Près de 165 000 euros, environ 109 725 000 fr CFA dépensés pour une publicité inutile et indécente

Par Jean-Claude BERI
Le Congo-Brazzaville n’a pas vraiment de chance. Pendant que les autres présidents qui se sont retrouvés au 78e assemblée des nations unies se battent pour les intérêts collectifs, pour l’émancipation de l’Afrique, pour une construction politique équitable, nous avions un SASSOU NGUESSO qui préfère de donner en spectacle dans des futilités rétrogrades. Quelle est la valeur ajouté d’une publicité inutile qui n’apporte rien, ni ne change des conditions quotidiennes de congolais. SASSOU a brillé par na nullité à ce 78e assemblée des Nations-Unies. Sauf, il a fait une apparition remarquée dans les rues de la ville avec une publicité inutile et indécente.
L’équipe dirigée par CLAUDIA SASSOU NGUESSO qui a commandité cette indécente opération de communication a-t-elle évalué le degré de cette idiotie ? C’est une opération qui infantilise, ridiculise le Congo-Brazzaville. Qui ignore que le Congo-Brazzaville vit dans une société de la peur des lendemains qui se complexifient vers des quotidiens difficiles.
Comment peut-il tenir encore ? Pourquoi ce petit État, coincé en Afrique centrale, où débordent tous les tumultes d’une crise ravagée par la guerre, n’a-t-il pas encore explosé à son tour ? Comment encaisser une augmentation « voulue » de près de 47 % de sa population avec l’installation d’1,5 à 2 millions de réfugiés RDC et RWANDAIS depuis 2000 ? … Surtout comment se laisse-t-il aussi dominer par une famille des pilleurs ?
« L’Eléphant » « l’empereur » Denis Sassou-Nguesso, comme il est surnommé par ses pairs , pense gouverner jusqu’en 2031, comme la loi fondamentale, taillée sur mesure, l’y autorise ? Pour son porte-parole, Anatole Collinet Makosso, la question se posera le moment venu, mais « tant que nous avons ce leader charismatique, et en pleine possession de ses moyens, pourquoi se priver ? » Il aurait alors 87 ans et cumulerait quarante-sept années au pouvoir. Ce dernier se croit invincible et indéboulonnable. Au point il ignore ou ne voit pas que le Congo-Brazzaville est un « homme suspendu dans le vide au 12e étage, dont tout le monde attend qu’il tombe ; et il continue », nous explique les congolais. Et il continue en s’adaptant aux fracas de la corruption, improvisant, inventant, changeant à une vitesse telle que ses habitants comme sa classe politique n’ont souvent pas conscience de l’ampleur des bouleversements négatifs en cours. « Au Congo, tout prend une forme exacerbée, ce qui en fait un laboratoire intéressant. Pour une étude sur la fin de règne d’une famille, le Congo est bien placé…
Ce n’est plus une crise que traverse le Congo. C’est une tornade, un déclassement à toute allure, un début d’apocalypse que la classe dirigeante s’empresse de mettre le couvercle devant la monte de cette population suffocante. Mais cette crise, comme jamais auparavant, est marquée par une dépossession du pouvoir d’achat, des licenciements massifs, et une perte de repères. Nul ne sait jusqu’où ira la chute. Comme pour mieux narguer les congolais les NGUESSO sont partout et prennent tout.
Le Congo nous appartient et on verra ce qu’on veut .
ANDREA SASSOU, nommée questeur au SENAT
Nadège NGUESSO MOUEBARA, Receveur municipal (SENAT)
Emma NGUESSO : portefeuille Public (Budget)
tout ceci pour perpétuer le vol au sein de la famille et au sommet de l’état.
Alors dépenser environ 109 725 000 fr CFA pour une publicité inutile , cela reste insignifiant pour cette famille sans valeur, n ‘ayant ni le sens de la gestion d’ensemble. Pourtant le pays dont la population subit des pénuries à répétition de produits de base et de médicaments, couplées à une inflation durable et en hausse, risque de voir l’année 2023 marquée par des événements pouvant gravement menacer une paix sociale, déjà précaire. Cela conforterait les propos de beaucoup de congolais qui pensent que «la qualité d’un régime politique ne se mesure pas à la paix apparente » .
Il est temps qu’on se réveille par ce que le monde nous apprend sur nous-mêmes que par la nécessité du sursaut national est nécessaire si on veut pas être des esclaves de ces déchets politiques. La richesse de notre Congo est un bien collectif . Il n’y a pas de fatalité congolaise dans cette aventure d’une famille vorace qui s’est accaparé du Congo , des gouvernements incompétents et corrompus, des comportements irresponsables de vie facile et de jouissance débridée. Depuis des siècles, nous rappelle Robert Guest, à travers toute l’humanité, se libérer, briser les chaînes, cela demande toujours une volonté, une décision et parfois… une révolution.
Jean Claude BERI
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