Jean Jules Okabando membre influent du Pct a envoyé un Sassoufit a Pierre Ngollo
Jean Jules Okabando membre influent du Pct et Ancien Maire de la ville de Brazzaville de 1984 à 1991 a envoyé un Sassoufit a Pierre Ngollo , le Président Sassou et a tout le Pct lors du dernier congrès tenu le 6 janvier 2016, congres qui a conduit à la désignation de sassou Nguesso comme candidat du Pct à l’élection présidentielle du 20 Mars .
En effet Jean Jules Okabando a fustigé le comportement du régime totalitaire en place qui brille par le népotisme .Propos de Jean Jules Okabando « Camarade secrétaire général, Cessons de jouer à l’autruche, le Congo est une colonie Française tous ici nous savons que la politique du Congo est dictée par la France vous parlez au nom de la souverainement Nationale mais dites-moi camarade secrétaire général le Président PASCAL LISSOUBA n’avait-il pas été élu démocratiquement par le Peuple ? et où est-il ; le Président Lissouba a été chassé par la France au Même nom de la souveraineté Nationale dont vous parlez.
Camarade secrétaire général attention, rappelez-vous de Nicolae Ceausescu l’ancien Président ‘’ dictateur ‘’Roumain, qui avait été renversé par son Peuple, et pourtant c’est le même Peuple qui était venu là où il tenait un grand meeting populaire ,vous vous souvenez qu’au lendemain du gigantesque meeting organisé par le régime pour vérifier sa popularité et son soutien auprès du peuple après avoir tiré sur celui-ci lors d’une marche de protestation contre les mauvaises conditions de vie et le chômage l’ancien président roumain avait été renversé par le même peuple qui était venu au meeting , Ceausescu et sa femme prirent la fuite du palais présidentiel en hélicoptère , mais il a été rattrapé et vous connaissez la suite camarade secrétaire général ,Nicolae Ceausescu et son épouse Elena étaient jugés, condamnés et exécutés à l’issue d’une procédure expéditive identique à celle que le régime utilisait contre ses opposants et dissidents.
Donc camarade président c’est pour vous dire que nous devons faire très attention
Le Pays est un bien commun, il n’appartient à personne, nous devons toujours cultiver l’amour entre Tous les congolais.
Moi Jules Okabando je ne suis pas pour ce qui ce se passe. Il y’avait un silence radio dans la salle, Pierre Ngolo se sentant mal alaise avait demandé que la parole lui soit retiré en disant : camarade Okabando vous avez épuisé vos trois minutes . Avant de laisser le micro Jules Okmaba a fini en disant ceci : je vous le dis camarade secrétaire général, je vous le dis déjà.
Un Rappel Historique : Après la mort de Gheorghe Gheorghiu-Dej, en 1965, il accède à la tête du pays en devenant secrétaire général du Parti communiste roumain (PCR). Il se fait nommer président de la République socialiste de Roumanie en 1974 et exacerbe le culte de la personnalité propre à ce régime totalitaire, dont il sera le dernier dirigeant et dont la police politique nommée Securitate forme l’armature. Comme Kim-Il-sung, Ceauşescu institua en sa faveur un culte de la personnalité omniprésent, se faisant désigner sous les titres de « Conducator » (chef) et même de « Geniul din Carpati » (Génie des Carpates), ou encore en se faisant fabriquer un sceptre comme s’il était lui-même une personne royale. Le népotisme, habituel dans de nombreux régimes autocratiques, fut également une caractéristique du « règne » de Ceauşescu, son épouse Elena étant ainsi promue à des fonctions ministérielles, tandis que d’autres membres de leurs familles respectives se voyaient octroyer de multiples avantages matériels et honorifiques.
Il s’arroge les titres de « Conducător », de « Génie des Carpates », de « Danube de la pensée », il pratique le népotisme et organise des « élections » où il est réélu avec plus de 99% des suffrages.
Le régime de Ceauşescu s’effondra après avoir ordonné aux forces armées et à la Securitate d’ouvrir le feu sur les manifestants anti-communistes dans la ville de Timişoara le 17 décembre 1989. Les manifestations faisaient suite à la tentative d’expulsion, par le régime, de la rébellion qui se propagea à Bucarest, probablement aiguillonnée par la décision peu opportune de Ceauşescu d’y organiser un rassemblement de masse, censé confirmer le soutien populaire au régime. La manifestation se transforma en démonstration massive de protestation contre le régime. Le 22 décembre, les forces armées fraternisèrent « spontanément » avec les manifestants.
Peu après, Nicolae et Elena Ceauşescu prirent la fuite du palais présidentiel en hélicoptère, prétendument en prenant en otage son pilote, menacé à l’aide d’une arme à feu. Prétextant que l’appareil aurait été ciblé par les radars anti-aériens, le pilote aurait alors posé son hélicoptère dans la campagne, à proximité des bâtiments d’une ferme. Ce serait ensuivie une fuite erratique du couple présidentiel, au cours de laquelle il aurait notamment été pris en chasse par des citoyens insurgés tentant de les arrêter, avant de parvenir à trouver un répit de courte durée dans une école. Ils auraient finalement été retenus prisonniers pendant plusieurs heures dans une voiture de police, les policiers restant dans l’expectative et écoutant la radio pour deviner dans quel sens le « vent » allait tourner, avant d’être livrés aux forces armées.
Le 25 décembre 1989, à la suite d’un « procès » expéditif rendu par un « tribunal » auto-proclamé (une cour martiale de complaisance), réunie à Târgovişte, Nicolae Ceauşescu et Elena Petrescu, coupables de « génocide », étaient condamnés à mort et aussitôt « exécutés fusillés »dans la cour intérieure du « tribunal » à l’issue d’une procédure expéditive identique à celle que le régime utilisait contre ses opposants et dissidents.
Jean Jules Okabando
source: http://brazzanews.fr/?p=16028