Entre la valse des hypocrites, des inconstants, des sans convictions, des vendeurs d’illusion, il y a toujours une frange de gens qui se rebellent pour dire que l’homme n’est pas toujours forcément corruptible. Nous savons tous que le PCT et Sassou viennent de passer un mois de novembre catastrophique. Un mois ou toutes les prédictions des officines occultes annonçant une belle moisson en cette fin d’année, pour Denis Sassou, s’écroulent.
Le GONGOLOMA SOKE congolais, pour ceux qui ont lu comme moi, « L’étrange destin de Wangrin » de Hampaté Bâ, Sassou serait le DIEU des contraires, vénéré par ceux qu’il nourrit, protège de son parapluie fétichiste, ouvre les portes de la richesse à la barbe du peuple congolais en creusant des sillons de misères et ceci avec une grande jubilation machiavélique. Contrairement à l’auteur principal du livre de Hampaté Bâ, notre Dieu des contraires est cruel et sanguinaire agissant froidement dans les dos de ses victimes pour les vider de leur sang. Seulement même la chance a ses limites. C’est ce que les signes du temps dévoilent aujourd’hui.
Ils reprochent au PCT son mépris et son arrogance. Pourtant la bible nous enseigne que « L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute. » Dans leur quête de considération et de respect mutuel, le RDD et le MCDDI ne seraient pas les seuls frondeurs de la majorité présidentielle. Ils seraient suivis également par Le RC du Ministre SILOU et le RDPS du défunt Président THYSTERE THYCAYA. Même si rien n’est officiel, force est de constater, comme nous l’avons déjà annoncé dans notre livraison du 14 Novembre 2014 intitulée « Le virus est dans le fruit, comment éviter de s’intoxiquer ? (http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/1913-2014-11-14-10-02-45.html) » que les mécontentements prennent les allures de sauve qui peut . Ces partis prennent-ils enfin la mesure de l’étendue du délitement du pays pour s’engager dans une voie démocratiquement salutaire pour le Congo-Brazzaville ? Ou simplement serait-ce une énième manœuvre de chantages pour renflouer leurs caisses en augmentant les enchères au moment le principal partenaire à un pied-à-terre ?
En tout cas, l’idée de faire un remake a la burkinabé trotte dans les têtes des partis de la majorité présidentielle souhaitant se venger des années d’humiliation, de privation et surtout de relégation au rôle d’avaliseurs de projets claniques incohérents.
Du côté du RDD, les choses semblent se préciser, la rupture serait actée. Il ne resterait plus qu’à l’annoncer officiellement et surtout se prononcer également contre le changement de la constitution.
Le PCT prend très au sérieux cette démarche et activerait tous ses réseaux corrupteurs pour atténuer ce qui semblerait être dans un premier temps un effet d’entrainement avant la débandade totale ou simplement l’éclatement de la majorité présidentielle. Serait-ce là le début de la fin d’une idylle politique basée uniquement sur les intérêts personnalisés au détriment d’une alliance sur les idées et les projets constructifs pour bâtir un Etat réellement démocratique ?
Sassou Nguesso se réjouissait depuis fort longtemps du fait de voir son peuple souffrir à l’étranger en menant une vie d’exil tout simplement parce qu’ils ont choisi de défendre la cause de la démocratie. Il s’y plaisait en les traitants d’éboueurs et manœuvres pendant ses enfants pillent le Congo . L’homme n’a toujours pas compris que l’ère de la Dictature est déjà passée, et qu’il faut s’engager dans la Démocratie. Même s’il a toujours eu une longueur d’avance sur ses opposants seulement ses infiltrations nuisibles au sein de la population congolaise se répandent plus qu’une épidémie d’EBOLA. Il ne s’attendait guère au coup de massue que viennent lui asséner le RDD et le MCCDI.
Selon nos informations, SASSOU N’GUESSO serait lâché par ses partenaires les plus en vue. Deux grands partis qui formaient jadis la stature de sa piteuse politique de réconciliation et de paix la majorité présidentielle, le MCCDI du défunt Président Bernard KOLELAS et le RDD du Président YHOMBY OPANGO auraient claqué la porte. En ne se lasse plus de lire les communiqués distillés ici et là pour dénoncer l’accord scellé entre ces partis Co-fossoyeurs de la démocratie congolaise.
Jean-Claude BERI