QUAND LES FILS DU POOL N’ONT JAMAIS SU TIRER LES LECONS DE LEUR HISTOIRE/// L’ENIGME MOUDILOU TONY GILBERT

000000000000moudilou-4697984TRIBUNE LIBRE de Maître Tony Gilbert MOUDILOU.

Sur la terre du Pool, rien n’est ou n’a été facile pour ceux qui comprennent ou ont compris un peu plus tôt les choses. Aux yeux du reste, ils sont des traîtres.

Une situation pour laquelle, on peut devenir suspect, on vous considère pour un incompris et à ce moment là, attendez-vous à tout : flagellation, insultes, haine, jalousie. Beaucoup de ceux-là qui ont exprimé cette avance sur les autres ont été incompris, ont souvent payé de leur vie par des fondamentalistes, qui n’ont jamais rien compris et souvent guidés par leur esprit de méconnaissance des choses.

Question : pourquoi veut-on que tout le monde ait le même niveau de compréhension et pourquoi n’arrive t-on pas à faire confiance à ceux-là qui peuvent apporter les solutions que tout le monde attend ? Pourquoi cette conception néfaste n’a jamais quittée les êtres de la région devenus autistes ? Pourquoi peut-on reprocher à quelqu’un parce qu’il a de l’avance sur les autres ?

« DANGEREUX » Est le titre que j’ai choisi pour mon livre que j’écris afin de dénoncer l’inaction de mes compatriotes, leur conspiration active, leur égocentrisme épatent qui a toujours fait du tort à notre population. Ce n’est pas de la condescendance endiablée et capricieuse ou conspiratrice mais de la sagesse et de l’intelligence du caméléon au plus haut degré.

OU C’EST SIMPLEMENT L’AMOUR ET LA LA JALOUSIE QUI ONT TOUJOURS CARACTÉRISÉ L’HOMME NOIR ?

Le déferlement de la haine, la déferlante, le lynchage médiatique ; le déchaînement d’injures mal placées, le torrent d’injustice qui s’abat sur ma personne, j’aimerai savoir à quoi correspondent-ils ; j’aimerai aussi savoir ce qui se passe dans les têtes des hommes et des femmes ; comme des chiens  laissés trop longtemps enchaînés et qui, dès qu’on vient de leur ouvrir les portes de la liberté, commencent à courir partout comme s’ils voulaient dénoncer leur enchaînement, leur captivité qui ne leur avaient jamais laissé le moindre temps pour se défouler.

« Le Dangereux » : Parce que je dis la vérité quand je parle. Parce que je dis la vérité que j’ai compris avant tout le monde. Parce que je n’ai jamais fermé ma bouche. Ce flot de haine et de calomnie délibérée que l’on déverse sur ma personne, énorme promiscuité, attitude cupide qui offusquerait plus d’un homme, même opportuniste. Le fils du Pool n’est pas bien veillant avec moi. Pourquoi, tout simplement se trouvant dans un pays sans démocratie, chacun arrive à dire ce qu’il veut, faire ce qu’il veut et n’est pas obligé de dire la vérité parce qu’il n’a en face personne pour lui demander des comptes. Parce que dans ce pays où la démocratie a été formatée, tout le monde est comme au village de l’ananas : « chacun porte une huppe » ou comme au village du maïs, « chacun porte une barbe » et tout le monde est Roi. Pourtant ce qui n’a jamais été et n’est la même chose pour tous les ressortissants du Royaume Kongo.

Le Pool (35.000 Km2), Région miroir et administrative dont les limites par ailleurs coïncident avec cette zone de peuplement et la disposition de celle-ci est un privilège au sein du pays, principalement à sa position géographique – autour de la capitale – et à sa riche et longue expérience politique acquise depuis les temps lointains des Mani Congo jusqu’au dernier discours du Commandant Marien Ngouabi célébrant l’ère socialiste congolaise en passant par :

  • Trois siècles de déclin qu’à connu le royaume après la défaite des Bissikongo (Bakongo) devant les Portugais aux XVII è siècle ;
  • Par l’occupation et le partage colonial en 3 zones (Angola, Congo Belge, Moyen Congo) de l’ancien territoire du Royaume ;
  • Par le retour de ses 2/3 à l’indépendance en 1960 : (République Congo Léopoldville et République Congo Brazzaville) ;
  • Au Congo Brazzaville par la 1 ère expérience de Gouvernement national moderne dirigé par le Président, l’Abbé Fulbert Youlou (1958 -1963) – La seconde avec le Président Alphonse Massamba-Débat (1963-1968)
  • Ensuite par celle enfin actuellement en cours et qui a débuté depuis 1968 avec le commandant Marien Ngouabi.

Ainsi vieille terre témoins par excellence, zone privilégiée d’accumulation d’expériences, région soumise à un peuple sédentaire dont l’histoire connue et écrite – fait rare en Afrique Noire – a plus de 5 siècles, le Pool et les Bakongos peuvent sans nul doute être considérés comme détenant au Congo-Brazzaville une partie importante des données du grave problème national actuel et pourquoi pas une partie déterminante des leviers qui libéreront demain toutes les forces créatrices nationales aujourd’hui encore écrasées sous la pierre de la division, du sectarisme ou de l’hégémonie tribale et régionale.

Tous les descendants des Bakongos, malgré la disparition du berceau de leur civilisation, malgré la balkanisation de leur partie, ardent partout où ils ont émigré, partout où ils sont allés faire naître ou constituer un « morceau » du Royaume au Congo-Brazzaville comme au Congo-Kinshasa et Angola, la conscience aigüe de leur «passé de vertu et de splendeurs » font d’eux le plus grand modèle de la civilisation.

ET DEPUIS LORS,

Un courant d’idées néfastes a métastasé les esprits de nos enfants de la République encore sains. Le Pool qui était le temple du débat et de la concertation a perdu presque tous ses repères. Nos enfants n’ont plus rien dans l’intérieur de leur crâne sinon du fiacre. N’ayant plus de repères, ils s’adonnent à toutes fausses interprétations de comportement dictées par un pouvoir autiste qui n’entend que son langage ; mais quel langage, celui de la violence, de la barbarie dans les mots, des expressions et une conduite préjudiciables. Le Pool ne sert pratiquement plus de repère évident et a presque tout laissé aller parce que désarmé. Et pourtant il avait tout pour s’épargner, pour épargner au pays tout entier ce qu’il vit actuellement. Un Congo devenu incontrôlable parce que les commandants de bord sont devenus fous. Ils ont tout raté, il lui manque cet élan de générosité qui avait permis au seuil de l’indépendance, de reconstituer les énergies dangereusement affaiblies par la mauvaise gouvernance, l’égocentrisme, le vol, le pillage, la concussion, l’inconscience, le comportement pervers ainsi né depuis 1968, l’amour de la Patrie.

Cette perversité nous a poussés à commettre ce qui est devenu aujourd’hui une sorte de punition dont on n’arrive pas à trouver des médicaments pour se soigner. Le Pool modèle, est passé à la région qui pratique une véritable infanticide. Il tue ses propres enfants qu’il met au monde. 0000000000moudilou-1074766

-Avec le Président Fulbert YOULOU

A défaut d’être en première ligne, aujourd’hui, c’est le Pool qui montre le chemin pour mieux abattre ses propres fils. En 1963, le Pool a les plus grands officiers de notre armée parce que ceux-ci étaient venus tout droit de l’Armée Française. Les commandants David MOUNTSAKA et Félix MOUZABAKANI qui occupent la tête de notre nouvelle armée nationale. Ils étaient déjà commandants et étaient en première ligne pour aller demander la démission du Président Fulbert Youlou. Et depuis lors, on transporte des poids sur nos têtes sans soutien, sans amortisseur de cette stupidité inouïe et indescriptible.

«Vous connaitrez des étés les plus chauds et dont vous aurez du mal à vous en protéger » ; « Ces gens là que vous applaudissez, ne sont pas là pour la grandeur du pays mais pour leur enrichissement personnel » ; « Vous finirez par acheter le manioc et le poulet coupés en petits morceaux » (Président Fulbert Youlou).

-Avec le Président Alphonse Massamba-Débat

C’est nous même qui sommes allés le chercher à Nkolo à moins d’un kilomètre du District de BOKO ; le chercher où il s’était retiré depuis presque un an. Parce que nous avions jugé qu’il avait quelque chose dans sa tête et qui manquait pour remettre de l’ordre dans l’économie nationale où une espèce de cafouillis avait pris place et était sur le point de s’y incruster. Il fallait arrêter cela net car ça commençait à tirer en bas, notre pays. C’était l’homme tant rêvé pour apporter des grands changements attendus par notre peuple qui avait marqué sa désapprobation les 13-14 et 15 août 1963 dans les rues de Brazzaville. Cette insolence caractérisée des hommes au Pouvoir d’alors manquait et montrait un véritable abus du pouvoir, de vol, de gaspillage, de non respect de la chose publique. Ce qui offusqua plus d’un Bakongo parti de KONGO DIA NTOTELA. D’où la Révolution des Trois Glorieuses mettant fin aux abus multiples constatés.

Malgré toute l’amélioration reconnue par tout le monde : le niveau de vie, de l’éducation, de la santé, de l’économie, de la culture qui firent le fleuron de notre pays firent arrêtés net le 31 juillet 1968 par une bande des voyous à la tête de laquelle se trouvèrent comme toujours les mêmes fils du Pool qui savent faire et défaire en même temps. Nous étions devant pour aller demander la démission de celui qui avait su reconstruire notre pays, l’avoir remis sur le bon chemin : le Président Alphonse Massamba-Débat.

Malgré qu’il ait tenté de résister à la furie, il sera d’abord incompris par les autistes, les enfants égarés de sa région qui le livrèrent comme Hérode, à ses bourreaux, en ayant lavé les mains, comme pour vouloir dire : ce n’est pas moi. L’éternel commandant Félix MOUZABAKANI qui deviendra quelques temps après Ministre de l’Intérieur est ceux là qui montrèrent le chemin. Claude Ernest NDALA GRAILLE qui va devenir Secrétaire Générale du Parti Congolais du Travail (PCT) est l’autre avatar ; Aloïse MOUDILENO-MASSENGO qui n’avait pas, lui aussi mal récompensé, devient Vice-président de la République, venant tout juste après le Président Marien Ngouabi qu’il quittera 4 ans plus tard. NKOMBO MATSIONA, un autre opportuniste de la région, va faire carrière en volant de branche en branche comme un singe à la recherche de bons fruits. Mais il ne les aura jamais. Enfin, il y en a d’autres qui avaient vendu leur âme au Pouvoir du PCT mais à des degrés différents.

Ces avatars avaient formé un long pont pour permettre aux fourmis venues de nulle part traverser la rivière. Rappelons-nous comme le dit ce proverbe que : « Il faut un pont pour que les fourmis traversent une rivière ». Et le 4 septembre 1968 à 14 heures 21 minutes, le Président Alphonse Massamba-Débat fut démissionné au grand regret de nous qui l’aimions et ceux qui ont connu la seule période faste congolaise où rien ne manquait. Je dis bien rien. Et si j’ai menti, qu’on me coupe la tête. Chiche !

« Un jour vous applaudirez des fous » ; « Un jour vous me regretterez » Un jour vous connaitrez des chaleurs sans fin » ; « Un jour vous….. » (Alphonse Massamba-Débat).

Et ceci est devenu comme un châtiment, une croix suspendue autour du cou de chaque fils du Pool et de l’ensemble des fils de toute la République que nous continuons à payer le prix de notre forfaiture, notre parjure, notre traitrise, notre manque de loyauté aux textes, notre méconnaissance des enjeux ; parce que si les conspirateurs de cette logique, avaient pensé que c’était seulement pour faire souffrir le Pool, qu’ils avaient initié cette macabre illusion, eh bien ils s’étaient largement trompés car le Pool étant la locomotive du pays, quand celui-ci tousse, c’est toute la République qui convulse et pleure. Depuis le 4 septembre 1968, nous continuons d’essuyer nos larmes qui ne tarissent pas de nos yeux : une véritable croix suspendue autour de nos cous comme une présence immortelle. C’est une punition.

*

A L’ÈRE NOUVEAU POURQUOI NOTRE COMPORTEMENT NÉFASTE CONTINUE-T-IL ?

Avec Tony Gilbert MOUDILOU

J’ai souvent réussi mes bonnes actions quand j’ai chassé ou je chasse en solitaire. La Conférence Nationale Souveraine : J’étais dans le Parti du Dr Séraphin Bakouma avec Guy Menga, Solange Boudzoumou que j’y avais amenée, Yaya Samba, Mawawa Kiessé que j’y avais amené ainsi que, Maurice NAKOUZEBI et moi-même. Et plus tard, nous avions été rejoints par le Mouvement Patriotique congolais de Maître Aloïse MOUDILENO-MASSENGO et EKONDY Akala. A Brazzaville au Congo, cette affaire était une vraie illusion, une utopie, disaient les arrogants membres du PCT. Les congolais en avaient cure. Donc les syndicalistes de Bokamba Yangouma, syndicat rattaché au Pouvoir donc au PCT, qui vont nous rejoindre plus tard ne l’ont pas fait de gaité de cœur. Les frustrations, le décès de la fille de mon grand Frère Bokamba Yangouma, décès survenu dans l’attentat de l’avion du DC10 UTA seront la goutte d’eau qui viendront faire déborder le vase et provoquer le séisme au point de pousser tous ces travailleurs aux portes de la démocratie que j’avais déjà ouvertes.

Quand j’avais compris que mes frères de sang avec lesquels, nous avions initié la chose : Dr BAKOUMA, GUY MENGA et MOUDILENO-MASSENGO toujours fils du POOL, ne voulant pas aller plus vite, tergiversant, tâtonnant, alors j’avais décidé de créer ma propre structure de combat avec des éléments plus déterminés, des nouvelles armes pour mieux se battre devant un adversaire aussi redoutable et redouté, très dur, machiavélique, utilisant toutes les armes de la République, de l’Etat à ses dépens pour en faire un usage particulier.

J’ai donc crée la « COORDINATION NATIONALE DES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS CONGOLAIS DE France » laquelle Association nous avait amenés jusqu’à Brazzaville où devrait s’exécuter le Contrat. C’est donc sous ma détermination, ma mobilisation faite dans les rues de Paris deux ans d’affilés sans discontinué que nous sommes arrivés à terrasser le Pouvoir corrompu du voleur Sassou Nguesso ceci avec l’implication incontestable de mes amis français au plus haut sommet de l’Etat.

Il faut noter ici le dévolu particulier du Président François Mitterrand qui ne ménagea aucun effort afin de chasser le sinistre Sassou Nguesso. Me recevant quelques jours après, ne me dira-t-il pas : « Qu’il y a dans notre pays le Congo, deux hommes. Tant qu’ils resteront debout, notre pays ne connaîtra jamais de paix ». Il faisait allusion entre autres à notre bourreau national, un monstre plus que froid. Il me parla beaucoup de lui parce que le Président Français Mitterrand sait quel travail j’avais abattu lors de ses deux victoires aux élections de 1981 et 1988. Membre du PS, il sut me renvoyer l’ascenseur quand le moment fut venu.

Il jeta tout son dévolu pour freiner les ardeurs d’un Sassou Nguesso toujours en effervescence : arrêter sa folie et celle du PCT. Donc c’est aussi logiquement et loyalement que je revendique la paternité de la CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE ADVENUE AU CONGO et dans toute l’AFRIQUE car nous sommes les seuls africains qui avaient réclamé la tenue de celle-ci. Bien que ce ne fut pas nous qui l’avions organisée les premiers. En tout cas les revendications étant parties de Paris, donc de moi, c’est donc sous la bénédiction du Président François Mitterrand que moi MOUDILOU, Président de la COORDINATION DES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS CONGOLAIS DE France. C’est en tant que membre du PS, Responsable dans la Section du 16 ème Arrondissement de Paris que je puis jouir de tous ces avantages dont note lutte en jouira.

Dans la nomination du Député Maire de Brazzaville, Bernard KOLELAS comme Premier ministre. J’ai dû me multiplier en mille morceaux pour plaider cette cause auprès de ma sœur Claudine MUNARI MABONZO avec laquelle nous avions initié la requête et la faire accepter et signer auprès du Président de la République Pascal LISSOUBA pour sa nomination en tant que Premier ministre. Les raisons c’est que B. KOLELAS avait tous les atouts sur tous ceux qui se bousculaient à la porte de ce Poste. Il connaissait les deux belligérants. Ils pouvaient leur bien parler et surtout était Député Maire de la Capitale et le plus important, il avait une force incontestable : les NINJAS qui pouvaient faire la médiation.

J’ai été déjà rodé contre la calomnie, l’insulte, la diffamation et la flétrissure, le déshonneur, l’avilissement, la souillure, l’opprobre, l’infamie.

« JE PRÉFÈRE AVOIR MOUDILOU DANS MON CAMP ET CHIER DEHORS QUE LE VOIR DEHORS ET CHIER DANS MON TENTE ». (Logique que s’appliqua Dénis Sassou Nguesso en ce 20 mars 2016).

Le procès que mes parents sont entrain de faire contre ma personne est très inapproprié, très mal fondé. Il n’a pas de fondement légal, moral et juridique. Le discernement qui est une autre valeur, devrait ramener plus d’un fils du Pool sur terre, les en imprégner et s’imposer à chacun d’entre eux afin de mieux comprendre les enjeux politiques et sociaux du Congo.

Tout juste après la Conférence Nationale Souveraine, nous avions tous souhaité connaître un autre Congo, apaisé, et où il ferait beau vivre. C’est mal connaître Sassou Nguesso qui ne peut pas survivre s’il n’y a pas des troubles dans le pays.

Mais c’est mal connaître l’homme qu’est Dénis Sassou Nguesso. Ainsi juste après quelques mois pour ne pas dire jours, après l’élection du Président Pascal Lissouba, nous commencions à compter les morts. Si hier on les comptait par dizaine, aujourd’hui, c’est par milliers qu’on tue impunément des innocents au Congo. Car l’homme est devenu plus vorace, la machine à tuer plus performante, les équipes plus outillées. Et l’argent de l’Etat à sa portée, lui permet d’entreprendre tout ce qu’il veut. Comme hier on comptait les détournements des déniés publics en Millions ; aujourd’hui ils s’élèvent en Milliards des Milliards et ceci sans retenue, sans insouciance, sans état d’âme ni regret. Il a un Pouvoir qui lui demande trop de sacrifices ; de toutes les sortes et surtout : humain.

PROCÈS ET EXÉCUTION DE JÉSUS PAR SES PROPRES PARENTS QUI L’ONT PAS COMPRIS ET TRAHI,

CE QUE LE MONDE ENTIER NE COMPREND PAS JUSQU’À CE JOUR.

Ce qui fait bondir ce Savant et philosophe : « qu’on n’a jamais été mieux trahi que par les siens ». Ce n’étaient pas en effet les palestiniens, les égyptiens ou les syriens qui avaient commis cet outrage mais ses propres parents : les juifs.

C’étaient eux qui avaient trahi en assassinant leur propre frère ; commettant ainsi un blasphème. Une faute pour laquelle, ils continuent de payer un lourd tribut 2016 ans après. Ils ont tout, ce peuple très riches, très intelligents, sont partout mais n’ont plus jamais de paix. Ils errent dans le monde entier comme des brebis perdues. Ils sont rejetés de partout ; pourtant un peuple béni sur lequel tous les regards du monde sont posés. Et ceci depuis qu’ils avaient commis ce blasphème, cet outrage, ce crime de trop dans leur barbarie.

AUJOURD’HUI, C’EST LE PROCÈS CONTRE TONY GILBERT MOUDILOU.

Il existe des combats faciles et d’autres plus difficiles, plus périlleux, dès lors que la partie nucléaire du cœur de la région, d’un Etat est mis en cause. Mon livre porte sur toutes les preuves que les congolais attendent depuis ; pas toutes mais vous regretterez de ne m’avoir pas lu. Car je réponds à toutes vos questions que vous vous posez. Ce n’est pas de la prétention mais tout simplement la stricte vérité juridique car écrit par quelqu’un qui connait le milieu, les acteurs qui s’affrontent et ceux qui encaissent les coups : les ramifications, les coups bas, les feintes, les esquisses, les dribles avant de marquer les buts.

MOUDILOU vous amène sur un terrain qu’il connait bien et où il a été vilipendé, essoré, traîné par terre et ceci, sans état d’âme. Nous étions là devant une pure diffamation, de l’intox, de la manipulation, de la jalousie. C’est ce qu’un singe qui convoite un fruit qu’il aime tant et depuis toujours, ne pouvant l’attraper, il a toujours dit : « n’allez pas le cueillir ? Voyez-vous moi, je l’ai laissé, parce qu’il est amer ». Faux, il n’est pas amer. Tout simplement parce que lui ne peut pas l’attraper et préfère que personne n’en profite. Vaux mieux le laisser là, pourrir sans qu’il ne profite à personne, « TCHINFUNIA » (mauvais cœur).

00000000000moudilou-4372534Je me suis finalement rendu compte que les fils du Pool ne s’aiment pas entre eux. Ils se jalousent, s’évitent, ils se font la guerre, pratiquent une véritable duplicité. L’hypocrisie politique et économique. Ne veulent pas voir l’autre prendre le dessus : être plus riche ou habiter dans un quartier plus luxueux que lui. La haine arrivant souvent à l’irréparable et depuis beaucoup de liens se sont distendus, beaucoup ne se fréquentent plus. Aucun intellectuel de la région ne s’est levé pour condamner de comportements de ce genre qui nous éloignent de plus en plus.

Toutes les Régions ont des Cellules de réflexions, des Associations d’échange politiques, économiques et socioculturelles. Mais le Pool où tout le monde s’épient, se jalousent. Pourquoi lui et pas moi ? Pourquoi c’est lui que Dénis Sassou Nguesso a appelé et pas LOUBELO, MASSENGO, NKODIA, qu’a-t-il ? Voila un comportement qui nous éloigne les uns et les autres. Bon, moi je suis Avocat donc je sais me défendre, même si devant la barre, je serai obligé de prendre un Confrère, mais certainement pas un Congolais du POOL car il a le cœur rempli de haine, de sorcellerie.

J’ai eu des coups de fil venant de partout dans le monde entier, d’Europe, de Dallas, de Chicago, de New York et de Washington, du Japon, d’Afrique et plus nombreux encore et encore des congolais de Brazzaville. Déjà là-bas, les SERVICES m’avaient déjà alerté pour me dire que mon mur était le plus visité par eux car ils trouvent beaucoup de bonnes informations. Je leur ai simplement demandé qu’ils pouvaient se servir à volonté, que le service était libre, gratuit. C’est pour dire que personne ne peut aller s’enrichir sur mon nom car ils me lisent déjà et savent tout. Mais pas écrit là, ce que je veux que vous sachez. Le reste c’est dans ma tête et quelque part d’autres.

DANS D’AUTRES CIEUX ET D’AUTRES RÉGIONS OU CONTINENTS, ON DÉFEND D’ABORD LES SIENS QUITTE A LES ENGUEULER APRÈS LE DÉPART DE L’ENNEMI. MAIS PAS CHEZ L’HOMME DU POOL.

16 h 47 de mon Frère et Confrère Maître Massengo Tiassé Maurice me demandant si j’avais lu ou écouté la cassette d’un jeune congolais parlant de lui. Je lui ai dit oui, et la version des choses dont il parle, je l’avais déjà puisque j’avais été reçu là-bas en 2001 par la Responsable des lieux et elle m’en avait longuement parlé de long et en large. Jusque là, j’ai gardé mon secret. Les enregistrements de cet entretien, les témoignages de tous nos parents revenus du purgatoire. Ce qu’ils ont vu et vécu à MUNUA NGANDU où avait été érigé un grand Pont où on faisait le tri. Nous avons toutes ces preuves que nous gardons dans des banques différentes car on ne sait jamais.

Il a ajouté : « mais pourquoi vous au Pool, les intellectuels ne protestez pas, ne démentez pas ou ne dénoncez pas ce genre de pratiques, d’acharnement fait autour d’un nom ?

Ah, il a encaissé le coup alors, et je me suis dit. Je lui ai simplement répondu : « Eh bien mon bien Cher confrère, vous avez fait la même chose contre moi. Vous m’avez condamné à mort, sans que vous ne m’ayez entendu. Pour avoir épargné le retour de nos parents dans les forêts, tout le monde est entrain de me condamner. Et je n’ai pas entendu une seule voix d’un intellectuel du Pool s’élever et dénoncer cette cabale qui n’a pas sa place. Personne ne s’est mis en hauteur pour dénoncer le procès d’intention que les aigris, les frustrés, les jaloux, les sorciers du Pool font contre ma petite personne. Personne ne m’a accordé ou m’a fait bénéficier : en faisant prévaloir la présomption d’innocence, le bénéfice du doute. Bien au contraire, je vous vois assis confortablement dans vos fauteuils et vous frotter les mains, car vous vous dites : c’est fini pour MOUDILOU. C’est moins un.»

Depuis trois mois, on fomente des coups tordus contre moi, mais toi qui est avec eux, m’aviez-vous défendu ? Jamais ! Est-ce normal ?

Là dans ce cas d’espèce, MOUDILOU était allé arracher des mains d’un homme qui n’avait rien à perdre mais à gagner par toutes les forces, une RÉSOLUTION pour laquelle il a tout misée. C’est un geste qui méritait beaucoup d’applaudissements à mon égard mais à Paris où les gens n’ont jamais imaginé l’ampleur des dégâts que cette interaction aurait provoqué à nos parents. Ceux qui cherchaient l’affrontement tous azimuts. Sans réfléchir, partaient à l’abattoir.

« QUAND J’AI DIS QU’EN POLITIQUE IL N’A JAMAIS D’AMIS NI D’ENNEMIS PERMANENTS ; QUE SEULS LES INTÉRÊTS ÉTAIENT PERMANENTS »

Je n’ai pas été bien compris. Ou comme d’habitude, c’est la mauvaise foi qui a prévalu dans les têtes des gens. Je comprends car on ne peut pas tout comprendre, surtout que ceci répond de la haute politique. Je vais vous donner les plus amples explications que cela veut dire. Asseyez-vous confortablement dans votre fauteuil et suivez-moi.

Dans mon interview, je voulais bien expliquer le concept mais le journaliste m’avait coupé pendant que je voulais répondre. Et beaucoup n’ont pas très bien compris ce que cela veut dire exactement. Je vous livre ici l’explication schématisée.

Moi, MOUDILOU ai toute ma famille : mon épouse, mes 5 enfants, mon Père et ma Mère séquestrés à KIMBETI Terre NKELEKE dans le Pool chez les BASSOUNDIS BA BUAKA NDABU par un groupe de bandits dirigé par NZAOU un monstre froid qui ne fait pas de cadeaux. C’est un vrai caïd. Il est décalé avec la morale ; donc prêt à distribuer la mort gratuitement. Ce bandit est très alerte. Il ne tergiverse pas. Cependant il y a une seule personne qui peut le convaincre et ce n’est pas l’ami de MOUDILOU. C’est OLOUKA. Et il s’avère que cet OLOUKA est candidat à LOUMO aux élections législatives dans le Pool où il a du mal à s’en sortir. Il tient à tout prix à y être élu et il ne sait comment faire. Cette circonscription de LOUMO l’intéresse beaucoup car il veut se rapprocher de ces beaux parents qui ont de belles Terres pour effectuer de l’élevage. OLOUKA n’aime pas MOUDILOU et c’est réciproque. Les deux ne se regardent même pas.

MOUDILOU ne s’entend donc pas ; ni avec NZAOU, qui tient sa famille en otage, ni avec OLOUKA qui pourrait l’aider.
Que reste-t-il à MOUDILOU et à OLOUKA de faire pour sauver l’un sa famille qui est très menacée, et qu’il faut impérativement sortir de là. L’autre, OLOUKA lui tient à tout prix se faire élire à LOUMO. Et la clé de l’élection se trouve dans les mains d’OLOUKA. Les deux sont devant un véritable dilemme. Ils sont interdépendants.

Devant cette évidence, ces deux sont obligés, d’avaler leur chapeau, mettre leur orgueil dans la poche et négocier. Et l’un et l’autre n’attendait que ça. C’est MOUDILOU qui fait le premier pas. Il va chercher à rencontrer OLOUKA par l’intermédiaire d’une connaissance commune. Le lien établi, ils se retrouvent et très facilement, trouvent un terrain d’entente. OLOUKA peut convaincre son ami NZAOU de libérer les parents de MOUDILOU et MOUDILOU va juste claquer ses doigts et OLOUKA est élu à LOUMO. Une opération qui devrait coûter des vies humaines et s’est résolue en misant sur la sagesse. Et pour revenir à notre dossier entre Sassou Nguesso et MOUDILOU. Où est-ce que MOUDILOU a trahi le POOL ? Une opération où Sassou Nguesso n’a pas déboursé un seul centime et pourtant il aurait dû. Je suis simplement triste de penser que tous les problèmes se résolvent qu’avec l’argent.

Qui est gagnant dans cette combinaison très complexe ? Réponse : les deux. MOUDILOU a vu sa famille recouvré sa liberté et OLOUKA s’est vu élire à LOUMO sous la houlette de MOUDILOU. Voyez-vous, c’est d’autant plus simple.

Conclusion : Personne n’a perdu ni son honneur ni sa dignité. Ils sont gagnants tous les deux ennemis et chacun est allé de son côté sans regarder derrière.

Avec Dénis Sassou Nguesso, tous les congolais savent qu’au Congo de Marien Ngouabi, « on n’a jamais préparé une élection et puis la perdre. Et ça 48 ans que nous vivons cela. Et c’est encore beaucoup plus pernicieux avec le sieur Sassou Nguesso qui sait qu’il peut tout perdre sur cette terre sauf le Pouvoir car il l’a très, très, très chèrement acquis, avec le sang. C’est pourquoi il était parti le rappeler aux fils du Pool. « Le gout du sang ».

Sassou Nguesso a peur, peur des représailles que lui réserveraient tous les congolais pour tous les maux qu’il leur a imposés depuis plus de 48 ans dans ce pays. Il a peur de la CPI car il sait qu’il ne pourra pas y échapper, à défaut de lui loger une balle dans sa tête. Et pour ce faire ; il a imaginé tous les scénarios possibles pour qu’en trichant, chose que tous les congolais savent, il n’y ait pas de contestations.

Il sait aussi que toute contestation ne partirait que du Pool et non d’autres régions. Et ce n’est pas par hasard, si quelques mois auparavant, il était allé rappeler dans la capitale du POOL, qui est KINKALA, son concept dont il est très fier à savoir : « QU’IL N’Y A QUE CELUI QUI S’EST DÉJÀ BLESSE QUI CONNAIT LE GOUT DU SANG ».

Toute la clef de mon Appel, de mon invitation au Congo, alors que Sassou et moi, on ne s’est plus jamais serré la main depuis le décès de son grand Frère en octobre 1995.

Je suis certainement le plus alerte à ses yeux de tous les enfants du Pool après la mort de mon patron Bernard KOLELAS. Alors quand que nous savons tous, que pour ses intérêts machiavéliques, il ne se gênera de me faire appel et même m’allouer un avion privé, me supplier rien que pour empêcher les contestataires du POOL à se mettre à son travers.

C’est Betty Matoumpa qui m’avait dit que pour obtenir la condamnation à mort de Bernard KOLELAS en 2000, il se faisait tellement petit qu’il l’appelait tous les jours. Et il ne lui restait plus qu’à ce qu’ils l’invitent dormir entre eux deux car il avait peur que Betty se sauva pour que la tête de KOLELAS lui échappe. Et quand j’ai vu que dans cette affaire, les populations sur lesquelles il devrait se défouler sont mes parents, alors je n’ai pas hésité à lui répondre. Car s’il s’est adressé à MOUDILOU qui connait le goût du sang. Il sait qu’il n’y a pas quelqu’un d’autres qui pouvaient remplir cette mission avec sagesse et intelligence.

Et qui a gagné dans cette transaction dont la morale reste la clé de voûte ? Moi, MOUDILOU, j’ai gagné parce qu’il n’y a eu une seule goutte de sang qui aurait été versée ni avant, ni pendant ni après la proclamation des résultats de l’élection qui en vérité n’était qu’une masturbation publique, une injure à l’égard de la démocratie et au peuple congolais.

– Avec le Pasteur Ntoumi.

Maintenant pour ce qui est arrivé le 4 avril soit plus d’une semaine après la proclamation des résultats, nous sommes devant un autre dossier. Nous ne connaissons pas les ramifications de celui-ci. Et d’après ce que je sais et qui parait évident, si le Pasteur Ntoumi ne s’exprime pas de là où il est, il connaîtra le même sort que celui de Pierre Anga et lui au moins a pu s’exprimer dans des cassettes et écrits qu’il a pues envoyer avant qu’on ne l’abatte en 1987. Sinon personne n’aurait su pourquoi ils se sont faits la guerre des tranchées. Aujourd’hui, Sassou Nguesso nous ramène à ces vieux clichés et moi qui le suis depuis qu’il existe, j’ai très peur. Ces deux sont arrivés à un moment de non retour. Il faut qu’il y ait un mort mais pourquoi ? C’est quoi le deal, l’enjeu ? Et comme l’avait chanté YOUS, ils n’ont qu’à se battre au Stade Massamba-Débat à Guichet fermée, nous paierons le montant demandé.

Avec le colonel NTSOUROU : il a subi les effets pervers de leurs relations perverses et sataniques. Beaucoup de ses anciens qui ont déplacé une seule virgule du contrat signé ensemble avec lui, ont fini leurs relations de la sorte ; le même sort. Mobutu avait fini tous avec lesquels, ils tuaient, tous avec lesquels ils avaient fait le coup d’Etat en 1967. Et c’est après qu’il est parti lui-même.

Avec le Général MOKOKO : Les tracasseries qu’il a avec l’homme ne sont dues à notre cassette vidéo, loin de là car la cassette, ne présentant aucun danger à ses yeux, d’après les explications qu’il lui avait données en 2013 lui ont suffi largement. Si le félin l’avait laissé partir, c’est qu’il avait compris qu’il n’encourait aucun danger. Parce que ce serait en 2013 qu’il l’aurait chopé. Or après la rencontre qui s’est passée aussi familièrement que fraternellement chez le Président, s’était tellement bien passée que les effets de la cassette n’existaient plus. Ils avaient trouvé une si belle voie de sortie et c’est Madame Arlette Nono Soudan avec laquelle, ils sont en procès, et qui aurait distribué la cassette à Brazzaville qui est tout le problème. Mais la duplicité, Sassou a toujours fait de ça son outil de travail.

C’est cette dame devenue Ministre pour la circonstance et en guise de récompense qui a distribué la cassette dans notre pays à partir de son mari, Directeur d’information chez jeune Afrique. Elle a été bien récompensée pour Services rendus.

Alors mes biens chers compatriotes, « ne cherchez plus parmi les morts, celui qui est vivant » ni un seul poux sur ma tête sérieusement rasée depuis 2007 date à laquelle, j’avais suspendue l’opération. Peuple congolais, imaginer d’autres utopies que vous voulez chasser l’imposteur. Faites un grand trait rouge si vous vous nourrissez encore d’une macabre illusion en croyant que vous pourriez chasser Sassou par les urnes.

Ce n’est pas dans la logique du PCT. Alors aspirez et respirez très fort. Ne suivez pas n’importe qui, que ce soit à Brazzaville comme à Paris. Personne de tous ces prestidigitateurs qui ne sont à la hauteur des enjeux. La seule opération qui vaille, c’est « MISSION SPÉCIALE A CARACAS » la seule qui soit salvatrice pour notre pays et pour notre peuple. Mission qui demande relations, connaissance du terrain, réseaux, implication active, connaissance des adversaires et enfin bravoure. C’est tout. Pour le reste : « TALE KUA TSI NZENGUELE TCHI TA TCHINA NA NKONDI » « ah bu piah ! »

COMME JE L’AI DIT LORS DE MON INTERVIEW,

Jamais et au grand jamais, depuis ma jeunesse jusqu’à la hauteur de mon âge où on ne ment pratiquement plus, je n’ai jamais pris, en quelle que nature que ce soit, d’une tiers personne, ni des propres mains de Sassou Nguesso un seul centime pour cette mission spéciale. JAMAIS SINON QU’ON ME DÉMENTE !

Sauf sa femme qui m’avait donné 2.000 euros en coupures de 100 euros le 4 septembre 2004. Et ceci m’avait été donné suite à une négociation que j’avais sollicitée pour aller plaider le cas du Premier Ministre B. KOLELAS. Je l’ai dit dans ma cassette vidéo. 2.000 euros, est-ce pour les malheureux 2.000 euros qu’on me traîne dans de la boue ? Jamais et je mets quiconque au défi de me prouver le contraire en indiquant le nom du porteur de ces mânes, la date, le montant, le jour et l’heure. Je veux savoir. Pourquoi me trainez-vous dans la boue ? Est-ce parce que toute sa vie durant je n’ai fait que vous défendre ?

Et pour ceux qui sont en France depuis plus de 30 ans vous diront que sans MOUDILOU, vous n’auriez certainement eu la fameuse Conférence Nationale Souveraine. C’est MOUDILOU avec ma Coordination des Élèves et Étudiants congolais de France, ami du Président François Mitterrand nous ouvre les portes, c’est lui a contraint Sassou Nguesso à accepter la tenue de celle-ci. Ceci m’a été rappelé à Brazzaville il y’a deux mois par mon grand Frère Jean Marie Ewengué, alors Ambassadeur du Congo en France, aujourd’hui par mon Confrère Maître Maurice Massengo Tiassé, Marc MAPINGOU sont là pour témoigner sauf si comme d’habitude les africains souvent hypocrites se résignent à parler. Là, ils refusent de reconnaître la grandeur de l’ami. Comme la plupart des congolais, on ne veut pas reconnaître la grandeur de l’autre par haine ou jalousie.

Mais très sincèrement, que ce soit Bernard Kolelas, le Président Pascal Lissouba, Jacques Opango que j’avais fait rire à Accra en 1999 au point de s’étouffer. (Témoins Marcel MAKOME). Puisque vous doutez toujours de la grandeur de l’homme en face de vous souvent par la haine et la jalousie, je vous ai donnés les noms des témoins qui peuvent ou pas confirmer mes propos. Et faites le vite avant qu’ils meurent, sinon vous commencez à dire que MOUDILOU délire.

Sachez simplement que MOUDILOU n’a jamais négocié quoi que ce soit au détriment de mon peuple. C’est d’ailleurs pour cela que je ne suis pas rentré au Gouvernement en 2006 quand tous les KOLELAS, les TCHIBAMBELELA, les MAMPOUYA HELLOT y étaient. On sait qu’au Congo, même les chiens peuvent être Ministres. On n’a pas besoin d’avoir des diplômes pour y accéder. Sassou Nguesso avait réduit cette Fonction au niveau le plus congru, le plus bas. Donc on n’a pas besoin de savoir lire au Congo pour ce faire, il y a rien d’intellectuel à aller prouver. Qu’on sache lire ou pas.. Sassou Nguesso n’en en a jamais eu besoin. Il n’en veut pas puisque lui-même n’a rien dans ses poches. Il préfère ses pêcheurs et cultivateurs de vin de palme.

Il savait qu’avec moi dans les négociations qu’il y aurait des préalables, j’aurai d’abord exigé la reconstruction de toutes ces Écoles, Centres hospitaliers, cassés ou rasés dans le POOL. Et le dédommagement ou réparations des biens des ressortissants du Pool, pillés par les fous partis de Talangaï et d’Oyo pendant les hostilités de 1997 à 2001 ainsi que celles de nos frères du NIBOLEK qui avaient subi les mêmes affres. N’importe qui de censé aurait exigé ces préalables. Sinon on ne rentrait pas au Gouvernement. Mon Patron ayant été simplement très complaisant et simpliste, n’était finalement allé plaider la seule de sa progéniture ainsi que pour leurs croupions qui leur couraient derrière dont Tchibambéléla Bernard, Bouétoubassa Prosper, Mampouya Hellot, le chauffeur Prospère Ntaloulou, devenu Député par défaut et bien d’autres, et toutes ses filles qui vendaient le manioc à Abidjan et le charbon à Bacongo, devenues Députés par le simple port du nom de KOLELAS. DANS QUEL CONGO SOMMES-NOUS où tout le monde porte une huppe comme au village des ananas ?

VOUS VOUS POSEZ LA QUESTION DE SAVOIR POURQUOI MOUDILOU N’EST JAMAIS ARRÊTE PAR SASSOU ALORS QUE JE L’INJURIE TOUTES LES SECONDES ? SUIVEZ LES RAISONS !

AOÛT 1992 : Alors qu’il est brillamment battu aux vraies élections, les seules organisées depuis l’indépendance par la démocratie issue de ma CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE DONT JE SUIS LE PARRAIN et SASSOU NGUESSO en a conscience. Il arrive en France le 13 décembre 1992, il vient se reposer mais surtout pour méditer de son sort et de ceux qui sont à l’origine de ces changements brutaux intervenus au Congo et dans toute l’Afrique. Ici à Paris, que cherche-t-il à voir avant tout le monde. MOUDILOU et personne d’autres. Pourquoi MOUDILOU et non LOUBEL0 par exemple ou Malonga ? Parce que ceux-là sont inconnus à l’échiquier d’hommes politiques du Pool, en particulier et du Congo en général mais surtout sur leur palmarès, leur parcours héroïque et historique.

6 décembre 1997 : Après l’exécution de son coup d’État, il cherche des vrais politiciens pour conduire une vraie Politique après qu’il ait traumatisé plus d’un congolais, tué plus de 20.000 congolais, cassé la moitié de la capitale. Il faut rassurer les experts internationaux, les investisseurs qui en ont assez. Et le Gouvernement qu’il vient de mettre provisoirement en place le 2 novembre dernier ne vaut rien. Il manque de la superbe, des cracks, des hommes capables de transformer la victoire sanguinaire en victoire douce et potable.
Après notre défaite, j’ai encore traîné au Congo notamment à SANGOLO après le Djoué où je me cachais encore attendant que tout s’éclaircisse surtout que les cobras étaient partout. Je m’étais fait pousser une grosse barbe pour que je ne sois pas reconnaissable quand je vais emprunter les rues. Mon Patron B. KOLELAS et le Président Pascal Lissouba étaient déjà partis, il y a presque un mois. Même les Yhombi et toute la clique.

LE PALAIS DE L’ELYSEE VENAIT DE ME LAISSER UN MESSAGE TRÈS IMPORTANT ET CONFIDENTIEL SUR MON PORTABLE DE France.

C’est le Président Jacques Chirac lui qui s’exprimait me demandant de rejoindre immédiatement le Palais de l’Élysée, voir son CONSEILLER Monsieur DEBONNECORSE aux Affaires africaines auprès de qui, il avait donné toutes les instructions nécessaires.
Et qui dit JACQUES CHIRAC dit DENIS SASSOU NGUESSO l’un ne pouvant exister sans l’autre. Il s’agissait des vraies négociations, la vraie diplomatie. C’est toujours MOUDILOU. Nous sommes le 6 décembre 1997. Je venais d’arriver à Roissy et dès la descente d’avion, j’ouvre mon téléphone. J’avais 125 nouveaux messages dont le plus précieux est celui de l’Élysée.

Que disait-il ? : « Dès réception de ce message, prière de nous rejoindre au Palais de l’Élysée ».

Il fallait impérativement être à l’Élysée dès réception de ce message. Mon fils était venu me chercher à l’aéroport et tout de suite, nous avons pris la direction de Paris 16 ème où arrivé chez moi, j’ai juste eu le temps de me débarbouiller mais entre temps, j’ai pu donner un coup de fil à mon grand Frère Toussaint MOUVOUNGOU pour qu’il m’accompagne. Il accepta la proposition surtout que c’est pour la première fois qu’il rentrera dans cette maison mythique et serrer la main à son locataire.

Nous nous sommes fixés rendez-vous à la Place BAUVEAUX à 10 h 00, ça nous laissait une heure de marge pour tout caller avant le rendez-vous qui est prévu pour 11 heures précises.
Dès 10 h 55, nous étions devant le Portail où sommes accueillis par un gendarme. Après avoir décliné notre identité, on passa un coup un coup de fil au Secrétariat du Chef de l’Etat pour annoncer mon arrivée. Tout de suite, on lui demande de nous y conduire. Et 1 minute après, nous étions dans des somptueux Bureau de l’Élysée, c’est celui du Président Jacques Chirac. Nous y sommes rejoins par son Conseiller aux Affaires Africaines Monsieur DEBONNECORSE, puis par son Conseiller diplomatique, puis par sa Secrétaire particulière et 5 minutes plus tard, c’est le somptueux et énergique Président lui-même en personne. Nous y avions été reçus pendant 2 heures (11 heures jusqu’à 13 h 06).

Mais ils ne me dirent pas ce pourquoi j’étais appelé urgemment. Il n’avait confiance à mon Grand Frère parce qu’ils ne le connaissaient pas. Alors je fus rappelé le soir et cette fois-ci, il fallait que je sois seul.

QUEL ÉTAIT LE PROBLÈME POUR LEQUEL MA PRÉSENCE ÉTAIT INDISPENSABLE ?

Les Présidents Jacques CHIRAC et Dénis SASSOU NGUESSO avaient planifié que pour redonner confiance et à la communauté internationale et au peuple congolais meurtri, il fallait des icônes. Des hommes capables de faire changer l’image du pays ternie par 5 mois de coup d’État, donc de guerre sans merci. Et la France surtout ne trouvait pas mieux que seuls DEUX TÊTES INCARNAIENT CES DEUX TÊTES.

  • PREMIER MINISTRE BERNARD KOLELAS pour calmer la clameur, les hurlements des congolais.
  • MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES Maître Tony Gilbert MOUDILOU pour rassurer et redonner l’envie et l’assurance aux investisseurs étrangers. (Belle promotion non ?)

M’affrétant un avion spécial, je suis parti à Abidjan où se trouvait mon Ancien Patron qui a opposé un NON RECEVOIR CATÉGORIQUE. Pour lui cette proposition était une injure, une véritable camouflet, une capitulation ; une injure par rapport à nos milliers de morts. Il me renvoya à Paris avec pour bagage : aller dire au Président Jacques CHIRAC, qu’ils ressuscitent d’abord nos morts, dédommages les congolais et à ces conditions là seulement, il est prêt à rejoindre Dénis SASSOU NGUESSO. Et comme J. CHIRAC et D. SASSOU NGUEESO ne sont pas de bons Dieux pouvant redonner la vie aux morts, alors, ils ne répondirent plus.

Alors ce NON sec et viril furent un véritable coup de massue sur les deux têtes : de CHIRAC et Sassou Nguesso. Chirac et Sassou se sont mis dans tous leurs états et décidèrent de punir l’effronté qui a osé défier la France. Toutes les tracasseries dont a été victime B. Kolélas pendant son exil : ne pas lui envoyer un seul centime pendant qu’on en envoyait à d’autres, ne pas venir en Europe, ne pas lui accorder de Statut de réfugié en Côte d’Ivoire sous Bédié, était les injonctions de Sassou Nguesso frustré et Chirac l’énervé et déprimé.

Seuls les États-Unis, lui donnèrent un visa de 10 ans avec plusieurs entrées et sorties. Mais le Boss préféra se rapprocher de son Congo natal en s’installant, d’abord à Londres puis en Afrique à Bamako où le Président malien d’alors, n’aimait pas les injonctions de la France.

Maintenant le reste de la traîtrise à haute échelle fut faite par HELLOT MAMPOUYA. C’est lui qui rendait compte à Brazzaville de tous les mouvements de B. KOLELAS. C’est lui qui avait donné la description de la tenue, de la coiffure que Bernard KOLELAS avait mises le jour où il viendra s’échouer à Kinshasa, le vol et la compagnie qu’il devrait prendre. Quand Kolelas avait un seul cheveu blanc MAMPOUYA devrait le mentionner dans son rapport qu’il faisait presque au Ministre de l’Intérieur. De la même façon qu’il avait empêché le Président Pascal Lissouba d’aller à Libreville où l’attendaient ses pairs dont le Président Jacques Chirac et 7 autres Présidents africains.

Beaucoup de faxes qu’il envoyait au Ministre de l’Intérieur, nous avaient été dûment lus et fit des photocopies. Mon petit Frère Willy MANTSANGA, paix à son âme, nous avait laissés des documents super précieux pour les confronter un jour à l’individu. Amen !

Ceux qui se méprennent de l’homme que vous ne connaissez pas, ces quelques exemples devraient vous ramener sur terre, et commencer à lécher vos testicules. Quand on vous dit que MOUDILOU est une énigme, vous doutez. Vous allez bientôt chercher à savoir qui a mis l’eau dans la noix de coco. Ne vous êtes-vous pas posé un jour cette question ? Il y a des énigmes qu’il ne faut jamais chercher à vouloir à tous les prix à découvrir. Ça peut vous emporter.

Je n’ai jamais mangé chez qui que ce soit. Ni chez un apparatchik du pouvoir, ni chez les parents de Sassou Nguesso. Sauf chez Noumazalaye quand nous étions des Alliés URD-PCT et Apparentés. Le seul Président du Nord qui m’avait donné 750.000 Fcfa en 1994 alors que je suis Étudiant en Droit, qu’on enseignait et que nos bourses n’étaient pas payées depuis plus de 5 mois.

J’avais dans mes classes des nièces et neveux du Président Marien Ngouabi à Mafoua Virgile. Je lui avais écrit une lettre revendicative dans laquelle je lui expliquais qu’il était difficile pour nous Étudiants qui enseignons et enseignons les ventres vides. Nos bourses n’étaient pas payées depuis plus de 5 mois. Et quand KOUMOU avait fait parvenir la lettre, quatre jours après, c’est son Garde corps le Lieutenant Pierre Anga qui viendra me chercher au Collège Mafoua Virgile pour aller voir le Président. A l’issue de notre entrevue, il me glissa une enveloppe dans laquelle il y avait 750.000 F cfa. Notre bourse étant de 22.500 F, reconnaissons que là, j’en avais là, au moins pour plus de trois ans. C’est depuis cette date que nous étions devenus de grands amis. MOUDILOU et ANGA d’une part et d’autre part le Président Marien Ngouabi et MOUDILOU.

Mais dire et penser que j’ai été soudoyé par Sassou Nguesso, c’est de l’injure, de la pure spéculation, de la monstruosité, de l’infamie, de la provocation.

2005 : Bernard KOLELAS est rentré au Congo après le décès de son épouse. Il va voir SASSOU NGUESSO, ils remettent en place leurs anciennes relations URD-PCT et APPARENTES. Tout de suite Sassou Nguesso demande à Kolelas de lui fournir 5 noms de ses meilleurs pour les nommer au Gouvernement; SASSOU NGUESSO lui demande que le nom de MOUDILOU doit être en tête. KOLELAS m’appelle et me demande de rejoindre Brazzaville. Et quand il m’explique le pourquoi, je refuse parce que, je n’ai partagé la façon dont les choses avaient été négociées. Il était allé juste négocié les nominations du MCDDI et nos alliés, et les dédommagements des populations du POOL, des maisons pillées dans la zone Sud de Brazzaville et le Pool cassé ? C’est cette façon de procéder qui m’a éloigné de mon ancien patron B. Kolelas.

Jamais : croix de bois ; croix de fer, si je mens que les miens que lui Sassou a déjà envoyés sous terre viennent m’étrangler. Jamais car j’aimais tellement trop mes parents que je ne pourrais les faire injurier par un monstre.

Comme Guy Menga l’avait écrit dans son œuvre théâtrale dans la « Marmite de KOKA Mbala » Le Roi Bintsamou : « Mes amis, le soleil qui fait son ascension dans le ciel, ne revient jamais en arrière et la rivière qui a choisi son cours, l’a choisi pour de bon. Il en est du soleil et du cours de la rivière comme de mes idées. Elles ne sauraient revenir en arrière et réapparaître sous un jour nouveau. Ce que j’ai toujours dit à la séance précédente, demeure. Je vous écoute » Guy Menga (LA MARMITE DE KOKA MBALA). Scène 6 pages 23.

LES ÉCHOS DE MON INTERVIEW.

Après mon interview, j’ai reçu des milliers de coups de fils venant de tous les coins du monde entier même les moins attendus. Ce qui m’a permis de croire que je suis sur le bon chemin. Que les congolais m’aiment sinon pourquoi cette avalanche d’injures ? Cette interview m’a redonné l’espoir de continuer mon œuvre, ô combien salvatrice pour mon peuple. Je remercie plus particulièrement ce groupe des congolais qui m’avaient appelé de Dallas aux États-Unis, du Canada, du Japon, d’Angleterre, du Bénin, du Gabon, même de la Guinée Équatoriale et je ne vous dis pas de qui, pas en tout cas de n’importe quel congolais puisqu’il n y’ a 75 congolais dans ce pays, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, d’Angola, de New York, des centaines coups de fil de France et des milliers du Congo ; surtout ceux de Pointe-Noire et pour terminer la fleur magique à mes parents du POOL où qu’ils se trouvent et qui pensent comme moi, que mon acte a sauvé toute une région et épargner notre République d’une guerre dûment préparée depuis des longues dates.

Maintenant, BO BE NA MAKUTU BAWA sinon je vais commencer à attaquer et porter plainte contre les fauteurs d’eaux troubles, les zozos qui mentent sans preuve, qui diffament. Vraiment, je n’hésiterai plus à frapper là il faut frapper parce que trop c’est trop.

Et comment pourrait-on interpréter le comportement iconoclaste de mes concitoyens ? Pour un appel au secours ou un geste de désespérance, de frustration ou je ne sais quoi ? Comment, même mes ennemis jurés, avec lesquels je n’ai aucune accointance particulière s’acharnent-ils tant sur ma personne ? Pourtant ne partageant rien, ne mangeant rien avec eux, n’échangeant rien ; des gens avec lesquels je suis diamétralement opposés. Que cachent ces aboiements devenus rhétoriques, encombrants et indisposant même les chiens du voisin ?

Les autorités françaises sont déjà averties. Je ne dois rien à aucun congolais à travers le monde entier. Je n’ai jamais porté préjudice à qui que ce soit qui se serait senti lésé par mon acte pourtant patriotique. Donc me rechercher des poux sur une tête rasée, reviendrait à qualifier cela pour une véritable offense et qui offense dit défense. ACTION / RÉACTION telle est la loi de la nature.

MOUDILOU ne sera jamais intimider par qui que ce soit. Je vous remercie infiniment de m’avoir prêté votre attention très particulière afin d’éviter le pire pour tout le monde. Nous aurons tous à gagner si nous repartons à de beaux sentiments qui ont toujours prévalu entre nous, dans notre société des civilisés.

A Paris, le 28 mai 2016

Le Premier ministre du Gouvernement congolais en exil.

Maître Tony Gilbert MOUDILOU.