QUAND L’HISTOIRE DU CONGO S’ÉCRIT EN TEMPS RÉEL. C’EST POURQUOI SI NOUS VOULONS CHASSER LES IMPOSTEURS AU POUVOIR A BRAZZAVILLE, L’ACCENT DOIT ÊTRE MIS.

TRIBUNE LIBRE DE  Tony Gilbert MOUDILOU.

ET SI LA SOLUTION DE DÉLIVRANCE SE TROUVE DANS LES MAINS DE CEUX QUE VOUS MÉPRENEZ ET DÉTESTEZ TANT PAR IGNORANCE, PAR DÉPIT : SEULEMENT, IL FAUT : « LUA ZABAKENO LUKAYA LUBAKANGUILA KA MUNGUA » LE CONGO : LE POOL – LA REVOLUTION DES 4 MEMBRES DU CORPS – LE COLIBRI!

LE NIARI, LA BOUENZA ET LA LEKOUMOU RENONCEZ ET DÉNONCEZ A VOTRE ALLIANCE TACITE CRIMINELLEMENT SANGUINAIRE AVEC LES M.S.A et le PCT CAR CELLE-CI EST TOUJOURS PORTEUSE DES LARMES ET DES LAMENTATIONS.

(Le 7 décembre 1958 avec Kikounga-Ngot Jacques Opangault = guerre de 1959 : ce sont vos alliés notamment Charles Assemekang et Jacques OKOKO, jeunesse du M.S.A qui commençaient à éventrer les femmes bembés et dont ils étaient sur le point d’exterminer. Alors que c’étaient des alliés. Il a fallu, vu l’implication qui était celle qui unissaient l’U.D.D.I.A. à notre nouvel Allié Yambot, de par sa voix qui nous nous unissait ; que les enfants terribles de Bacongo descendent à Poto-Poto ; arrêter net les enchères et les hostilités).

LE NIBOLEK N’A JAMAIS TIRE LES LEÇONS DE SON PASSE. IL EST COMME CET AVEUGLE DANS LA NUIT.

(Février 1992 PCT/UPADS) Après une Alliance qui n’accoucha qu’une petite souris, c’est l’ingouvernabilité du Président Pascal Lissouba dans une alliance toujours avec des gens avec lesquels, rien ne les unit. Ils n’ont rien de commun : valeurs, culture, civilisation, vision de l’Etat, gestion de la chose publique et finalement de la politique. Tout pourtant les éloignait ; mais tout simplement pour ne pas voir revenir le Pool aux affaires, on fait les feux de tous les bois. Et finalement aucune vision lisible pour gouverner ensemble ; dans un Pouvoir commun. Et la suite les congolais la vivent maintenant et payent l’addition d’une Alliance foncièrement, profondément et fondamentalement criminelle : guerre ininterrompues dès l’élection du Président Pascal Lissouba jusqu’à ce que votre ancien Allié vous chasse du Pouvoir dans un coup d’Etat resté historique : 4 mois et 5 jours pour venir à bout d’un Pouvoir légalement institué. C’était le 5 juin au 11 octobre 1997. Et depuis, les conséquences, continuent à nous hanter.

1 er -MINISTRE DE L’INTERIEUR MBERI MARTIN ;
2 ème -LE CHEF D’Etat Major Général de l’Armée DANIEL MABIKA = TRAÎTRES, TRAÎTRES, TRAÎTRES, TRAÎTRES, COLLABOS, COLLABOS, COLLABOS = MÉRITAIENT PENDAISON OU PASSAIENT PAR LES ARMES COMME TOUS TRAÎTRES QUI COMMETTENT UN TEL ACTE EN TEMPS DE GUERRE
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Comment comprendre le comportement du Ministre et pas des moindres : mais celui de l’Intérieur qui a tous les secrets de l’Etat dans ses mains ; Maître Martin Mbéri faire le jeu de Sassou Nguesso jusqu’à ce qu’il se retrouva dans un Gouvernement de celui qui vient de vous chasser du Pouvoir dans un coup d’Etat très meurtrier ? Aujourd’hui, il figure sur la liste des « amis du Président » comme on les appelle au Trésor public, au Ministère des Finances et qui perçoivent 15 millions de Francs CFA par mois sans rien faire. Je le sais parce que les Services m’avaient donné leur liste de ceux-là qui écurent la République. Et je l’avais vu lors de mon séjour cette année à Brazzaville ramener à l’hôtel des « nguiris » remplis des millions avec sa cohorte de ses hommes de Service (gardes corps, chauffeur, enfants etc…).

Comment comprendre le comportement d’un Chef d’Etat Major Général d’une armée aux prises à un coup d’Etat et qui va directement se ranger du côté de ses ennemis ? Général Daniel Mabika. Ce caporal chef méritait d’être pendu, ce qui est le sort réservé à des traitres de son rang dans les pays bien constitués et en temps de guerre. Voila le comportement notoirement criminel des ressortissants d’une des parties de notre pays qui nous porte beaucoup, beaucoup, beaucoup de préjudice et des conséquences à ne plus en discuter.

« ZABAKENO LUKAYA LU BAKANGUILA KA MUNGUA » : IL FAUT SAVOIR APPELER CHAT ; CHAT ET CHIEN ; CHIEN. AU CONGO NOUS N’AVONS JAMAIS PARLE LE MEME LANGAGE SELON QU’ON EST DU NORD, DE L’EST, DE L’OUEST OU DU SUD

Autrement dit, il faut savoir avec quelle feuille attache-t-on le sel si nous voulons faire avancer les choses de la République car tout ce qui brille n’est pas or et toutes les Alliances ne sont pas porteuses des vraies vertus. On ne se marie pas avec tous les hommes ; avec toutes les femmes. Les bourgeois ne se marient jamais avec les moins nantis. Les Négriers ne se mariaient jamais avec leurs esclaves. Ces principes sont tellement sacrés qu’on ne les déroge pas. En les respectant, on épargnait beaucoup de déconvenue à la société, à notre cohabitation. C’est un grand problème de culture et de civilisation.

Paulin Makaya ne serait pas en prison si la conjonction avec l’aile gauche se situant dans la zone Nord avait bien fonctionné : si les Bowawo, les Dzon avaient fait fonctionner la machine plein les consignes. Mais voyez-vous, ils s’étaient débobinés. Ceux qui devraient partir de Poto-Poto, Talangaï avaient fait comme aimait le faire Sassou Nguesso dans les coups d’Etat sous Marien où il était souvent et à la dernière minute, s’éclipsait et laissait les autres aller se faire prendre. C’est le même jeu auquel avaient joué, les BOWAWO, les DZON et qui avait conduit le seul Makaya en prison. La conjonction n’ayant pas eu lieu.

En effet, n’est plus tribaliste que celui qui feint d’ignorer la réalité : la toise ou la regarde avec dédain. N’est plus régionaliste que celui qui sait et ne dénonce pas, c’est de la complicité par omission ou par assistance. Comme aussi cette passivité peut se transformer en parjure. Seule la vérité est révolutionnaire. Et c’est à partir de celle-ci que peut naître de ces cendres, des horizons nouveaux. Il faut croire, croire aux grandes vertus de la dénonciation.

Ce que notre pays connait n’est plus seulement un avertissement. C’est une situation inédite que d’aucuns pays dits civilisés ne peuvent vivre. Le banditisme politique pratiqué par le chef qui devrait défendre les vertus, les valeurs de la Nation, la délinquance au plus haut niveau de l’Etat avec lesquels Sassou, sa famille, son PCT gèrent notre patrimoine doivent nous inviter à beaucoup plus de circonspection, de réflexion, de jugeote, d’intelligence, de sagesse, de discernement. Un grand examen de conscience doit être la nécessité d’une nouvelle conception de notre cohabitation et de la construction de notre Nation. Elle doit dorénavant nous habiter comme une force intrinsèque. Elle nous invite à remettre en cause les itinéraires suivis jusqu’ici et n’ayant débouché qu’au plus grand désert. Remettre en cause ou se remettre en cause, c’est à dire faire le procès du passé et définir plus judicieusement l’avenir. Ce qui doit dorénavant être fait à la place maintenant ; sans rancœur, sans état d’âme, sans épine dans les coeurs et dans notre conscience nationale. Il faut croire aux vertus du calme, après la tempête, l’orage, le bouillonnement, l’effervescence et que la sagesse prévale et inonde nos cœurs de ses vertus.

Ne rien dire, serait pêcher par silence et ce serait transformer les hommes en lâches. C’est un crime. Nous nous refusons de souscrire et nous soumettre à cette résignation qui serait une complicité passive et même active. Nous qui sommes dépositaires d’un patrimoine historique, nous n’avons pas le droit de dormir « debout ». Il n’est pas ingénieux de continuer à construire de nouvelles maisons, de peindre les murs de ces maisons, si tout autour de ces lotissements, il y a des feux latents qui risquent d’embraser toutes ces maisons et finalement, tout le lotissement. Il serait encore maladroit de laisser l’élastique trop tendue. C’est le destin fracassé des feuilles mortes qui serait engagé dans une logique suicidaire. L’arrogance affichée éloignerait toutes les forces capables de transcender nos désirs criminels. Des peuples frères ou cousins que la réalité naissante éloignerait déjà les uns et les autres. Sachons-nous unir pour vaincre l’adversité. Notre ennemi, finalement commun.

Nous devrions supprimer nos sentiments devant nos facéties de la politique politicienne. Nous devrions saborder, mais aussi, ce sabordage ne devrait se faire sans drame intérieur, sans résistance. Ce processus devrait faire l’objet d’un schéma réfléchi et garanti par la société des hommes et des dirigeants. « L’arbre grandit sur ses racines » dit un adage africain. Au regard de cette trajectoire imprimée par l’histoire et le regard jeté en arrière, montre qu’à chacun des moments passés auxquels la présente étape est en relation très étroite des principes nouveaux, avaient été formulées des procédures pour leur précision et la mise en application. On sait quelle période on abandonne et dans quelle autre nous devrions entrer. On fait en connaissance de cause « le procès » de ce qui est devenu caduc et on doit saluer avec enthousiasme ce que le vent de l’histoire commande de reconnaître.

Le rappel de ces étapes et procédures qui ont fondé notre itinéraire commun, s’impose sans rancune. La politique est une machine à brouiller, à détruire les amitiés. C’est une lice où s’affrontent les ambitions ; mais quelles ambitions ? Souvent macabres et l’emportement les plus féroces, les plus forts. Les sentiments y tiennent peu de place et l’amitié n’y est pour finir, qu’une onction provisoire. Devrions nous hypothéquer notre fraternité à la machine broyeuse de la politique qui n’a quoi faire de nos sentiments ? Sommes-nous prêts à instituer une coexistence pacifique ? Ce qui suppose le respect total de nos principes, de souveraineté de notre peuple et repousser par tous les moyens nos instincts d’agressivité des uns contre les autres afin de sauvegarder, de façon vigilante nos intérêts communs. Ceci n’est pas une révolution ni une prophétie. Il n’est pas non plus une météorologie. C’est un fleuve qui déborde. C’est le passage d’un véritable cataclysme, qui vient de s’abattre sur le village Congo, emportant tout sur son passage. Et derrière lui, que de pleurs ! Que de lamentations ! C’est une ruine totale.

C’est vrai que l’optimisme est une vertu, il faut y croire, mais il faut arrêter que le Congo continue à avaler ses propres fils. Il faut une véritable conscience collective. La vie est une maison avec beaucoup de pièces et nous vivons dans une des pièces, mur contre mur avec les voisins. Dans un même pays, faut-il se comporter comme un expert des jeux complexes, où les gens d’un même peuple, doivent s’entre-déchirer, sortir les couteaux savamment et sagement aiguisés ? Nous ne devons pas non plus oublier. On ne se dépouille pas de la mémoire comme un vieil habit que l’on accroche dans un coin de l’armoire ; mais une présence immortelle, comme une plaie qui saigne toujours et toujours dans son coeur : une marque tatouée au fer rouge.

« EN POLITIQUE, IL N’Y A JAMAIS D’AMIS NI D’ENNEMIS PERMANENTS. IL N’Y A QUE LES INTERETS QUI SONT PERMANENTS. L’ENNEMI D’HIER PEUT ETRE L’AMI AUJOURD’HUI ET L’AMI D’HIER, DEVENIR L’ENNEMI AUJOURD’HUI ».

L’ALLIANCE PCT / UPADS ET LE TOUT DRAME CONGOLAIS.

En 1991 au sortir de la Conférence Nationale souveraine, vu les dégâts causés par le PCT et son Président Dénis Sassou Nguesso, il était décidé par toutes les résolutions adoptées par la majorité absolue que ces deux identités devaient être tenues en quarantaine, que des mesures judiciaires devraient êtes mises en place pour poursuivre tous les dirigeants du PCT pour haute trahison, vol, pillage de l’économie congolaise.
Pour contourner l’obstacle, le PCT fit alliance avec l’UPADS pour gagner en gouverner ensemble. Du coup le PCT n’était plus poursuivable parce celui-ci s’était beaucoup investi pour faire gagner pascal Lissouba. Du coup le PCT devenait une épée de Damoclès sur la tête de l’UPADS. Un fardeau dont l’UPADS ne pouvait s’en défaire. NOUS SOMMES EN 1992 DEVANT L’ALLAINCE PCT /UPADS ET URD/ PCT et APPARENTES.

Ramenons les choses à leur juste contexte pour que l’on ne se méprenne pas. Vingt deux ans durant, le Parti Congolais du travail avait tenté d’écraser la région du Pool, en la muselant et en prenant comme appui l’actuel « NIBOLEK ». Mais si le Pool gémissait de douleur, le NIBOLEK n’en était pas moins offusqué dans sa dignité, non par compassion pour le Pool agonisant, mais plutôt pour le second rôle auquel il était soumis durant tout le règne du PCT schématiquement et de façon brute, on disait ceci, si le Pool était le prisonnier du PCT, sa bête de somme, le NIBOLEK était son esclave, son homme à tout faire. C’était par lui que la Cuvette essayait de marcher sur la Pool, c’était par lui que le PCT essayait de donner à son pouvoir une coloration et une cohésion nationale que réellement elle n’avait pas.

Au moment où la démocratie est venue libérer toutes les énergies, la quasi-totalité des cadres du NIBOLEK évoluant au PCT étaient allés s’agglutiner à l’UPADS comme à un refuge semble t-il, et le PCT ne s’en émouvait pas pour autant, car à ce stade, il avait son regard tourné du côté du Pool d’où il craignait une « vendetta ». Aussi allait-on crier à cor et à cri à l’intégrisme des revanchards du Pool, oubliant que du même coup, on faisait le lit du troisième larron. Le NIBOLEK, qui de son côté menait une offensive sur deux fronts, contre le PCT son ancien mentor et contre le Pool sa bête noire.

Et à la première sonnette d’alarme, on a vu le NIBOLEK faire un chorus avec le PCT pour garder le Pool dans son état de « région vaincue et soumise » alors que, en même temps, il caressait le PCT dans le sens de ses poils rien que pour l’endormir en fredonnant la chanson : « fais dodo, PCT mon grand frère, fais dodo etc, etc… »

Pour Sassou-Nguesso et le PCT, le danger ne pouvait survenir que du POOL, oubliant qu’un esclave qui voudrait s’affranchir est plus dangereux qu’un prisonnier en quête de liberté. L’esclave connaît parfaitement les habitudes, les réactions, les goûts, les ruses, les loisirs de son maître. Ceci explique tout le reste, tant la passe magistrale qui a porté l’UPADS au pouvoir et le non respect de l’accord PCT/ UPADS avait été un jeu du chat et de la souris.

Pascal Lissouba et Sassou-Nguesso avaient joué au chat et à la souris. Le dernier, Sassou Nguesso, voulant prendre sa revanche à tout prix. Voyant les choses se détériorer avec son nouveau mari, mettant en pratique la réflexion selon laquelle : « en politique, il n’y a jamais d’amis et d’ennemis permanents. Seuls les intérêts sont permanents ».

Alors Mister Dénis Sassou-Nguesso ne voyant aucun gène va courir s’agenouiller aux pieds de Bernard Kolélas à qui il avait fait tant mal, et beaucoup de tort au vaillant peuple du Pool ; lui demander pardon de le recueillir car devenu errant, il avait peur de se voir rejeter par tous. Mais qu’est ce qu’un pardon à côté du pouvoir ? Alors, il fallait le récupérer ce lionceau en liberté, essayer de l’adopter pour lui enseigner surtout les grandes leçons de démocratie et plus tard le jeter dehors, s’il le fallait car il était trop dangereux, il avait fait trop de mal à mon peuple, à ma région qui ne pouvait le pardonner. Alors et après on le renvoyait à son état de sauvage qui, évidemment le rendrait plus agressif encore, plus dangereux et lui rendrait son état d’assassin inné.

Dénis Sassou-Nguesso voulait faire les feux avec tous les bois ; même le dongo-dongo. Il avait mis à profit des générations qui avaient failli diviser le PCT pour berner Pascal Lissouba. Alors qu’il avait déjà signé l’accord URD/PCT, il n’avait cessé de rassurer ce dernier que rien de tel n’était et que la cogitation URD/PCT n’était que l’affaire d’Ambroise Noumazalaye.

Pour mettre Pascal Lissouba en confiance, Dénis Sassou-Nguesso cessa avec les services d’un « banni » de la politique Lékoundzou Ethi Ossétoumba, alias Justin. C’était ce que « JR » de Dallas appelait : « jouer au jeu de haute gamme. Car on ne savait jamais de quel côté se trouvait la carte gagnante ». Mais malheureusement qu’il y avait un espoir terrible et profond en l’homme disait Malraux. Aussi aux sollicitations du groupe URD/ PCT qui lui demandaient de changer de gouvernement, Pascal Lissouba allait-il opposer une assurance béate ?

L’URD allait en avoir des frissons. Elle criait d’être trompée, elle aussi par le PCT une seconde fois et décida d’effectuer le voyage d’Oyo pour en avoir le cœur net. Dénis Sassou-Nguesso les accueillait comme des vrais amis contrairement à la délégation de l’UPADS, qui, elle avait été reçue hostilement et avait attendu de bonnes heures dehors avant d’être reçue. Là il avait étalé sa grande politique, surtout quand on avait affaire à une bête, un animal rusé que lui. « Si nous mettons notre visage à découvert à l’UPADS, elle risquera de nous prendre par le dos ».

Rassurée, l’URD va regagner Brazzaville et adoptera une attitude silencieuse qui avait été la sienne. Elle avait été payante car pendant ce temps le noyau dur de l’UPADS orchestré par la bande des quatre mousquetaires n’arrêtait d’aller rassurer le Président de la République que la Présidence de l’Assemblée sera UPADS. Quant à la motion de censure, elle ne passerait pas. Sur ces entre faits, pour la réalité et oubliant dès l’instant que : « le lièvre, si malin soit-il avait toujours fini par se faire prendre ».

Pourtant, il prenait son argent comptant, la subtile argumentation fournie par Dénis Sassou Nguesso selon laquelle le PCT serait traversée par deux courants (les vieux et les jeunes) et que par conséquent, l’URD ne saurait obtenir les voix que lui donnerait la majorité parlementaire. « Malin, malin et demie ».

Deux déceptions cardinales aillaient faire prendre la boussole à M. Pascal Lissouba. D’abord la porte de la Présidence de l’Assemblée nationale, défaite qu’il avait eue du mal à digérer. Il n’avait pas réussi à se doter d’une assemblée nationale qui serait l’UPADS bis ou tout au moins, la copie conforme de l’UNR, toujours prête à lui faire les éloges ; l’idolâtrer.

S’il y avait une chose que Pascal Lissouba ne savait pas faire, c’était de gérer la contradiction, quelle qu’elle était. Il ne supportait guère que l’on supposa à son avis. Il s’émouvait, s’emballait et faisait des bulles. Seules ses idées comptaient. C’était normal, il n’avait pas grandi au « mbongui » où on apprenait que les cinq doigts de la main avaient chacun son importance et d’ailleurs, le meilleur chef, n’était-il pas celui qui savait prendre en compte tout ce qu’on lui proposait ? Savoir écouter, savoir prendre notes, méditer et conclure ? Car dans la vie, on n’a jamais cessé d’apprendre. Et dans la vie également, il ne faut jamais se sentir trop indispensable.

Et quand le Président Pascal Lissouba prit note de la censure, il comprit qu’il était tombé en plein dans le piège de Dénis Sassou Nguesso. Comme on allait le voir, plus malin que lui, n’existe pas. Dès cet instant Pascal Lissouba allait jouer le va-tout. Adviendrait qui pourrait. Il voulait mettre son pouvoir à profit. L’Assemblée, il pensa la dissoudre parce qu’elle ne lui était plus acquise. Il avait cru être le plus rusé en reconduisant Bongho-Nouarra comme Premier ministre et laissait les autres Ministres à leur poste, alors que le gouvernement venait en bloc de démissionner.

Il était sûr et certain que la nouvelle majorité parlementaire allait répliquer par une autre motion de censure. Alors, il aurait la raison constitutionnelle de dissoudre l’Assemblée. Mais serait-il gagnant ? Assurément non ! Deux mois de pouvoir avaient suffit à déplumer, notre cher et éminent Professeur de génétique ; le mythique démystifié. Le savant du NIBOLEK sur qui, tous les NIBOLEKOIS avaient forgé et placé leur espoir.

A cet instant là, le vote, qu’il serait législatif ou présidentiel ne lui serait que fatal, défavorable. Une partie de son électorat venait d’être sonnée, désillusionnée. L’une des erreurs monumentales de Pascal Lissouba avait été de s’entêter à vouloir garder un gouvernement censuré. Quand on sait que plusieurs instances et institutions (le Sénat, le Conseil œcuménique, le corps diplomatique, l’Elysée etc…), avaient défilé, téléphoné un Lissouba à la Présidence de la République pour lui demander de se plier à la Constitution. Mais « on perd son temps à vouloir redresser les cils d’un porc infidèle ». Dit un adage Africain et Moshe Dabiola écrivain nigérian d’ajouter : « Quand un but est marqué, l’arbitre ne peut pas déplacer les poteaux pour refuser celui-ci ».

L’orgueil mal placé, le pédantisme ambiant, Lissouba refusa de fléchir et de céder. Quand il comprit que seule la vérité est révolutionnaire et qu’il voulut tenter de revenir à la bifurcation, c’était trop tard. En vérité, le long exil de notre Professeur, l’expérience qu’il avait acquise partout où il était passé, notamment dans les Institutions internationales, son passage comme élève du Président Alphonse Massamba-Débat, ne lui avait servi à rien. Encore moins ses Conseillers ne lui avaient rendu aucun service pour ne pas dire qu’ils n’étaient d’aucune utilité, pourvu d’ailleurs qu’il les ait écoutés. Et comme il n’écoutait que son propre cœur, alors c’est difficile…

Mais pourquoi l’UPADS avait coalisé avec le PCT ? C’était pour contourner le Pool qui pour lui était la bête noire qu’il fallait à tous les prix éliminer. Le Pool que tout le monde a toujours redouté. Notamment le PCT qui se disait que si cette région revenant au pouvoir, nous irons tous en prison. C’est pourquoi il fallait tout faire pour éliminer B. Kolélas. Et pour ce faire, qui utilisa le PCT, son homme de service : le NIBOLEK pour barrer la route au Pool. Et à quoi avions-nous assisté dans ce pays ? Qui s’était fait prendre dans le jeu comme celui dont parlait JR où il fallait savoir dans quelle main se trouvait la carte gagnante.

Est-ce le PCT, l’UPADS ou le Pool qu’ils voulurent contourner. Chez moi au Pool, ne dit-on pas qu’il faut toujours savoir avec quelle feuille attache-t-on du sel. Est-ce avec toutes les feuilles ou une seule catégorie de feuilles ? Car il y en a qui soient empoisonnées. Dans ce jeu de dupes, où le plus malin avale le moins crédule. En voulant contourner l’arrivée du Pool, nous avions plutôt assisté à une danse des canards qui nous a conduits au coup d’Etat du 5 juin 1997.Qui a gagné et qui a perdu ? En tout cas le plus grand perdant c’était l’UPADS qui, comme disait le Commandant Marien Ngouabi : « Entre un frère et un ami, le choix est et doit toujours être clair ». On choisit toujours son frère.

POURQUOI LA GUERRE EST ALLÉE JUSQU’À 4 MOIS ET 7 JOURS ?

LES TRAITRES ETAIENT DANS TOUTE LES CHAINES DE COMMANDEMENT, ET DE L’UPADS A L’INSTAR DU MINISTRE DE L’INTERIEUR MARTIN MBERI, BIEN AVANT LUI, LE CHEF D’ETAT MAJOR GENERAL DANIEL MABIKA,ETC….

Car comment comprendre que quand les NINJAS sont rentrés dans la danse pour faire le vrai travail des vrais combattants, d’ailleurs il avait fallu leur présence pour défendre et garder l’aéroport international de Maya-Maya. Le Ministre de la défense ne leur donna qu’un armement rudimentaire datant de la première guerre mondiale où il fallait faire quatre cracs-cracs avant d’envoyer la balle ou même recharger était tout un grand travail. Quand j’avais vu ces armes qu’un camion de l’Armée était venu déverser au Quartier Général chez le Médiateur National Bernard KOLELAS, j’avais pleuré. J’avais simplement déduit et compris que ces gens là ne voulaient pas qu’on les aida et qu’ils gagne cette foutue guerre qui faisait beaucoup de victimes.

Comme en 1959, le grand Frère Pool était obligé de rentrer en action. Au début des hostilités le Palais de la Nation grouillait de monde, toutes les batteries militaires étaient placées là. Il n’y avait même plus de places pour le travail civil. Tous les espaces étaient occupés par les militaires. Je vois encore cette image, quand chaque fois, je me rendais dans les Bureaux de ma sœur Claudine Munari et par ricochet du Président de la République. Tout partait de ce site. Et quand au début de mois d’août, le Pouvoir demanda à tous les ressortissants du NIBOLEK de rentrer dans leur NIBOLEK natal, laissant les autres se démerder sur le terrain, c’était inédit. Mon livre en parle plus longuement et de façon plus détaillée.

On leur accorda 15 jours gratuits de transport par la voie ferrée pour le retour dans le NIBOLEK. C’est ainsi que nous avions vu partir tous les militaires avec leurs familles, armes et bagages rentrer tranquillement chez eux. On n’avait pratiquement rien, mais alors absolument rien compris de ce geste. On avait même pensé qu’ils lanceraient une attaque de grande envergure pour déloger Sassou Nguesso qui commençait pourtant, à montrer la fatigue et qui ne tenait que d’un pied avant qu’il ne reçut tous les renforts venus de partout. Ca pataugeait du côté du Pouvoir. On ne sentait pas la combativité des forces. Ils ne battaient même pas, mais allaient au Front pour piller, boire sans sécuriser souvent le terrain conquis. Il faut le dire haut et très haut ; les premiers qui amènent le pillage dans notre pays, et pour la première fois qu’on a parlé de pillage, c’est depuis l’arrivée des ZOULOUS.

L’ENTREE OFFICIELLE DES NINJAS DANS LA GUERRE.

J’étais obligé d’aller négocier la nomination de Bernard KOLELAS comme Premier ministre afin que celui-ci, ami et de Sassou et de Lissouba, arrêta net les hostilités. Quand le 4 septembre B. Kolélas est nommé Premier ministre, les Mbéri, Moukouéké, Moungounga-Nkombo, les Ntsati Mabiala ministre de la Défense ne sont pas d’accord de la nomination de ce fils du Pool. Ils le prenaient pour un intrus qui ne devrait pas se mêler de leurs affaires. Si bien que qu’on ne lui donna pas les moyens de terminer la guerre. Les Ninjas se lancèrent dans la bataille mais ne bénéficiaient pas de l’armement approprié. On leu donna des armes de la première guerre mondiale (pas automatiques) qui consistaient à faire une manœuvre qui prenait au moins 30 secondes avant de tirer.

LE GRAND FRÈRE PAR LA FORCE NINJA ÉTAIT OBLIGE DE RENTRER DANS LA DANSE.

Comme en 1959, le grand Frère était obligé de rentrer dans la danse pour tenter de remettre de l’ordre mais au même moment Sassou, par l’allié français, recevait les renforts tout azimut : armes et troupes de plus de 17 pays : des mercenaires recrutés ça et là pour en finir avec le Pouvoir légal. C’est vraiment criminel et on ne peut imaginer un homme aussi prédateur faire ça à son propre pays ; le faire envahir par des troupes étrangères rien que pour son ego. C’était la France qui négociait tout cela. Le Président Jacques Chirac était à tous les fronts. Il s’en était d’ailleurs venté le 30 juillet 1998 à Luanda en Angola que c’était lui qui avait demandé à l’Angola d’intervenir aux côté de Sassou Nguesso pour remettre de l’ordre. On ne sait quel ordre. Et cet ordre, aujourd’hui est bien visible sur l’ensemble du Territoire national.

La pression était telle que sous-armées les Ninjas malgré la bonne volonté de se battre, ne pouvaient pas car se trouvant devant l’ennemi sérieusement bien armé. Et le Pouvoir notamment la bande des Moungounga-Nkombo, Moukouéké, Mbéri ne voulant pas voir les Ninjas faire arrêter les hostilités, que quelque part certains apparatchiks entretenaient auprès de Sassou Nguesso (Mbéri le ministre de l’Intérieur) qui jouait au double jeu de la tortue, d’un côté la carapace, de l’autre la carapace).

Pourquoi, parce que celui qui arrêterai cette guerre gagnerait les élections qui étaient prévues cette année là et qui vont être arrêtées par le coup d’Etat de Sassou. En un mot, le grand Frère (le Pool) est toujours obligé de rentrer dans la danse que ce soit en 1959 qu’en 1997 pour tenter de mener sur la bonne voie une partie de notre République, toujours aux prises à régler les problèmes de la Nation par les armes. Et curieusement, un règlement des comptes entre deux alliés qui s’aiment et s’entre-déchirent.

Aujourd’hui, si on veut aller de l’avant, si on veut aider notre pays à avancer, il y a des alliances ; même tacites qui doivent être dénoncées car elles sont comme la peste. Elles amènent les larmes et le sang.

-LA REVOLUTION DES QUATRE MEMBRES DU CORPS.
Pour les gens de mon âge qui sont allés jusqu’en classe de CM2, ils ont dû lire le texte dans : Les lectures vivantes :

LA RÉVOLUTION DES QUATRE MEMBRES DU CORPS : LA BOUCHE : LES DENTS, LA LANGUE, LES MAINS CONTRE LE VENTRE.

Les mains, la bouche avec ses dents et sa langue trouvèrent qu’ils en avaient assez de travailler pour un fainéant qu’était le ventre. Pour les trois membres, après concertation, ils refusèrent dorénavant de travailler pour le ventre parce qu’ils le trouvaient trop paresseux, fainéant. Alors, ils décidèrent de ne plus lui envoyer de la nourriture. Ils n’imaginèrent pas les conséquences. Les mains refusaient de jouer leur partition, c’est-à-dire envoyer la nourriture dans la bouche. La bouche aussi à travers ses dents et la langue refusèrent d’en faire autant.

C’était la révolution totale. Plus personne ne faisait plus rien. C’était carrément la révolution. 1- 2-3 –4 voire 5 jours et les membres révolutionnaires commençaient à s’affaiblir. Les mains commençaient à trembler. La bouche commençait à zozoter, comme après un bain bien froid. Ils commençaient à se demander ce qui se passait. Et au fur et mesure que les jours passaient, tout le corps s’affaiblissait. Ils n’arrivaient plus à marcher, les mains avaient du mal à tenir ou prendre quelque chose ; lourde ou pas.

Finalement, ils avaient tous compris que la faute revenait à tout le monde. Que leur révolution n’arrangeait pas les choses et pour les bras, la bouche et ses dents et langue et finalement le ventre n’était ni plus, ni moins qu’un enregistreur qui, par la suite distribuait le tout à tout le monde pour qu’ils tiennent et deviennent forts. En conclusion : Ils sont tous complémentaires ; interdépendants. L’un ne pouvant pas sans l’autre.

LE CONGO. BRAZZAVILLE ET LE POOL.

« Un singe qui ne peut pas attraper un fruit qu’il convoite tant, qu’il veut à tous les prix mais sait qu’il ne peut pas l’avoir. Il va dire aux autres, qui eux peuvent l’avoir : « qu’il est amer ». Voilà le Pool. Cependant beaucoup de voix concordantes disent le contraire. Tenez : écoutant ce Frère du Nord, membre du PCT nous donner son point de vue sur le sujet.

DÉCLARATION DU DÉPUTE DU PCT EKONDY A L’ASSEMBLÉE NATIONALE LE 16 OCTOBRE 2016 SUR LE DOSSIER DU POOL.

« J’aimerais commencer mon propos, dire à ce que d’aucuns n’ont jamais dit ou ne disent jamais assez dans ce pays au sujet du Pool. Le Pool, Camarade Président, a toujours été et reste l’âme du Congo. Depuis les origines de ce pays. Le Congo est né avec le Pool. Et la grandeur et la gloire du Congo se confondent avec celles du POOL.

Le Pool avait tout donné parce que le sang de ses dignes fils qui ont porté en premier le flambeau de notre indépendance. Les fils du Pool ont fait vibrer pendant longtemps notre identité dans beaucoup de domaines : le domaine des arts, de la culture, du sport, de la science, de la politique, de l’économie et des finances.

Et le Pool a toujours été considéré comme le quartier latin du Congo : la SORBONNE du Congo même de l’Afrique centrale et de l’AEF. Et lorsque la capitale du Congo a été transférée dans le Pool, à Brazzaville capitale politique, carrefour économique, capitale intellectuelle et culturelle avec ses infrastructures : ses immeubles, ses universités … Bref, toute la vie du Congo se joue au Pool.

Et le Pool n’appartient plus aux seuls natifs du Pool. Chacun de nous, même vous, camarade Président, vous êtes devenu une partie du Pool. C’est sur le pool que nous construisons tous notre vie et nous sommes condamnés jusqu’à la fin de nos jours. Personne parmi nous dans cette salle n’ira faire sa vie ailleurs. Et devant Dieu, c’est une grande grâce de recevoir le reste du monde chez soi et ce n’est pas une malédiction ; c’est au contraire un honneur de porter les autres chez soi ».

Le Pool à mon avis est le département le plus ouvert que le (KOUILOU), porter historiquement l’incarnation, je vais dire, historiquement parlant, « incarner le vivre ensemble. ».

Et la République devrait se montrer très généreuse vis-à-vis du Pool.

Le Pool a beaucoup mérité et a rempilé ». Deux Présidents de la République, et même Trois dont le Commandant Mountsaka qui a assumé l’intérim de l’Etat entre les Présidents Youlou et Massamba-Débat. 4 Premiers ministres et 56 ministres ; 4 Généraux, 6 Prélats, Ambassadeurs, Conseillers etc…. Députés » …….
Déclaration du Député EKONDY (Membre du PCT (Assemblée Nationale 16 octobre 2016)

Qui dit mieux dans cette reconnaissance tout particulière ?
Même pas le Président Pascal Lissouba qui lui, n’avait donné aucun détail le 26 août 1996 : « Le Pool est la locomotive du Congo).

Pourquoi ne veut-on pas que ce fruit ne profite à personne. Ils préfèrent le perdre tous. Il ne doit à aucun cas, profiter à personne. Il y a là, la haine, la jalousie, la frustration et la convoitise. Ca s’appelle la mauvaise foi, la rancœur, le mauvais cœur ; un ressentiment tenace, de l’amertume que l’on garde après une injustice. Au Pool, on appelle cela :

« TCHINFUNIA » (mauvais cœur).

Aussi paradoxalement que l’on puisse l’imaginer, toutes les régions militent pour que le Pool ne vienne pas ou ne revienne plus aux affaires de la République. Pour eux, le Pool aux affaires, les arrivistes n’auront plus leur place. La situation que nous vivons au Congo arrange tous ceux-là qui sont nuls. Ils y trouvent leurs comptes. Mais pas notre peuple qui souffre de leur incurie, de leur nullité à ne savoir rien imaginer.

Toutes les régions travaillent contre le Pool malgré que tout le monde reconnait que sans le Pool rien, mais alors rien ne peut fonctionner. Cependant toutes les régions du Sud au Nord, de l’Est à l’Ouest travaillent pour que le Pool reste cantonné là il est là. Il ne doit pas vite revenir au Pouvoir. Pourtant et c’est tout le paradoxe, quand le Pool tousse, c’est toute la République qui éternue. On sait que quand le Pool est au Pouvoir, c’est tout le monde qui est content. Tout fonctionne :

l’ECOLE, la SANTE, la CULTURE, L’ECONOMIE, les FINANCES, la POLITIQUE, les SCIENCES etc…..

ET SI COMME EN 1991 AVEC LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE LA SOLUTION VENAIT DU PRAGMATISME DE MOUDILOU ?

-LE COLLIBRI.

Nous sommes toujours au Congo où depuis 20 ans déjà, notre peuple vit le martyr. Il s’est retrouvé devant un pouvoir aveugle et inhumain ; avec un chef de fil le plus menteur que notre République connaisse depuis 57 ans. Aujourd’hui, on ne sait même plus comment faire pour s’accaparer de la bonne marche de notre Etat. Nous sommes dépourvus de toutes solutions capables de relever les défis. Ils sont complètement désarmés, ne sachant plus quoi faire et d’autres de penser qu’il faut simplement laisser faire jusqu’à ce que Dieu pourvoie. C’est impossible de regarder faire sans réagir. C’est une véritable non assistance à population en danger. C’est pourquoi :

A l’instar de ce colibri, un des oiseaux les plus minuscules au monde. Il vit dans les climats tropicaux. Nous sommes dans la jungle qui prend feu. Evidemment, tous les animaux s’en fuient de partout et foncent vers la mer. Les oiseaux en font autant. Ils fuient les grandes flammes qui brûlent tout sur leur passage. Ils courent vers la mer pour aller se mettre à l’abri des feux et des flammes. Mais monsieur Colibri n’est pas content. Avec son bec, il essaie de recueillir une goutte d’eau et repart à l’assaut pour tenter d’aller éteindre les flammes qui se moquent de son geste. Même les animaux se mettent à ricaner ; le traitant de tous les noms.

Mais lui ‘en moquaient éperdument. Il voulait à tous prix tenter d’aller éteindre ces hautes flammes. Un, deux, trois, quatre voire cinq tours et il finit par s’épuiser et se brûler, sérieusement atteint. Il tombe nez à nez avec les lions et les tigres qui se moquaient de lui en l’interpellant : « petit colibri, tu croyais vraiment que tu aurais réussi à éteindre ces hautes flammes ? ». Ne pouvant plus tenir tellement qu’il est brûlé et avant de sombrer, il leur répondit : « Je sais que je ne pouvais pas éteindre ces hautes flammes. Mais pour moi, l’essentiel était d’avoir tenté, d’avoir pris ma part ».

Et MOUDILOU de vous dire : « Et si la solution pouvait venir de lui comme en 1991 lors de la Conférence Nationale Souveraine ?

QUI SOUFFRE AUJOURD’HUI DE CES CALCULS MACHIAVÉLIQUES, DE CETTE VISION SATANIQUE ? LES SEULS FILS DU POOL QUE VOUS NE VOULEZ PAS REVOIR OU TOUTE LA POPULATION CONGOLAISE ? LA RÉPONSE, NOUS LA VIVONS TOUS.

Que ce soient les coalitions de dépit qui se font et se défont au niveau national ; que ce soit cette Révolution que les quatre membres du corps peuvent ensemble décider pour pensent-ils punir le ventre ; il y a une seule chose concrète qui vaille :

L’UNITE ET LA CLAIRVOYANCE ! Sinon, comme nous le vivons aujourd’hui, personne n’est épargnée et ne sera épargnée des conséquences d’un complot contre le Pool qui est finalement un boomerang, un boulet et un couteau à double tranchant, blessant même tous ses porteurs. Alors la sagesse nous recommande tous, à beaucoup plus de sagesse, de ressaisissement et de savoir revenir à la bifurcation pour retrouver la raison. Il est impératif et s’impose !

J’ai parlé !

A Paris le 16 septembre 2017.

Tony Gilbert MOUDILOU.