Par TONY GILBERT MOUDILOU
SASSOU NGUESSO : PSYCHOPATHE OU ROBOT BARBOUZARD DE FABRICATION FRANÇAISE ?
« SECRET DÉFENSE »
Objet : identifier qui est vraiment Dénis Sassou Nguesso : Une création néfaste de la colonisation ? Un simple robot fabriqué et monté par le colonisateur pour nuire le peuple congolais et privilégier ses intérêts ?
Sassou Nguesso a menti toute sa vie sur tout son parcours : sur son âge, sur son cursus.
Sur son âge : Il a changé son âge pour cacher sa vie antérieure. Il dit qu’il a 72 ans. Il est allé à l’armée dès 1960. Il ne pouvait avoir moins de 21 ans qui était l’âge affiliée à la majorité. C’est seulement sous la présidence du Président Valéry Giscard d’Estaing que l’âge majoritaire a été ramené à 18 ans. On suppose qu’il avait au moins 21 voire plus puisque nous étions sous la colonisation donc soumis au même régime qu’en France. Plus 59 ans ça nous donne au moins 79 ans. Mon grand frère qui avait enseigné avec sa femme m’a toujours dit que quand il venait draguer Antoinette sa sœur aînée, il avait au moins 6 ans d’écart avec sa dulcinée qui a aujourd’hui 75 ans passés. Et mon grand Frère qui était le plus jeune d’entre eux a aujourd’hui 73 ans. Alors pourquoi Sassou Nguesso ment-il le peuple congolais ? Que cache ce mensonge sans importance ?
Sur son cursus : Celui-ci n’est pas normal ; sinon atypique et c’est le plus abracadabrantesque, le plus absurde, le plus incohérent, le plus extravagant, le plus incertain qu’on ait croisé sur ses chemins. On ne sait pas avec exactitude où a-t-il fait ses études primaires. Il dit à Edou. C’est faux car à la période où il est né, il n’y avait que des singes se pavanaient dans les cours et les forêts. Il n’y avait aucune Ecole dans ce petit patelin de 15 personnes. L’Ecole était à Fort-Rousset. Or lui dit qu’il y est allé à partir du Collège. Entre temps, était-il dans les forêts avec les singes alors ?
Il dit qu’ensuite, il est allé à Mbounda près de Dolisie pour sa formation en tant qu’Instituteur adjoint. Et avec quel niveau scolaire ? Et combien d’années y a-t-il passées ? Et tout de suite le voilà devenu ou militaire ou policier car on ne sait pas exactement. Ensuite, le voilà sauter de branche en branche comme ses frères singes de la forêt équatoriale et le voilà devenu Général d’Armées. Alors qu’il n’était passé par aucune Ecole militaire. On ne l’avait jamais vu dans notre célébrissime Ecole Leclerc qui a tant formé nos élites. J’y étais allé interroger les tables-bancs pour savoir si celles-ci se rappellent avoir vu se poser sur elles, les fesses d’un certain atypique Sassou Nguesso ? Niet, me répondirent-elles toutes en chœur. Elles ne l’avaient jamais vu ni entendu dire.
Cependant ces supérieurs les vrais GÉNÉRAUX David MOUTSAKA et Félix MOUZABAKANI se rappellent avoir connu un certain Aspirant quand il est revenu d’Algérie où il était allé apprendre comment égorge-t-on les gens. Parce que là-bas, évidemment, il avait participé au traquage des nationalistes du FLN qui se battaient pour leur indépendance ; comme pour ceux de l’UPC au Cameroun.
Et comme un cheveu qui vous tombe dans la soupe, les congolais ont vu tomber dans leurs maisons, familles : leur pays un fou dangereux formé, on ne sait où et pourquoi, semer des troubles partout et finalement s’imposer à eux comme le plus grand bourreau de leur pays. Nous allons voir ensemble, comment cela était-il arrivé.
Le fouineur, l’investigateur, l’enquêteur documentariste et historien ; l’Avocat qui avait été formé pour. Après ses enquêtes, il vous livre ici ses conclusions qui ne sont qu’exhaustives. Bonne lecture !
INTRODUCTION :
Définissons tout d’abord ce qu’est-ce qu’un légionnaire ? C’est quelqu’un qui exerce ; un soldat dans la légion étrangère. Une personne quelconque : un truand, un assassin, un tueur, venu de n’importe où dans le monde et qui rentre dans cette Armée appelée : Légion étrangère et dont on falsifie l’identité. On change tout sauf le sexe et la couleur. Sinon du nom, de l’âge, des noms des parents jusqu’au pays, on change tout. Et on devient une personne neuve, anonyme qui se retrouve avec une nouvelle identité. Y vont s’y engouffrer ; tous les voyous du monde qui ont commis des crimes, des génocides ou tout acte délictueux ainsi que les personnes normales.
Un mercenaire : Un mercenaire est un combattant étranger. A l’image du légionnaire, le mercenaire garde toute son identité d’origine. On le recrute dans le pays en conflit ou à l’étranger. Ici l’avantage, c’est la rémunération. On est payé à un prix coûtant nettement supérieur au militaire qui lui aussi se retrouve avec lui au front. Les Conventions de Genève définissent les critères. –Etre spécialement recruté pour combattre dans un conflit. – Prendre ou tenter de prendre une part directe aux hostilités, en vue d’obtenir un avantage personnel ou une rémunération nettement supérieure à celles des combattants réguliers. Il ne faut pas avoir été envoyé en mission officielle par un Etat.
Ce qui les identifie, les rapproche, c’est leur comportement amoral. Ils sont acculturés militairement. Quand ils arrivent sur le terrain, ils ont une façon de se comporter qui sort carrément du cadre militaire. Ils brûlent, violent et tuent tout sur leur passage : bébés, vieillards, femmes, invalides. Quant même que les vrais militaires font la même chose aujourd’hui. A l’instar de nos voyous Mbochis qui, militairement comme économiquement et financièrement, partout où ils passent ils se comportent en véritables salauds, en mercenaires qui volent, pillent et détournent tout. D’où leur expulsion de la Centrafrique l’été dernier par l’ONU de notre contingent dirigé par le Caporal Général MOKOKO.
Si des Secrets sont souvent estampillés de cachet portant la mention : « Très confidentiel », le nôtre porte la mention : « SECRET DÉFENSE » Et vous allez comprendre pourquoi. Accrochez-vous !
En politique, on y arrive souvent par conviction et selon un parcours qui part du militantisme de base jusqu’à gravir les échelons à force des choses et selon le contexte. Si celui dont nous allons parler ici et maintenant dans cet exposé ; celui qui préoccupe nos nuits et nos jours. Hante notre sommeil dans des nuits souvent saccadées, agitées et préoccupantes : celui-ci rentre dans notre logique. Il s’agit de Monsieur Dénis Sassou Nguesso qui a toujours accédé à toutes ses fonctions par effraction. Il n’a jamais été élu ; même pas par son propre ombre. Il connait le parcours le plus atypique qui soit pour un homme de cette taille qui se dit politicien et cependant, ne répond d’aucune logique politique.
L’effraction, toujours l’effraction. Le sang, toujours le sang. Comment un individu de cette espèce peut-il continuer à se prendre pour le plus futé, le plus malin, le plus habile, le plus combinard et le plus roublard du pays et même d’Afrique sans que personne ne détecte aucune faille ; qu’aucun congolais sur les 4 Millions que nous sommes, n’arrive à arrêter net son processus diabolique de démolisseur ; son parcours plus qu’étrange entaché d’interrogations, d’arrogance et de suspicions. En découvrir les failles sur son dispositif, son système, ses montages et ses trucages mis en place depuis plus de 8 décennies. Pourquoi le laisse-t-on faire sans lui opposer une toute petite résistance : notamment intellectuelle dont il ne maîtrise nullement ?
C’est d’ailleurs dans ce contexte nuageux, inextricable, insaisissable qui est même le secret de sa longévité que nous allons nous atteler pour voir et découvrir de quoi est-il conçu et que cache-t-il ? Nous sommes sur un champ politique tumultueux et parsemé de crocs-en-jambes. Tenez bon et suivez-moi car les moments sont importants. Il faut dénuder, l’imposteur, le manipulateur, l’escroc, le voleur, le psychopathe.
Cet homme dont beaucoup des congolais parlent sans vraiment trop bien le connaître. Oui les congolais ne connaissent pas leur prédateur, leur gangster, leur brigand bien aimé qui nous tue et nous vole. C’est le moment. Sassou Nguesso est et reste une véritable énigme, une bête sauvage, un vrai mystère dans son être car l’homme parle peu pour qu’autour d’une interview, un entretien, il puisse lâcher un mot, une anecdote qui peut éclairer un peuple ou un individu. Et Sassou Nguesso, depuis qu’il est né, n’a jamais accordé d’interviews, organisé de débats : en un mot : il n’a jamais parlé.
C’est un vrai « tchinkokoto » (le hanneton) dont on ne sait même pas comment respire-t-il si on n’ouvre pas ses ailes. Il a peur d’être confondu. Découvrir autour d’un contour quelconque une faille ou extraire une faute, un mot qu’il pourrait lâcher par inadvertance, par inattention et en extraire un contenu quelconque qui sortirait de son contexte. Ce qui pourrait nous révéler quoi que ce soit sur l’homme, nous éclairer. Mais de tout ça, il n’y a rien.
Est-il trop malin ou est-ce sur la dictée de ses mentors, ses Experts qui lui demandent à ne pas trop parler ? Car on remarquera qu’il entretient du reste une telle méfiance, qu’on se demande à quoi est dû cela ? En tout cas l’énigme de Dénis Sassou Nguesso reste entière, comme une véritable nébuleuse, un poison, un virus pire que celui du SIDA. Il vous pique comme s’il ne vous piquait, pas. Il vous tue comme s’il ne vous tuait pas. Pour ce faire, il aime pratiquer, ce que le cafard fait toujours quand il est devant sa victime : à savoir : « vous piquer toute innocence tout en vous éjectant une bonne pincée d’air frais pour ne pas ressentir le mal et mieux vous endormir» proverbe du Pool (Mpessé : kudia, kufula muéla). C’est un véritable « formoliste » patenté. Comme ferait cette grande berceuse maman qui : tout en chantonnant la belle mélodie : « fais dodo, bébé mon bien être, fais dodo maman est toujours là ! ». Sous cette belle chansonnette, les congolais continuent à dormir sans se réveiller.
QUI EST SASSOU NGUESSO A PROPREMENT PARLER ?
Quelqu’un qui se croit plus astucieux que l’ensemble du peuple congolais. Mais nous savons que : « Si malin a été et soit-il ; le lièvre a toujours fini par se faire prendre » dit un adage. Sassou Nguesso se croit plus malin mais c’est faux. Il n’a jamais été un vrai militaire, mais un mercenaire, un robot monté et fabriqué contre les congolais. Un soldat de la légion étrangère à qui on a crée une identité comme on monte les murs d’une maison. Il n’a aucun parcours militaire normal mais celui de mercenaire. Donc il ne peut pas se prévaloir des galons de Général qu’il porte au nom de notre pays. Parce que notre pays ne l’a formé dans aucune militaire comme il en a formés en Russie, de France, ou dans d’autres pays : Chine ou Cuba. Sassou Nguesso n’était jamais passé par aucun de ces pays. Si ce n’est de stages de 3 mois et le plus long qu’il a effectués en Afrique et un peu en France. Il n’est passé par aucune Ecole militaire qui l’a formé. Il a tout le long de son processus fait des petits stages de 3 voire 6 mois, le plus long.
Est-ce avec ça qu’on peut se prévaloir de Général ? Mes amis de tous les Services et des Armées sont tous catégoriques. Nous sommes devant un affabulateur, un imposteur, un bluffer, un bandit de grand chemin ; pire un robot, un mercenaire monté contre le peuple congolais. Et il n’est même pas congolais et j’attends à ce propos, de mes amis les informations les plus pointues à son sujet. Si Sassou Nguesso pense que je suis en train de le diffamer, qu’il me traîne devant les tribunaux et nous irons danser le vrai tango devant les juges : deux pas en avant trois pas en arrière.
Dénis Sassou Nguesso avait depuis sa naissance dérouté tout le monde, réussi à brouiller toutes les pistes conduisant à lui ; à sa personne. Tous ceux qui ont cherché à le connaître sont souvent désorientés ou les a tous tués car personne ne doit pas savoir ou qu’à partir d’eux, les congolais ne sachent pas. Si bien que personne ne sait et ne connaît avec exactitude le zombie.
Comme le fait le rat palmiste, le « Nkoumbi » (un gros rat terrien, Il creuse en même temps qu’il bouche son trou parcours pour désorienter ses poursuivants. On ne sait même pas de qui est-il né exactement. On connait sa mère mais scientifiquement pas son père. On ne connait même pas son vrai âge et sa date de naissance. C’est exactement comme ça que ça se passe à la Légion Étrangère. On brouille tout. Je ne veux pas sortir les photos qu’on m’a données pour la cause et le nom par lequel on l’avait toujours appelé. Et vu le contexte, nous avons bien voulu piquer sur le faux pour découvrir le vrai. Et dans une étude bien approfondie, nous vous livrons ici les quelques résultats de nos recherches. Ils restent exhaustifs. C’est pourquoi nous demandons à quiconque, qui a encore un brin de lumière sur l’identité du zombie à nous la mettre à notre disposition pour tenter de compléter le dossier. Car seul Dieu connait mieux le diable.
Ce personnage est le pire cauchemar que l’ensemble de notre peuple congolais n’a jamais connu et ne connaisse et qui se trouve être à la tête de notre pays depuis plus de 35 ans ; au pouvoir depuis le coup d’Etat du 31 juillet 1968 et donc depuis 51 ans.
QUI EST RÉELLEMENT LE ZOMBIE, LE ROBOT EN FACE DES CONGOLAIS RÉSIGNES ET DEVENUS AMORPHES, BLAFARDS, LIVIDES, DECONTENANCES, DÉLAVÉS ET DÉSORGANISÉS ?
Nous allons tenter, après différentes études approfondies vous esquisser la vraie identité du personnage en face de nous et du monde. Si l’Allemagne a eu son Hitler, le Chili son Pinochet, le Cambodge son Pol-Pot, l’Irak son Saddam Hussein, l’Ouganda son Idi Amin, la Centrafrique son Bokassa, la Roumanie son Ceausescu : nous Congolais de Brazzaville avons notre nébuleux gourou en la personne du burlesque et loufoque Sassou Nguesso.
QUI EST ET QUEL EST RÉELLEMENT LE PARCOURS DE CE VIL PERSONNAGE SASSOU NGUESSO ?
Officiellement il dit être né en « 1943 » à Edou dans la Cuvette Centre qui a pour capitale Owando. C’est là qu’il commença ses études pour ensuite aller les terminer à l’Ecole officielle de Fort Rousset aujourd’hui Owando. Il a le niveau de 3 ème. En 1956, il part pour Mbounda pour une formation à l’Ecole Normale Raymond Paillet afin de devenir Instituteur. C’est dans la localité de Dolisie dans le Sud du Congo, la région du Niari.
Nous sommes en octobre 1960. En attendant son affectation pour sa première année d’expérience d’enseignant, il est sélectionné pour faire partie d’une formation des sous-officiers (Sergent, aspirant) dans la localité de Bouar en Centrafrique et ce, sur une recommandation particulière, exclusive et expresse de son Professeur français M. Maurice SPINDLER, qui soit dit en passant, sera son Mentor, son Tuteur exclusif tout le long de son processus et séjour à Mbounda. C’est lui qui détecta en l’homme, les bonnes et mauvaises qualités qu’il a pour travailler ; plutôt pour en faire un bon robot pas pour le bien être de son pays d’origine le Congo, mais pour d’autres visions au nom d’un autre pays que le sien. C’est le même Maurice SPINDLER son tuteur agréé qui le conseilla à s’inscrire au catéchisme afin de se mettre en conformité avec la suite de ce qu’il va devenir et selon la morale du pays pour lequel il va travailler. Car à cette époque déjà, dans le Sud tous les élèves étaient chrétiens en rapport à ceux venant du Nord qui s’écroulaient encore dans les pratiques fétichistes. Le passage à l’église va lui permettre d’être en conformité, sur le même diapason que tous les autres élèves qui étaient chrétiens. Il sera baptisé et a sa première communion et de la profession de foi en février 1958.
Et pour revenir à son engagement au métier des armes, en 1960, il est affecté au 6 ème régiment (Régiment Inter Arme d’Afrique d’Outre-mer situé à Bouar, en Centrafrique. Il faut signaler que c’est là qu’il va faire la connaissance du célèbre et grandiloquent Général BIJART qui, une fois de plus, a reçu le signalement de l’homme par M. Maurice SPINDLER. C’est comme lors de mon passage à Bayardèle où des Professeurs comme Alexis Gabou, Zoubabela, Ganga Zanzou, Charles Assemekang etc… ces Professeur ont retenu ma personne à la place d’autres Etudiants plus brillants que moi. (ça c’est dans le cadre l’intelligence) Alors qu’il y avait les Senga-Bidié, Biahouila, Albertine Lipou-Massala, Albert Mabélé, Nguélé Lamyr, Massala, Pierre Auzone Julien Malanda qui brillaient des mille feux ; ou à Université Paris X Nanterre et mes Professeurs comme Jack Lang ou Jean Pierre Cot ou encore à Paris V Malakoff avec des Professeurs comme Hervé Cassan mon Directeur de Thèse, Pascal Chaignaux, Guy Fueur, Claude Cournot, Hakouany, Kavand etc…vont retenir mon attention. Toute cette pléthore de Professeurs dire de moi que j’étais un brillant et rarissime étudiant qu’ils n’aient vus et choisissent mon orientation qui fait de moi ce que je suis. C’est très important.
C’est de la même façon que le Président Marien Ngouabi qui n’avait jamais fait la seconde, la première et la Terminale, va se retrouver à la Fac des Sciences et préparer un DEA en physiques nucléaires, diplôme qui n’avait même pas homologué par l’Université parce que n’existant sur le répertoire de l’Université de Brazzaville.
Son séjour à Bouar durera de septembre 1960 à Décembre 1961. Il commença comme soldat de 2 ème classe. Ensuite il passera son Certificat d’aptitude technique (CAT1 et 2) nécessaire aux grades de Sergent. Oui Sergent. Il est toujours en Centrafrique et il ne mettra quasiment ses pieds au Congo Brazzaville d’où la méconnaissance particulière pour le plus grand nombre des congolais et ses compagnons d’armes de son statut de sous-officier pendant toute la période jusqu’en 1961. Il faut aussi rappeler que pendant cette période, il sera rejoint par Marien Ngouabi avec qui il participera à des expéditions criminelles au nom du colonialiste français à l’Ouest du Cameroun où sévissait la rébellion dans le contingent français chargé de réprimer la contestation de l’UPC. C‘est là-bas qu’il connut ses premiers crimes initiatiques. On sait ce qui s’y passait. On y coupait les têtes des résistants noirs camerounais par les militaires français et on les ramenait du Front en forme d’échantillon ou surtout de scoop. J’ai des livres avec ces photos qui vous étranglent le cœur. A la fin de 1961, il est sélectionné par ses supérieurs du régiment français alors que le Congo est déjà indépendant. Donc il doit faire partie des sous-officiers destinés à une formation d’officiers actifs ou de réserve à l’Ecole militaire de Chelcher en Algérie où la France formait déjà des officiers qui la remplaceraient dans ces nouveaux Etats devenus indépendants. Il est rejoint par deux autres collègues ; deux compatriotes qui sont : Innocent Mboungou et Barthélémy Kikadidi qui avait fait ses premières armes dans le contingent français pendant la campagne d’Indochine.
La formation à l’Ecole Interarmes de Cherchell en Algérie durera six (6) mois du 4 janvier au 9 juin 1962. Il fera partie des militaires qui firent beaucoup mal aux combattants du FLN qui se battaient pour leur indépendance. Il est de la promotion 203, du peloton 1962 (Promotion de l’Elève Officier André Esprit) élève tombé au Combat en avril de la même année dans la localité de Marachba. Lors de son séjour à l’Ecole, il était sous le commandement de Lord Bernachot qui d’ailleurs, n’assiste pas au dernier rassemblement de fin de la formation sur le Vercors qui eut lieu le 6 juin 1962. Il faut souligner que la formation à cette époque dans la formulation ne prenait pas compte de la discipline civile de doit, de sociologie, d’histoire, mais était basée sur les techniques de combats et la participation sur le terrain lors de la répression des combattants du FLN. C’est là qu’il apprendra les techniques de tortures et de subversion auprès des Généraux français de l’A.O.S dont l’expertise a été importée par lui dans son pays.
A l’issue de sa formation en Algérie, il rentre au Congo en juin 1962 avec les grades d’Aspirant avec certains autres officiers venus de France dont Jacques Joachim Yhombi Opango et Marien Ngouabi. Courant 1962, l’Armée congolaise ne comptait que près de 20 officiers dont les premiers d’entre eux, sont les deux capitaines Félix Mouzabakani et David Mountsaka qui sont restés colonels. L’aspirant qui conduisait le capitaine, à l’époque Chef d’Etat Major Général de l’Armée congolaise est devenu Général avant son chef toujours en fonction. « La souris ayant avalé l’éléphant autrement dit : l’aspirant est devenu Général avant son chef qu’il était conduisait dans sa jeep de commandement.
Comme il n’avait pas fini sa formation, l’aspirant Sassou Nguesso va repartir pour terminer sa formation à Saint-Maixent pour (3) trois malheureux mois afin de mieux mériter ses galons de sous-lieutenant. Quelques temps après son retour du stage, ce sont les trois journées 13-14 et 15 août 1963 qui vont voir la chute du Président Fulbert Youlou auxquelles il participera. Il est aux côtés des deux grands officiers cités plus haut. Avec l’arrivée du nouveau régime du Président Alphonse Massamba-Débat, il va une fois de plus être au cœur des réseaux d’informations politico-militaires puisqu’il est l’adjoint de Lt Akim Barthélémy Kikadidi au deuxième Bureau de l’armée (Services de Renseignements militaires). C’est là qu’il va apprendre le métier du Renseignement, connaître l’état de vie des militaires. Et c’est là aussi qu’il va manipuler la vie privée de ses Chefs hiérarchiques dont Yhombi, Marien Ngouabi etc…et de tous les congolais.
LE COUP D’ETAT DU 31 JUILLET 1968. ET SON PARCOURS AU SEIN DE LA POLITIQUE.
Dès que les Nordistes militaires arrivent au Pouvoir le 31 Juillet 1968, ils annoncent déjà les couleurs : « Le pouvoir est au bout du canon ». A ce sujet, les grands connaisseurs qui savent lire ce que les militaires savent et ne peuvent pas faire disent :
-CICÉRON : Avocat né en 106 avant Jésus Christ, pensait que la politique, on ne pouvait pas la confier aux hommes et femmes des armes. Jamais ceci ne pouvait pas être leur affaire. C’était fait (les politiciens) pour les Savants, les intelligences qui sont autres qu’égorgeurs. Une culture qui ne demande pas des connaissances mathématiques, juridiques, scientifiques, économiques etc…. Donc le militaire, ne peut pas faire la politique. C’est trop grand et trop important pour lui.
– GEORGES CLEMENCEAU : Né en 1841, homme d’Etat français, Président du Conseil, l’équivalent de Premier ministre aujourd’hui, fin stratège militaire, quand au début de la première guerre mondiale, l’Assemblée Nationale française va lui demander, exiger même de nommer un ministre de la Défense militaire, il va sursauter et crier du haut du estrade qu’il serait indécent, incestueux même de commettre une telle bévue. Car, selon lui, une personnalité qui avait beaucoup compté en France. Et le militaire ne peut être un politique, il ne peut pas la faire car ce n’est pas pour lui. C’est pour les savants, les intellectuels, des gens qui réfléchissent. Et il avait dit non car ça pouvait être un sacrilège, une fatwa (nommer un militaire à la politique).
-CHARLES DE GAULLE : Selon le Général Charles DE GAULLE que l’on ne présente plus ni en France, ni en Afrique et dans le monde entier, De Gaulle disait du militaire qu’il était lui-même que celui-ci n’a qu’un seul devoir dans sa vie, dès lors où il a choisi d’être militaire : OBÉIR ET OBÉIR seulement aux politiciens ; SERVIR et SERVIR seulement. Et pour lui, l’Armée, c’est-à-dire le militaire n’est fait que pour ces deux rôles. Un point, c’est tout. C’est la discipline et c’est tout ce que l’Armée maîtrise et doit savoir maîtriser : LA DISCIPLINE.
-LA GRECE : Dans ce qu’on appelait le Gouvernement des colonels : les militaires renversèrent le gouvernement civil. Et la Grèce connut en cet acte, le plus grand cahot politique de tous les temps que ce pays n’avait jamais connu. Alors, unanimement, les militaires démissionnèrent et remirent le pouvoir aux civils car ils venaient de comprendre, qu’ils n’étaient pas faits pour la politique.
EN AFRIQUE : SEULES DEUX ARMÉES L’ONT COMPRIS. L’armée Sénégalaise et Camerounaise. Voila pourquoi tout fonctionne bien dans ces deux pays où la discipline règne.
AU CONGO BRAZZAVILLE.
L’armée hier républicaine avec les Présidents de la République : Fulbert et Alphonse Massamba-Débat car c’est seulement à cette période là seulement que notre Armée était vraiment une armée républicaine. C’est avec les seuls Présidents qu’il y avait impartialité ; que les Présidents n’avaient jamais utilisé l’armée à leur profit parce que patrimoine du peuple congolais et au service des congolais. Avec les deux Présidents, l’Armée était à sa place et servait de rempart pour l’ensemble de la population congolaise. Mais pas ce qu’on avait vécu avec tous les autres Présidents qui ont suivi. Ils l’ont et l’avaient toujours tourné contre le peuple que celle-ci était censé protéger. Avec tous ces Présidents, notre Armée n’était plus congolaise mais une MILICE au Service de la région du Pouvoir ou du Margoulin Président d’une République en place. Une armée : une et indivisible qui ne peut pas tourner ses propres armes contre son propre peuple. Nous sommes là devant une véritable forfaiture. Au Congo depuis le 31 décembre 1969, notre Armée avait arrêté d’être « CONGOLAISE » mais régionale.
Quand elle est capable d’aller semer la mort contre ceux qu’elle est censée protéger, elle devient impartiale. Elle n’est plus nationale, observant une neutralité absolue et absolutoire devant le peuple de son pays. La plus à plaindre est celle dans les mains des Mbochi. Elle n’est ni plus ni moins qu’une Milice du Nord car jusqu’à ce jour, ils n’ont jamais compris que dans un pays, l’armée reste nationale. Composée des godillots, des gens ramenés tout droit du bord de l’Alima, sans aucune culture militaire, aucune éthique, ils se comportent en analphabètes militaires.
Demain il faut que cette milice reconnaisse ses responsabilités et toutes ses responsabilités devant tous les drames qu’elle a causées à notre population. Les politiciens, les Généraux répondront devant la nation et devant l’histoire. A ces godillots, il leur faut demain du courage, tout le courage pour répondre de leur forfaiture et de toute leur forfaiture devant l’histoire et devant les congolais car leur responsabilité est grande et ces officiers fêlons ne devraient pas être fiers du fait qu’ils aient laissé faire ou ont fait en tant qu’officiers supérieurs de la fameuse Armée devenue Milice car une vraie armée telle qu’elle était jusqu’en 1968 et telle qu’on la connait ailleurs ne se serait pas comportée de la sorte.
Avec le concept qui a consisté à dire que : « le Pouvoir est au bout du fusil » : tout avait été remis en cause. Tout a changé et compromis tout le reste avec cette milice. Comment faire passer les africains de la conscience collective ethnique à celle d’une nation unique dans le cadre des frontières d’un Etat moderne. Telle est la question que l’on peut se poser.
Quelle est la place de l’armée dans cette situation impensable si le PCT et Sassou Nguesso n’étaient pas soutenus par une armée régionalisée de l’officier jusqu’au petit soldat et dont les nominations des officiers se font de façon sectaire et complaisamment aux fins de soutenir le Pouvoir.
Au Congo, depuis 1969, notre armée avait cessé d’être nationale. Elle est Nordiste. L’exemple épatant est ce que nous avons vécu le 5 juin 1997 au camp de la Base aérienne où les commandos qui, dès que Sassou Nguesso a déclenché son coup d’Etat, tous les militaires Nordistes, soit 90 % qui peuplaient ce camps étaient tous partis armes à la main rejoindre le camp des putschistes : celui de Sassou Nguesso. Il n’y a là pas meilleur exemple que celui là pour démontrer que notre Armée n’est pas nationale mais régionale. Qu’elle n’est pas là au service de notre pays tout entier, mais d’une région et surtout au service d’un homme : Sassou Nguesso…..(A suivre)
Ne dites plus que nous ne savions pas. Vous savez maintenant. A vous de jouer !
J’ai parlé !
A Paris le 18 Janvier 2019.
Maître Tony Gilbert MOUDILOU.
Avocat Investigateur Judiciaire et Président de l’A.E.D.R.A.
(Agir pour des Espaces Démocratiques et Républicains en Afrique).