Quand Ndengué et ses sbires prennent une douche glacée des éléments de Ntumi

Après les événements de Nganga Lingolo, Diata et du quartier général de Guy-Brice Parfait Kolélas, les éléments de Jean-François Ndengué ont poussé le bouchon très loin en tentant de pénétrer chez Révérend Pasteur Ntumi, à Soumouna, où sont réunis des milliers d’adeptes.

On ne cessera de le dire que Ndengué a créé une milice armée à la solde du pouvoir. Ce sont des civils bien connus de la population qui réalisent des missions suicidaires telles que torture et assassinats systématiques. Habillés en tenue officielle de la force publique, cagoulés, ce sont des chiens de chasse de l’un des accusés de l’affaire encore pendante des disparus du Beach, le nommé Jean-François Ndengué.

N’ayant pas trouvé de griefs sur le général Jean-Marie Michel Mokoko accusé à tort de vouloir renverser le président mal élu Sassou-N’Guesso, Ndengué veut coute que coute voir le sang coulé dans le pays.

Avant-hier, il a envoyé des émissaires chez le délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre Frédéric Ntumi Bintsamou à Soumouna, sur la route de Kinkala, pour lui transmettre un message flou. Le protocole et la garde de ce dernier ayant jugé inopportun ces retrouvailles, n’ont pas introduit la délégation du général-chef milicien chez le pasteur Ntumi. Au retour de Soumouna, les émissaires de Ndengué, comme ils savent le faire, créent la psychose en racontant que le pasteur Ntumi aurait érigé des barricades sur la route nationale N° 1 à hauteur de Soumouna. Encore un autre mensonge distillé par Jean-François Ndengué pour justifier ses futurs actes de violences à l’endroit du pacifique et inoffensif Ntumi qui, depuis quelques années, a décidé de vivre retranché entre Soumouna, Mayama et ailleurs pour ne pas tomber dans les pièges de Ndengué.

Les actes sataniques de ce dernier se sont encore manifestés hier à l’endroit de l’avocat Massengo Thiassé, l’un des proches du général Jean-Marie Michel Mokoko. Sa résidence de Mayanga dans le (9è arrondissement) Madibou, a été saccagée par des pseudos « policiers » cagoulés mais en réalité ses miliciens qui sont des ramassis des voleurs, karatékas, assassins, bref, bandits de grand chemin. Dans le même allant, René Serge Blanchard Oba a été interpellé à la Direction de la police judiciaire (DPJ) sous prétexte qu’il s’apprêtait avec André Okombi Salissa à manipuler les différents syndicalistes et recruter des gens pour une insurrection. Nous espérons que la perquisition prévue chez Blanchard Oba se fera selon les règles de l’art.  Ces bandits armés sous l’encadrement d’un Directeur général de la police ne devraient pas être appelés auxiliaires de police parce qu’ils sont cités dans plusieurs actes d’assassinats et criminels. Il sera difficile de redresser le niveau très haut de barbarie qu’atteints certains dirigeants congolais, en tête de liste, Jean-François Ndengué. Ce chef d’orchestre plus barbare qu’un brigadier de police et moins compétent qu’un soldat de 2è classe. En définitive, l’Union européenne doit se préparer à recevoir des immigrés congolais dans les mois à venir, parce qu’il ne fait plus beau-vivre au Congo. Les libertés fondamentales sont bafouées et les militants des partis politiques de l’Opposition traqués et jetés en prison sans motifs clairement avoués. André Okombi Salissa a eu raison de classer le Congo parmi les pays les plus dictatoriaux et les plus barbares du Monde. Si sous d’autres cieux, les populations sont rassurées par la force publique, au Congo, c’est tout à fait le contraire. Le Directeur général de la police, le général Jean-François Ndengué entretient un climat de terreur, provoque et incite à la violence et au déclenchement d’un conflit armé depuis la victoire volée de son mentor Denis Sassou-N’Guesso à la présidentielle du 20 mars 2016.

Si Denis Sassou-N’Guesso ne veut pas subir le sort de l’Abbé Fulbert Youlou qui caressait Nzalakanda dans le sens du poil, il devrait faire sauter Jean François Ndengué et tous les autres voyous qui tirent le Congo vers le bas.

Par :  Ghys Fortuné DOMBE BEMBA