Denis Sassou Nguesso n’a jamais été un homme d’honneur. Quand on connaît son parcours, on ne peut pas se permettre de dire que Denis Sassou Nguesso est un homme d’honneur.
Savez-vous pourquoi Marien Ngouabi était resté commandant alors qu’il était le commandant en chef des armées et le Président de la République ? Il nommait d’autres, comme Joachim Yhombi Opangault, au grade de colonel alors qu’il était lui-même commandant.
Marien Ngouabi avait été nommé commandant par le Président Massamba-Débat et parce qu’il était un homme d’honneur, il ne concevait pas qu’un militaire, un vrai, puisse se nommer lui-même à un grade.
Et qu’a fait l’officier de réserve Denis Sassou Nguesso une fois devenu Président de la République ? Eh bien, il s’est auto-proclamé « Général d’armée ». Et Dieu sait que ce n’est pas sans en avoir été vivement déconseillé par certains officiers dignes de ce nom, car le grade, quel qu’il soit, est une question d’honneur pour un militaire.
Mais comme il y a toujours des vils lécheurs de bottes, des hommes du déshonneur comme lui-même, à l’instar de Norbert Dabira, Denis Sassou Nguesso s’est auto-proclamé « Général d’armée » (et en récompense pour son soutien Dabira sera fait lui aussi Général, surtout Sassou était également l’amant de sa sœur). Où est donc le Denis Sassou Nguesso honneur ?
Lorsqu’on est un homme complexé et un tricheur-né comme c’est le cas de Denis Sassou Nguesso, on ne peut pas être un homme d’honneur. Et pour cause, à 75 ans (car en vérité il est né en 1941), il ne se gène pas de bomber le torse face à des petits enfants de 25, 30 ans en conseil des ministres. Où est donc le Denis Sassou Nguesso honneur ?
Pour bien éclairer le monde entier sur le vrai visage de ce piètre personnage, je ferai bientôt une interview très très détaillée sur la face cachée de son parcours et je ferai toute la lumière, y compris sur l’épisode de mars 1977. Il n’est pas exclus que j’écrive même un livre sur ce sujet.
Je parlerai des épurations de 1973 organisées par ce piètre militaire afin d’écarter les meilleurs, les vrais, les bons militaires de l’armée (au motif farfelu d’affairisme). Comme chacun peut l’imaginer aisément, ce sont surtout les fils du Pool qui ont payé le lourd tribu (hormis quelques rares officiers du nord comme BILISSOR, les officiers du Pool ont été les plus nombreux à avoir été épurés de l’armée et chacun peut imaginer qui était à la manœuvre)
Je parlerai de la peur bleue qu’avait Sassou d’Apanga (La Masse), un militaire, un vrai, un homme d’honneur, un brave fils de la Cuvette. J’expliquerai comment Sassou l’avait fait tuer par un soi-disant fou.
Je parlerai d’OKondza, le seul officier congolais a avoir obtenu la médaille de guerre décernée par la France ; il s’agit là encore d’un digne fils de la Cuvette-Ouest.
Je parlerai des raisons (les causes profondes) qui avaient conduit Yhombi, Anga, Sassou et autres à assassiner Ngouabi.
Je parlerai de la réunion secrète au cours de laquelle il avait décidé de placer Yhombi à la tête du CMP (ils étaient 3, à savoir Sassou, Yhombi et Ebaka, et s’étaient retrouvés chez Sassou)
J’expliquerai comment Aboya, Engobo et autres avaient failli allumer Sassou pendant les obsèques de Ngouabi, le suspectant de ne pas vouloir respecter cet accord passé avec Yhombi et Ebaka (Yhombi et sa bande avaient très pris le fait que ce soit Sassou et non Yhombi, qui avait reçu le président tchadien Félix Malloum lors des obsèques de Ngouabi)
J’expliquerai comment Yhombi a joué de la fibre tribale pour détourner Marie Noélle, qui est devenue son épouse et qui n’était autre que la copine de David Mountsaka
Je parlerai des personnes qui avaient dirigé les pelotons d’exécution du Caporal-Chef Ontsou, du Président Massamba-Débat…, sur ordre de Joachim Yhombi Opangault et Denis Sassou Nguesso
Je parlerai des vraies raisons de la colère et la démission du Colonel Gaston Eyabo contre Sassou et Yhombi suite à cette exécution précitée de Ontsou alors qu’il devait être attendu sur procès-verbal par la commission dirigée par ce dernier.
Je parlerai du rôle de Bonaventure Engobo (un très proche de Diawara) qui a toujours nagé dans des eaux troubles depuis les années 70, passant tour à tour chez Diawara, Ngouabi, Yhombi et Sassou
J’expliquerai le plan B qui était prévu au cas où le 18 mars 1977 l’assassinat de Marien Ngouabi venait à échouer (j’expliquerai pourquoi Yhombi se trouvait dans son village et où il était censé aller se réfugier au cas où ça tournait mal le 18 mars et j’expliquerai les raisons de la présence d’un chauffeur français qui était resté posté devant la paierie de France non loin du fameux hôtel le Mistral)
J’expliquerai comment Henri Lopes alors ministre des finances avait alerté Joachim Yhombi Opangault alors Président de la République sur ses abus et le rôle joué par le capitaine Melengué pour vider le Trésor Public alors que les salaires, les pensions des rétaités et les bourses des étudiants n’étaient plus payés.
J’expliquerai comment Yhombi avait laissé une grosse dette auprès de magasins diplomatiques à Moscou après son passage au poste d’attaché militaire à l’ambassade du Congo à Moscou sous l’ère Massamba-Débat. C’est à cela qu’il (Joachim Yhombi Opangault) doit sa triste réputation de « champagnard ». Et j’expliquerai comment s’y était-il pris pour contourner ses problèmes financiers (à chaque fin du mois il sortait avec un bulletin nul) dus au fait qu’il devait rembourser une partie de cette dette (l’autre partie ayant été remboursée par Ngouabi qui l’avait fait revenir au pays après son arrivée au pouvoir) en mettant un place un système mafieux de prêts pour spolier les militaires avec la complicité de l’intendant payeur général, le capitaine Kindou et l’homme d’affaires Juton.
J’expliquerai comment Joachim Yhombi Opangault avait fait couler le CMRC.
J’expliquerai pourquoi Sassou avait gardé une dent tenace contre Pierre Anga, surtout après le saut maintien (saut para qui avait été organisé par Ngouabi sur instance d’Anga, en 1974, et qui avait mis à nu l’inaptitude de Sassou, lequel se fracassa au sol et amené d’urgence à l’hôpital militaire puis envoyé d’urgence en RDA ex-(Allemagne de l’est) pour y être soigné durant 6 longs mois, laissant l’intérim de la direction du corps à Jacques Yvon Ndolou).
J’expliquerai comment Sassou avait échappé par deux fois aux pièges que lui avait tendus Joachim Yhombi Opangault pour l’évincer du CMP (d’abord lors d’un conseil de ministres tenu à Impfondo où sur les conseils avisés de personnes que je connais bien, Sassou avait refusé de s’y rendre, puis lors d’une réunion du CMP à Brazzaville où il sera cette fois-là sauvé par Louis Sylvain Goma. Ce jour-là, son petit Florent Ntsiba pleurait presque dans la salle. Sasou le gros trouillard qui bombe le torse aujourd’hui en se prenant pour un dur à cuir, s’y rendra last-minute et la peur au ventre accompagné d’Akouala et Mazaombé)
J’expliquerai quel était le plan B en cas d’échec de son coup d’état du 5 février 1979 contre Yhombi.
Bref, je ferai toute la lumière sur le parcours de ce piètre personnage qu’est Denis Sassou Nguesso et qui veut se prendre aujourd’hui pour un dieu.
Bienvenu MABILEMONO