La visite-éclair du Ministre congolais des affaires étrangères à Bujumbura (BURUNDI) suscite beaucoup d’interrogation auprès de plusieurs observateurs internationaux notamment ceux qui suivent de près la situation politique du Congo Brazzaville.
En effet, le tristement célèbre et contesté président autoproclamé de la république du BURUNDI Monsieur Pierre Nkurunziza a plongé son pays dans une vague de contestation, marquée par une répression de plus en plus violente. Ces répressions ont fait plus de 80 morts et environ 150 000 personnes ont fui vers les pays voisins. Cet ancien rebelle hutu, dont la mouvance est aujourd’hui au pouvoir est un homme impitoyable, corrompu, répressif.
Les ONG des droits de l’Homme n’hésitent pas à penser que « Le Burundi a sombré dans la violence, l’autoritarisme, l’arbitraire et l’impunité. Les forces de sécurité et leurs forces supplétives ont reçu l’autorisation de tuer, torturer et faire disparaître les opposants présumés au régime. Les espaces de libertés ont été drastiquement réduits, et la société civile indépendante ainsi que les médias sont muselés. Tel est le tragique bilan de Pierre Nkurunziza, un an après sa réélection contestée à la présidence de la République du Burundi », a déclaré Karim Lahidji, président de la FIDH.
Alors on se demande que peut bien vouloir aller chercher chez un homme mis au banc des accusés par la communauté internationale le ministre congolais des affaires étrangères monsieur Jean-Claude NGAKOSSO ?
Si aujourd’hui Pierre Nkurunziza peut se targuer d’avoir mis à genoux son peuple, son élection du 21 juillet n’en reste pas moins inconstitutionnel. C’est certainement cette propension à contraindre son peuple à se soumettre coute que coute aux décisions dictatoriales qui susciteraient les appétits du pouvoir de Brazzaville au point d’envoyer son ministre des affaires intérieures dans un plan marketing meurtrier.
Au regard de ce qui se passe dans le département du POOL, les militaires à la solde de Mr SASSOU auraient du mal à avancer dans la traque du révérend Pasteur NTUMI désigné de fait comme « le terroriste n°1 ». Habitué des coups tordus et assassinats, en tous genres, Sassou et sa bande seraient en train de mijoter quelque chose de louche. Selon une source proche du cabinet de Pierre Nkurunziza (le Président Burundais) un accord pour fournir des militaires dans le cadre d’un pseudo-échange de formation à la défense et sécurité entre les deux pays serait en voie d’être acté.
Cet accord cacherait en réalité l’envoi des mercenaires burundais en république du Congo pour porter mains fortes aux milices du pouvoir qui embourberaient dans le brasier du POOL. Sous le regard inquiet d’une société civile qui craint de voir le – mauvais – exemple burundais faire tache d’huile, Sassou ne s’embarrasse plus de protocoles, il envoie tous ses derniers fidèles à l’assaut de toutes aides multiformes mais surtout spécialisés en matière de guérilla.
Pierre Nkurunziza reste redevable à Sassou Nguesso qui lui a fait don de 20 milliards de F CFA (130 millions d’euros) (1) afin que ce dernier ait de quoi soudoyer les membres de la Commission électorale, armer sa milice, sa garde rapprochée et surtout corrompre les dirigeants du CNDD-FDD, son parti politique, et les membres du parlement. C’est grâce en partie, à cet argent que Nkurunziza aurait pu contenir la contestation et surtout corrompre plusieurs officiers qui se seraient par la suite livrés à un « nettoyage sanglant d’une abomination indescriptible » de toute l’opposition virulente.
Il se susurre dans les officines de MPILA que les milices de SASSOU attendraient impatiemment l’arrivée de ses mercenaires Burundais pour lancer l’offensive de la mort contre le révérend NTUMI, juste après les enterrements des soldats morts pour défendre un fauteuil ensanglanté.
Selon toujours notre source au Cabinet de Pierre Nkurunziza, ce dernier aurait déjà consenti à renvoyer l’ascenseur à Sassou Nguesso. Le ballet des avions transportant des militaires non identifiés serait observé à l’aéroport d’OLLOMBO. Aussi, Il a été fortement déconseillé aux services des renseignements et à la police de l’air et des frontières de contrôler les identités de toutes ces personnes entrant sur le territoire congolais.
L’entrée de façon anonyme cacherait bien, sans doute, quelque chose. Ces gens ne sont pas venus au Congo pour faire de l’agriculture à OYO ? Certains observateurs congolais le chuchotent que Mr 8% serait entrée dans une colère effrayante en apprenant la mort de tous ses soldats tués dans le POOL. Il veut absolument la tête de NTUMI quoi qu’il lui en coute. Tout congolais sait que SASSOU ne supporte pas la défaite ni encore moins l’humiliation, de surcroit, causée par un autre congolais.
Même, si il est connu que, la force d’un leader se mesure dans sa capacité à influencer les masses sans contrainte aucune, sans exercer sur ceux-ci aucune pression ni arrestation. Seulement Sassou n’est adoubé que par la contrainte et l’intimidation. C’est un homme désavoué livré à une matraque mensongère par ses proches.
Le revers subi dans le POOL, par ses sbires, lui a enlevé toute envie du sommeil. Il remuerait ciel et terre pour montrer aux yeux de ses pairs et de l’opinion internationale qu’il a toujours la maitrise de la situation. Le Congo, tout particulièrement le POOL risque de vivre des moments d’intenses violences dans les jours qui arrivent. Il y a de quoi redoubler de vigilance.
L’échec du repérage du lieu où se cacherait NTUMI par les moyens ultra-sophistiqué fournis par MOSCOU et la manipulation du peuple par le faux-décès de NTUMI ne laissent plus le choix à SASSOU de faire ce qui qu’il sait faire de mieux « assassiner les paisibles et innocentes du POOL » pour tenter de contraindre NTUMI à se dévoiler. Ou encore d’installer dans le pays une instabilité durable qui lui permettrait de gouverner par la force et non le droit. C’est un pourrissement calculé pour rendre toute la partie sud du pays dans une situation intenable.
C’est le but réel de tous ces déplacements de ces derniers carrés de fidèles qui courent à travers le monde en quête de crédibilité : l’armement et les mercenaires pour asseoir un pouvoir dont le fauteuil couve sous un feu de colère.
Les mercenaires Burundais arrivés sur le sol congolais sont des véritables brutes, des hommes dépourvus de toute humanité. Depuis la fin de la dernière campagne ( mars 2016) perdue par SASSOU, il a entrepris de mette en place une organisation ultra-radicale, dont la violence extrême est le leitmotiv : le terrorisme d’état envers le peuple. C’est une organisation qu’on peut aisément qualifié de prédatrice et sanguinaire. Sans solution politique, une force encore pire que le PCT ou le clan SASSOU émergera des ruines de ce qui restera du conflit qui nous ait imposé.
La véritable alternance ne se conjugue pas avec les mots du passé qui sonnent en boucle RÉGRESSION synonyme de médiocrité, violence, barbarie, amateurisme, sadisme, indifférence, égoïsme et absence de vision à long terme, clanisme …
Jean-Claude BERI
(1) http://www.27avril.com/blog/actualites/ailleurs-en-afrique/burundi-kagame-demande-a-sassou-nguesso-de-ne-plus-financer-nkurunziza-menace-2e-putsch-entree-en-action-dune-guerilla-dans-le-nord-ouest-du-pays