Réponse à  Antoine Malonga suite à ses propos injurieux  relayés par Digne Elvis Okombi Tsalissan  

tsalissan-278x300-4127753 Elvis Tsalissan OKOMBI travesti la vérité pour sauver ses mentors soupçonnés de vols et détournements

Par:  Jean-Claude BERI

Ces messieurs s’en prennent à DAC-E NEWS  suite à la publication des articles ci-dessous :

Demande de Révocation du Négociateur du Congo Brazzaville pour manquement éthique et illégitimité. Auteur Coordination SASSOUFIT
Congo-Brazzaville / Détournement des deniers publics : Le FMI doit interroger Jean-Jacques Bouya pour sa route imaginaire : Auteur LION DE MAKANDA
Le mal-être du CONGO-BRAZZAVILLE : le cancer généralisé de Sassou-Nguesso et son clan !
 Auteur : Gilbert Tony MOUDILOU

DAC–E- NEWS soutient toutes les approches politiques, économiques et financières qui puissent permettre au Congo-Brazzaville, de sortir de cette crise sans  précédent dont votre mentor Sassou-Nguesso et toute sa bande ont plongé le pays dans les profondeurs abyssales.

Ainsi, l’une des solutions est une nécessaire sortie alternance dans l’espoir d’une souhaitable alternative car quelques soient les remèdes que peuvent proposés le FMI, vous conviendrez que le mal doit être traité à la racine.

Il n’y a pas de pires aveugles comme vous, Digne Elvis Okombi Tsalissan et Thierry Moungalla, qui voulez continuer à fourvoyer les Congolais dans le mensonge. Il faut appartenir à une autre planète pour ne pas se rendre à l’évidence que toutes les politiques menées par Denis Sassou-Nguesso au Congo-Brazzaville, sous Sassou 1, 2, 3… n’ont été que des calamités pour notre pays.

Digne Elvis Okombi Tsalissan, ne ferez-vous pas mieux de vous contenter de votre rôle de cireur de pompes d’un pouvoir clanique, sanguinaire et criminel aux abois ?

Au regard de la crise multidimensionnelle actuelle que connaît le Congo-Brazzaville, Digne Elvis Okombi Tsalissan, pouvez-nous dire que Sassou-Nguesso est « Pona Ekolo » et que l’ensemble de son clan ont-ils bien œuvrés ?  Avez-vous de la compassion pour le peuple Congolais ?

Soyez juste avec vous-même avant de se lancer dans une série de diatribes d’insultes qui ne font que crédibiliser la nature de prédateurs économiques de votre clan au pouvoir que vous soutenez aveuglement. Seulement vous êtes mal placé pour venir nous faire la morale sur l’éthique de communication. Devrions-nous vous rappeler que vous n’êtes vous-même que des larbins béni-oui-oui du clan au pouvoir qui vous nourrit comme un chien obéissant à son maître. Et que la presse congolaise indépendante est muselée ne laissant libre court  qu’à une certaine presse libertine, partisane et vouée au culte du pouvoir en place.

Vous n’êtes que des personnes noyées dans une compromission indécente. Cette manière de vouloir noyer la vérité est malhonnête et met en péril la cohésion nationale, elle est indésirable, désagréable, elle inspire des mauvaises sensations à plus d’un congolais, par ce que déconnectée de tout souci de vérité. Cette façon de débattre est incompatible avec la description que les Congolais se font du débat politique entre congolais.

Nous pensons que l’exaltation d’un vrai débat suppose que la conscience des instigateurs de ces polémiques devrait se nourrir  d’une autodiscipline et du sérieux. Et non des contradictions engendrées par des contributions tendancieuses qui ne sont que plus au moins un appel au communautarisme primitif.

Elvis Talisman OKOMBI,  vous auriez eu l’occasion de vous faire discret. Car ce que vous soutenez là n’est tout simplement que de nauséabonds débats menés par d’emmerdeurs, d’égoïstes, de haineux, d’empêcheurs de cohésion nationale ; c’est de la mise en scène d’une fourberie qui vise au conditionnement des communautés, pour masquer et protéger des privilèges usurpés, ou pour introduire doucement et adroitement des visés oligarchiques.

BOUYA, EBATA, NGOUELONDELE, et j’en passe sont des hommes publics sur lesquels pèsent d’énormes soupçons de vols et de détournements. Que les Congolais s’interrogent sur leurs activités publiques, rien de plus normal dans un état de droit ou la justice doit passer. Messieurs sans vouloir être offensant, vos voix sont aujourd’hui inaudibles face au fossé abyssal que vous avez créé.

Nous refusons d’être mises sous le conseil de tutelle d’une communauté qui s’est érigée en maître au Congo dans la pure fourberie. C’est du faux-fuyant, qui consiste à nous opposer les uns aux autres. Seulement vous sous-estimez la sagesse des Congolais qui ont confiance dans leur aptitude de repérer de tels subterfuges et à éviter d’en être dupes.

Avant de s’en prendre à DAC-E-NEWSLION DE MAKANDACoordination Sassoufit, et TONY MOUDILOU que vous avez nommément indexés, à travers leurs articles, il serait souhaitable que vous fassiez un examen personnel de conscience afin de relire votre propre vie en discernant quelles sont les fautes dont on est soi-même responsable.

DAC–E-NEWS que vous aviez pris en grippe n’a fait que son devoir d’informer et de diffuser l’information selon sa grille rédactionnelle. Nous ne nous cachons pas que nous sommes une presse de l’opposition critiquant la mauvaise gouvernance et l’état de non droit installé au Congo-Brazzaville depuis le coup d’Etat sanglant perpétré par le criminel Denis SASSOU NGUESSO. Si vous souhaitez porter la contradiction nous nous ferons le plaisir de publier votre réaction.

Nous comprenons que vous soyez solidaire avec vos confrères, amis et parents voleurs et destructeurs du socle commun car cela est inscrit dans votre ADN qui consiste à faire boire au peuple Congolais le calice jusqu’à la lie.

On comprend aisément pourquoi votre groupuscule association « Pona Ekolo » a soutenu la démarche de Sassou-Nguesso de modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir et continuer à piller les ressources du pays en faisant de la corruption, de la gabegie, l’enrichissement illicite et l’impunité une mode de gestion du Congo-Brazzaville.

Votre réaction n’est que la manifestation typique de l’imposture qui caractérise ce gouvernement dont vous est solidaire et co-responsable de l’échec.

Pour vous, dénoncer la dégénérescence, la barbarie, la perte de l’ordre et l’impunité sont des actes d’un désordre généralisé. Pour ce faire, vous trouvez  une légitimité dans la perpétuation de la forfaiture, l’imposture et l’usurpation. En glorifiant le mensonge, vous  espérez ainsi  travestir la vérité. Votre posture n’est qu’un magasin créé pour la construction d’une pensée tournée vers la domination d’un clan et la corruption tirant ainsi le Congo vers le bas.

Au-delà de vos invectives et autres noms d’oiseaux que vous aviez estimé nécessaires de proférer à notre égard, nous voulons simplement vous répondre en disant ceci : « Notre combat s’inscrit dans une seule optique, celle de débarrasser de la vie publique et de la nation de l’emprise de l’argent devenu fou dans le pays, ainsi que l’impunité. »

Au moment où il faut se serrer la ceinture et être solidaire, vous vous organisez à se servir sans vergogne et en toute légalité dans les caisses du pays. La  nation est en danger, il faut que le patriotisme triomphe. Même si c’est un peu tirer par les cheveux car c’est sélectif, la sortie d’IBOVI va dans un bon sens. Seulement Jean-Jacques BOUYA n’est pas le seul à incriminer dans ce dossier. Il est de même que ceux de l’opposition qui traînent des casseroles doivent répondre demain de leur acte. Le Congo doit être sauvé et l’unité ne doit plus être un rêve pour des millions de Congolais. Discutons dans l’humilité et responsabilité

Vous êtes sans ignoré que Sassou-Nguesso pour pérreniser son pouvoir volé  à instaurer l’impunité totale de l’ensemble des membres de son clan, vous y compris.

Pourquoi Denis Sassou-Nguesso et tous les dignitaires au pouvoir ne font-ils pas une déclaration publique de leurs biens alors que c’est un impératif contenu la constitution que vous aviez soutenue ?

Mais je pourrais aussi bien citer l’absence de transparence dans la gestion des deniers publics, l’opacité de la gestion des recettes du pétrole, des douanes, du bois et autres ressources.

Digne Elvis Okombi Tsalissan, il est encore temps pour vous qui tenez bec et ongle à votre maroquinerie avant que la révolte du peuple congolais ne survienne de faire la grille de lecture critique du programme de votre mentor Sassou-Nguesso. Il  ne vous aura sans doute pas échappé que Sassou-Nguesso a menti et a toujours menti les Congolais.

Vous pouvez même vous dire que notre interpellation de Sassou-Nguesso et de l’ensemble de son clan pouvait vous amener à évoluer. Mais hélas, le mal est fait !

Présentement, que dites-vous des questions de la démocratie, des institutions et des scandales financiers au Congo-Brazzaville ?

Vous auriez même pu, avant de lancer des propos irrespectueux et nauséeux, écrire un billet ironique sur le thème: « Sassou-Nguesso, cette fois-ci, si tu continues à mentir le peuple, tu vas laisser tes plumes car tu as échoué lamentablement sur tous les plans, donc encore un effort, sinon, un échec de plus… ».

De plus, étant un félin de ce pouvoir aux abois et honni par l’ensemble des Congolais, vous Digne Elvis OKOMBI, vous ne manquerez pas d’ironie moqueuse à l’égard de votre mentor Sassou-Nguesso sur le refrain d’un « tic tac » horloger qui évoquait irrésistiblement la tactique (tac tic…) de la descente aux enfers du pouvoir de l’Oyocratie.

Tel est notre fonction sociale et démocratique : éclairer par nos enquêtes, reportages et analyses la réflexion de nos lecteurs. Ensuite, selon leurs cheminements, leurs raisonnements et leurs sensibilités, ils peuvent en tirer des conclusions partisanes différentes. Que, dès la prise de pouvoir de Sassou-Nguesso par les armes,  j’ai moi-même appelé à une « insurrection civique » ou, plus récemment, à une « révolte nécessaire contre la dictature de Sassou-Nguesso et de son clan » .

Où veux-je en venir ? A cette évidence que DAC-E-NEWS se veut un lieu de rassemblement et de convergence, d’échange et de partage, plutôt que d’affrontements et de divisions.

Clairement engagé depuis le coup d’Etat du putschiste Sassou-Nguesso qui rend la vie des Congolais de plus en plus difficiles, plus fidèle à sa double promesse démocratique et sociale, notre site réunit ses lecteurs autour de valeurs et convictions communes, dans le respect de leurs sensibilités particulières. Et ce rassemblement suppose un respect réciproque : celui de nos valeurs professionnelles par les lecteurs. Je veux dire par là : du rôle indispensable d’une presse indépendante des pouvoirs non seulement économiques mais aussi politiques (parmi lesquels il faut évidemment compter les partis qui aspirent, légitimement, au pouvoir), ce qui est loin d’être le cas au Congo-Brazzaville en se référant à l’emprisonnement de Jean-Marie Michel MOKOKO, OKOMBI Salissa, Ghys Fortuné Dombé et bien d’autres membres des partis de l’opposition, à des nominations exclusives des Mbochis à la tête des médias d’Etat, à l’embastillement des partis de l’opposition…

Car la fonction critique de DAC-E-NEWS ne va pas soudain s’arrêter, évidemment. Nous jouerons toujours le rôle d’aiguillon et d’interpellateur sous un pouvoir sanguinaire, et d’autant plus si cette minorité présidentielle, contrôle tous les lieux de pouvoir.

Il nous arrivera donc, demain, après-demain, de déranger certains, comme  Digne Elvis Okombi Tsalissan et Thierry Moungalla, qui aimeraient que tout roule pour le mieux, qu’on n’insiste pas sur ce qui fait problème, qu’on ne dérange pas une alternance, voire une alternative, qu’ils auront, tout comme nous, si longtemps attendue.

Dans cette déception que vous exprimez et que j’espère passagère, il y a donc, sans doute à votre insu, une question plus vaste: êtes-vous prêt à soutenir un site certes de l’opposition, qui, parfois, par les angles qu’il choisit, par les informations qu’il apporte, par les enquêtes qu’il mène, par les éclairages qu’il apporte, etc., vous dérange ou vous bouscule dans vos propres convictions, engagements ou certitudes?

Dire que l’indépendance de la presse n’est pas un privilège des journalistes mais un droit des citoyens, c’est évidemment obliger les journalistes à se mettre au service du droit de savoir du public, et non pas d’intérêts particuliers voire partisans. Mais c’est aussi inviter les citoyens à comprendre qu’il ne suffit pas de penser politiquement juste (ou de croire qu’on le fait) pour informer vrai.

Pardon de la longueur de cette mise au point, mais c’est aussi parce que j’ai pris au sérieux cette interpellation. Par ailleurs, je compte bien, revenir dans un parti pris sur ce qui nous rassemble tous au Congo-Brazzaville : la radicale refondation d’une République démocratique et sociale au nom du principe d’égalité des droits.

Jean-Claude BERI