Réponse d’Evrard Davy Nangho à ses détracteurs.

Vous avez pu constater que sur le site du DAC www.dac-presse.com que nous nous tournons vers tous les congolais politiques ou apolitiques puisque le sort de notre pays est dans l’association des idées de tous les acteurs qui essaient  d’apporter un éclairage au combat pour la restauration de la démocratie. C’est à ce titre que nous accordons cet espace à notre jeune frère N. EVRARD sur qui des informations qu’il juge calomnieuses ont été portées à son encontre.

DAC PRESSE: Mr EVRARD NANHGO, bonjour, merci d’avoir choisi DAC PRESSE pour votre Droit de réponse. Il circule depuis quatre jours une information selon laquelle vous aurez rejoint le camp des animateurs du «Comité Mwana Ndeya» pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ?

Evrard Davy Nangho :  Merci à DAC PRESSE et Bonjour à tous. Ceux qui disent que j’ai rejoint le camp des animateurs du Comité Mwana Ndeya doivent apporter leurs preuves et les étaler sur la place publique comme ils ont l’habitude de le faire, ils attendent quoi depuis tout ce temps ?

DAC PRESSE: Vous êtes parmi les jeunes les plus actifs sur la toile et votre activisme sur les rencontres politiques organisées en France n’est plus à démontrer, que vous reproche-t-on exactement ?

Evrard Davy Nangho: Ce qu’on me reproche c’est d’avoir publié que le comité Mwana Ndeya m’a invité de débattre avec eux sur le thème de la conscientisation de la jeunesse sur les valeurs patriotiques. Les gens sont allés vite en besogne pour dire que je suis devenu collabo parce que j’ai été tout simplement invité à débattre. Je me demande si en démocratie il faut débattre ou pas ?

DAC PRESSE: Quelles sont selon vous les raisons de ce déchirement de la jeunesse congolaise sur la place de Paris ?

Evrard Davy Nangho : La plupart des jeunes qui viennent faire de la politique sur la place de Paris ne sont pas matures, ils pensent que la politique c’est la passion, la haine, le tribalisme bref l’inquisition. On ne s’improvise pas politicien, ce n’est le fait de tenir un mégaphone lors d’une manifestation pour s’improviser politicien ou le fait de participer aux réunions organisées sur la place de Paris qu’on deviendra politicien. Beaucoup ne sont pas capables de faire des propositions, de plancher sur des thématiques qu’ils peuvent proposer aux Congolais. La situation du Congo est complexe et demande du sérieux, pas de l’improvisation ni l’amateurisme mais des vrais responsables capables de se projeter au-delà de nos clivages partisans pour trouver des solutions pérennes aux maux qui minent notre société.

DAC PRESSE: Dans vos multiples interventions sur la toile, vous prônez un discours de réconciliation, d’exemplarité, pensez-vous que vous suivez ce chemin ?

Evrard Davy Nangho : Il est temps que les Congolais se parlent, nous sommes au XXIème siècle, notre pays est dans une crise multidimensionnelle, il est temps que tous les fils du Congo s’asseyent pour discuter ensemble sur l’avenir du Congo. Personne n’a la science infuse, c’est en conjuguant nos efforts ensembles que nous pourrions changer profondément notre pays. Le reste la justice fera son travail car ceux qui ont commis des crimes politiques doivent un jour répondre devant les tribunaux, la réconciliation passe aussi par la justice pour tous pour nous servir de leçon pour des générations avenirs.

DAC PRESSE: On vous accuse souvent (vous la jeunesse de la diaspora parisienne) de faire de la politique en trompe-œil, vous ne débattez pas sur les projets, ni sur la vision d’un Congo nouveau, qu’en pensez-vous ?

Evrard Davy Nangho : En ce qui me concerne, j’ai toujours fait des propositions et d’autres ont été reprises par le pouvoir. Ceux qui refusent le débat contradictoire avec nos adversaires politiques n’ont aucune idée à proposer aux Congolais. C’est bien de dire que Sassou dégage avec son clan et son système mais ceux qui souhaitent son départ n’ont rien à proposer aux Congolais, voilà le grand problème. J’ai proposé que l’opposition et la diaspora organise des primaires pour élire celui qui va incarner cette opposition plurielle face à n’importe quel candidat du pouvoir avec un projet politique clair, cohérent, chiffré mais cette idée n’enthousiasme pas la Diaspora et l’opposition intérieure.

Dans mon blog il y’a beaucoup de propositions sur plusieurs sujets tels que dans l’éducation, la santé, le service militaire pour tous les jeunes Congolais de 18 à 25 ans, le modèle Norvégien sur le partage des richesses, etc…

Nous réfléchissons sur plusieurs thématiques pour que le moment venu, nous le proposons aux Congolais.

DAC PRESSE: Pensez-vous que l’union de la jeunesse de la diaspora parisienne soit possible, quels sont vos axes de réflexions prioritaires pour éviter de sombrer de nouveau dans un climat délétère ?

Evrard Davy Nangho : Pour ne plus sombrer dans un climat délétère, il faut faire un grand ménage au sein de la Diaspora, la situation du Congo demande du sérieux, ce n’est pas laisser les gens qui sont animés par des sentiments de haine, de frustrations, qui pourront sortir ce pays du gouffre. Les gens ne doivent pas confondre les enjeux et le terrain dans lequel ils jouent. Il y’en a qui n’ont que la haine, la calomnie, le tribalisme comme conviction politique, ils n’ont rien d’autres à proposer aux Congolais, ces gens doivent être tout simplement écartés et bannis à jamais dans le paysage politique de la Diaspora. Les gens n’ont aucune éthique, aucune déontologie et aucune personnalité pensant que tout se règle par internet et dans la violence. Une charte de bonne conduite doit être signée par tous ceux qui s’engagent dans n’importe quel mouvement politique au sein de la Diaspora nous ne plus tomber dans le discrédit comme ces derniers temps.

DAC PRESSE : Votre mot de fin

Evrard Davy Nangho : J’invite mes frères de la Diaspora à transcender nos différences et à privilégier l’intérêt général sur nos egos. Personne n’a la science infuse, l’union fait la force. Il est temps que nous montrons un autre visage de la Diaspora, responsable, capable de servir d’alternative au pouvoir actuel. Nous ne gagnerons pas si nous prônons la haine, les inquisitions, les suspicions, le tribalisme entre nous, il est temps que nous puissions fédérer nos forces pour aller sur place au Congo inverser le rapport de force.

Le CONGO de demain, c’est toi, c’est moi, c’est l’autre et c’est nous.

Nous vous remercions Monsieur EVRARD de nous avoir accordé toute votre attention, et d’avoir bien voulu apporter votre éclairage à ce que semblent selon vos dire  à une opération de diffamations Les internautes qui vous suivent à travers notre site vous remercient

Nous vous souhaitons bonne chance.

Propos recueillis le 7 juillet 2014 par la rédaction du DAC PRESSE.