SASSOU face ses propres bêtises et turpitudes

Dieu est merveilleux, M. SASSOU s’est autoproclamé Président de la République  après avoir perdu les élections présidentielles en avril 2016. Élections qu’il avait pourtant anticipées, croyant les gagner. Dieu l’a  confondu. Ce qui est une très  bonne chose, car si un autre candidat  avait été élu, nous aurions aujourd’hui, traité ce Président d’avoir mal géré le pays. Or M. SASSOU en restant au pouvoir, il est mis devant ses propres bêtises et turpitudes. Il ne peut plus nous dire qu’il n’est pas à l’origine de la situation qui prévaut actuellement au pays. Aucun Congolais ne regrettera son départ,  et nous  retiendrons qu’il est à l’origine de tous les maux qui minent notre beau pays, depuis 40 ans, surtout de la dépravation des mœurs , de la corruption, de la gabegie, de la confiscation du pouvoir par un seul clan, du décrochage scolaire, de la perte de notre identité, de l’intolérance….

Pour ceux et celles qui sont croyants, nous devrons rendre grâce à Dieu qui nous permet de voir sa gloire, aujourd’hui.

En effet, M. SASSOU a organisé un référendum en 2015 pour changer la Constitution, battu et  « vomi » par les Congolais, il a encore confisqué le pouvoir, en nous imposant  une Constitution confectionnée selon ses vœux.

Déjà en  juin 1997, M. SASSOU accusait  le Professeur Pascal LISSOUBA de l’avoir dérangé dans son sommeil, un sommeil aussi long que Dieu le confond encore aujourd’hui, et tout le peuple se rend compte de la réalisation de la prophétie de l’Abbé Fulbert  YOULOU.

Le sang de tous ceux qui ont été exécutés très sommairement et de tous ceux qui meurent dans le Pool réclament que  justice soit faite. Cette justice divine montre à  M. SASSOU qu’il n’est qu’un être humain et non pas un Dieu. Aujourd’hui, les Congolais du Nord, du Sud, du Centre de l’Ouest, et de l’Est vivent dans l’impécuniosité  totale,  et ils ne peuvent imputer la responsabilité de leur situation qu’à  une seule personne, M. SASSOU et ses proches.

Confus, pour  se faire aimer  des Américains, des Français et pour faire parler du Congo-Brazzaville au sommet  d’Abidjan, les proches de M. SASSOU pour le rassurer ont fabriqué en toute pièce cette histoire  , « d’attentats déjoués »  afin de divertir à nouveau le peuple Congolais et l’opinion internationale. Quand M. Thierry MOUNGALA, le Vouvouzela de M. SASSOU nous informe  qu’un Congolais de 30 ans, de confession musulmane préparait des attentats contre les représentations françaises et américaines sur notre territoire. C’est une manière de monter les Congolais de confession chrétienne  contre  nos frères et sœurs de confession  musulmane. Nous avons compris leur manège, et nous devons rester unis jusqu’au départ de M. SASSOU. Que M. MOUNGALA nous apporte les preuves de ce qu’il avance. Intellectuelle, je refuse de croire à de  telles balivernes. Je tiens à éclairer mes compatriotes et  leur dis d’exiger des preuves. Nous ne pouvons pas continuellement cautionner qu’à chaque fois que le pays va mal, M. SASSOU  et sa bande accusent  des innocents, des innocents qui sont ensuite exécutés sans aucun vrai jugement, comme au XVIIIe siècle, sous l’Ancien Régime en France. Au Congo- Brazzaville, on obtient des aveux par la torture. C’est ce que les proches de M. SASSOU appellent la « démocratie ».

En espérant que le successeur de M. SASSOU n’aura pas recours à de telles pratiques et installera une vraie démocratie, démocratie qui respecte les droits humains de tous les Congolais. Un Président qui consultera son peuple et qui veillera à ce qu’il ne manque de rien. Un Président qui  impulsera une véritable démocratie, dans laquelle les députés promulgueront  des  lois qui vont faire du Congo-Brazzaville un pays, où il fait bon de vivre. Où la morale sera enseignée dans les écoles.

Exigeons le vrai changement,  retroussons tous et toutes les manches pour que M. SASSOU parte sans aucune effusion de sang. Qu’il aille s’occuper de son cheptel à Oyo et écrire ses mémoires. Des mémoires qui seront peut-être utiles aux historiens.

Les jeunes sont prêts, mais il manque des vrais leaders, qui au péril de leur vie, accepteront d’avancer pour libérer notre beau pays de la dictature et des mains d’une seule famille.  Le Congo-Brazzaville n’est pas à vendre, il est notre bien commun, il n’est pas la propriété privée d’une famille ,comme le Congo-Démocratique , qui fut à l’époque coloniale la propriété du Roi de Belges, Léopold II.  A nous de veiller sur notre beau pays, de l’aimer, de le chérir, de panser ses plaies , et de tout faire pour  qu’il retrouve sa grandeur d’autrefois, période où les autres nations admiraient notre pays.

Bonne réflexion et bon combat !

Delphine BAYA