Sassou Nguesso Grand Maître Maçon ou Grand Boucher Alerte à la Communauté internationale, Peuple en danger

Le Président autoproclamé depuis le 4 avril 2016 au Congo Brazzaville ne connait pas la non violence depuis son arrivée au pouvoir par le sang des autres il ya quarante ans en mars 1977.

Aujourd’hui nous interpellons la communauté internationale et les francs maçons du monde entier qui ne s’indignent pas sur les massacres des populations du Pool, sur des emprisonnements à la pelle des leaders de l’opposition, de la société civile et des simples citoyens. Le dictateur du Congo, usurpateur du pouvoir le 4 avril 2016, continue les bombardements des localités du Pool sous le regard indifférent de la communauté nationale et internationale. Sassou Nguesso « grand Maître » Maçon met son peuple en danger de mort. La communauté internationale à des oreilles collées aux discours mensongers et les yeux tournés vers les mallettes des Francs Cfa, des Euros et dollars exhibés par Sassou dans son palais qu’il a confisqué au véritable vainqueur du premier tour des élections présidentielles du 20 mars 2016.

Le dictateur qui a eu 8% à peine aux élections présidentielles, flambe l’argent du Congo comme un forcené pour se faire valoir et retrouver la notoriété après son échec aux élections présidentielles. On le voit ici et là, se faisant passer pour le vrai médiateur et pacificateur, alors qu’il n’est qu’un sanguinaire pyromane, dictateur et criminel de son état. L’équipe du Président Trump et les membres du Congrès qui ont le sens élevé de l’humanisme et de la véritable démocratie ont compris son jeu en refusant de le recevoir le 27 décembre 2016.  Christel Sassou, l’héritier tout désigné, saigne les finances publiques pour sauver le régime de son tyran de père et ainsi se vendre en tant que successeur de la monarchie d’Oyo, il a fait appel à un élu républicain de Californie à la Chambre des représentants des États-Unis Dana Tyrone Rohrabacher Ce dernier a été reçu par Sassou à Brazzaville à la tête d’une petite délégation aux frais des congolais.

Dana Tyrone Rohrabacher est un  » has been  » de l’ère Ronald Reagan. Cet homme de 70 ans tient à arrondir ses fins de mois en s’engageant à sauver le «tyran Sassou». La diaspora congolaise s’engage à le dénoncer à son électorat de Californie.

L’Europe de Hollande, Merkel et de l’éphémère premier Ministre Mattéo Renzi n’a point exprimé une condamnation de principe aux crimes perpétrés dans le Pool depuis le 5 avril 2016. Ils n’ont fait qu’encourager le dictateur du bord de l’Alima a accentué la répression.

Comme le souligne bien Me Amédée Nganga dans sa lettre ouverte au Président Français* Monsieur le Président, je cite « saviez-vous que le régime nazi était friand des opérations de police contre les juifs ? Monsieur Denis Sassou Nguesso s’en est fallacieusement prévalu dans l’affaire du Colonel Marcel Ntsourou et des attaques supposées du 4 avril 2016 par le Révérend Pasteur Ntumi. Mieux, ce rebu nazi vient de conférer à ses crimes une valeur constitutionnelle. N’y-aurait-il pas en la France, une réminiscence vichyste qui la rend insensible aux souffrances et douleurs des peuples anciennement colonisés?

Comment le peuple français qui a combattu le nazisme, le fascisme et la barbarie des deux guerres mondiales peut insidieusement exporter ces immondes « valeurs » blessantes pour la raison et la morale universelle dans les anciennes colonies ? »

Des poursuites sont engagées contre les défenseurs des droits de l’homme en qualifiant leurs activités comme associations de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’Etat et complicité de détention illégale d’armes de guerre, c’est le cas de Me Jean Martin Mbemba, ancien Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la justice et plusieurs fois Ministre de 1997 à 2009, actuel Président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Maître Mbemba était le premier visé depuis fin 2012 lorsque Sassou constate que la constitution de 2002 qu’avait piloté le ministre d’Etat Mbemba ne lui donnait pas la possibilité de se représenter en 2016, il fomente une affaire qui aurait provoqué une crise dans le pays. Dans une interview au magazine Afrique Education Me Mbemba s’est expliqué en ces termes : « tout part d’une opération dite de braquage commis par deux jeunes gens. L’un d’eux avait effectué une mission périlleuse pour le compe du Directeur des Affaires Financières d’un Ministre d’Etat. Mais il fut payé trop en deçà de la rémunération convenue : 2 millions de francs au lieu des 12 prévus. C’est pourquoi, au bout de 2 ans, il a pensé associer un ami ex-combattant « ninja » à son dessein d’intimider ledit DAF, afin de l’amener à payer toute la somme d’argent promise. Le DAF en question a trouvé le moyen d’alerter la police quelques jours plus tard après laquelle n’a pas eu la peine à arrêter les jeunes gens. En parcourant le tracé des appels du téléphone cellulaire de l’ex combattant, les policiers ont remarqué de nombreux appels adressés à Me Samba Mountou, huissier de justice de son état. Quand le Commissaire Samba benoît, hommes de mains de monsieur Ndengué, s’est rendu compte que Me Samba Mountou était membre de l’UP, et candidat malheureux à Mindouli aux législatives passées de ce parti dont je suis co-fondateur et Président, l’enquêteur a cru avoir décroché la timbale. Ils n’ont pas voulu croire à une relation professionnelle entre cet ex combattant et l’huissier de justice.

Le 31 mars 2013, les policiers sont allés le cueillir sans ménagement et fini par lui faire dire sous l’effet des séances de torture rarement vécues, qu’il préparait sous le commandement de Me Mbemba, la destabilisation des institutions de la République. Après cela, tout est allé vite. Du commissariat de Makélékélé, Samba Mountou est passé dans ceux de Diata puis de Ouenzé et avant d’arriver dans les cellules de la DGST. Au total, six (06) personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Parmi ces incarcérés, on compte le Colonel Jean Claude Mbango, officier de police ex Directeur départemental de la police dans le Pool, accusé d’avoir servi de courroie de transmission entre des ex-combattants qu’il était chargé de recruter pour Me Mbemba . On a appris plusieurs autres allégations comme celle de déclencher au Congo une sorte de « printemps arabe » en plaçant à la tête de la République un honorable serviteur de l’Etat de près de 80 ans.

Les autorités de la république de non droit du Congo ont lancé contre Me Massengo-Tiassé Vice Président de la Commission des droits de l’homme (CNDH), un mandat d’arrêt international pour détention illégale d’armes de guerre. Cela a surpris et révolté de nombreux Congolais qui n’ont pas cru aux allégations du gouvernement qui serait incapable de répondre aux faits évoqués dans le rapport de plus de 40 pages, déposé à l’ONU et a fabriqué une procédure fantaisiste contre Me Massengo-Tiassé, pour le déstabiliser et le confondre auprès de plusieurs institutions en possession de ce rapport détaillé sur les violations des droits de l’homme au Congo.

« En expert des droits de l’homme nous avons consigné avec précision toutes les exactions d’un pouvoir usé devenu tyrannique. Il faut bien entendu une bonne dose de mauvaise foi pour voir dans la dénonciation des violations des droits de l’homme au Congo et des crimes contre l’humanité en cours dans le Pool, une quelconque responsabilité dans ce qui s’est passé le 4 avril 2016 à Brazzaville, alors que je n’étais plus dans la capitale depuis le saccage de ma résidence de Mayanga.

A trois reprises les escadrons de la mort sont venus chez moi de jour comme de nuit. Ils n’ont jamais trouvé des armes. Ils se sont même rendus à l’hôtel Saphir, à ma recherche. Les armes dont on m’accuse de détenir proviennent d’où ? Le rapport déposé aux Nations Unies et à la CPI fait allusion à toutes ces opérations des milices du pouvoir qui avaient pour but également de m’attraper ou de m’éliminer physiquement et faire croire que je détenais des armes de guerre pour le compte du Général Mokoko dont j’étais le Conseiller pendant sa campagne des présidentielles ».

En Afrique, le syndicat des Chefs d’Etat de l’Union Africaine, les démagogues Macky Sall, Alpha Condé, François Hollande et la Francophonie ont remis en selle Sassou Nguesso. Aujourd’hui les crimes perpétrés dans le pool se font sous leur onction. Demain refuseront-ils de témoigner de leur complicité sur les crimes de Sassou ce dictateur devenu sénile. Ce qui est surprenant c’est l’amnésie du Président Condé qui soutient Sassou grâce aux milliards que le tyran lui verse. Nous sommes indignés de voir cet universitaire, jadis intègre et défenseur de la démocratie en Afrique, se remettre au service d’un dictateur aussi féroce que l’était le président Sékou Touré. Ce dernier qui l’a condamné à mort par contumace et contraint à l’exil avait au moins une ligne politique claire contrairement à Sassou quivogue dans les ténèbres de la pauvreté, de la discrimination de la violence et de la criminalité sans idéologie. On ne sait pas qu’est ce qu’il fait pour son pays, quel type de politique pratique t-il ? Sassou du marxiste pur et dur est passé au tribaliste régionaliste et népotiste imbu de lui-même et de son clan ne sait pas quelle politique à suivre pour le développement de son pays. Et cela, Alpha Condé l’ancien président de la FEANF ne l’a toujours pas compris. Triste personnage ! Triste Ainé ! fierté de notre génération des défenseurs de la démocratie en Afrique, au delà de ses 79 ans, il se détourne de son passé glorieux en étant complice des crimes perpétrés dans le Pool par celui qui est devenu son grand ami à cause des pétrocfa !

Ce dictateur honni par son peuple et choyé par les dirigeants occidentaux,est tout de même encouragés par certains Congolais devenus aveugles et aphones pour la circonstance, il s’agit des députés et les cadres de cette localité meurtrie et des cadres de toutes régions. Que pensent notamment : Jean Pierre Manoukou Kouba, Samuel Badinga, Louis Bakabadio les Maîtres Maçons et les autres francs maçons anonymes du Pool ? Que pensent Isidore Mvouba, Hellot Matson Mampouya, Adélaïde Moughani, Bernard Tchibambelela, Aimé Emmanuel Yoka le vrai faux député de Vinza, Que pensent le clan Kolélas : Landry, Théodorine et Parfait Brice qui ont comme fief électoral le Pool et le sud de Brazzaville? Même pour la forme il n’y a aucun sentiment d’indignation des Généraux Prosper Nkonta Mokono et Aron Kakou. Les Chefs des églises membres de l’oecuménisme au Congo ont avalé leurs langues sur les souffrances des populations du Pool.

Toutes ces églises de réveil au Congo-Brazzaville, observent un mutisme coupable alors que la Bible regorgent de versets d’insoumission et de rédemption qui n’attendent que d’être prêchés dans leurs sermons quotidiens. (Hébreux 13 :3 ; Esaïe :58 :7 ; Mathieu 25 :36). Le dictateur qui dépense l’argent du peuple a acheté toutes les Eglises et certains catholiques qui, pour une fois, pratiquent un œcuménisme, mais un œcuménisme de blasphème. Ce n’est pas parce que l’Etat a financé, le siège de l’Acerac (Association des conférences épiscopales de la région de l’Afrique centrale) que l’église ne doit pas sauvegarder son indépendance et son autonomie pour le bien « moral, spirituel et matériel » de la personne humaine et pour la promotion du « bien commun », n’en déplaise aux charlatans corrompus de l’église catholique comme le Secrétaire général de l’Acerac et le directeur de la publication du journal la Semaine africaine qui se sont masturbés pour de l’argent des tortionnaires, déviant ainsi les objectifs assignés à leur mission. C’est dommage que Joachim Mbanza en tant que Directeur la publication soit éloigné des objectifs de ses fondateurs, les spiritains en se rapprochant dangereusement de la ligne éditoriale des positions criminelles du gouvernement. C’est aussi irresponsable que l’Eglise soit devenue le marche pied d’un pouvoir sanguinaire à cause des prêtres comme Mesmin Prosper Massengo, ce brillant docteur en théologie, qui s’est fourvoyé dans le pandémonium de Sassou Nguesso, induisant ainsi en erreur l’Evêché et l’Acerac dont il est le Secrétaire général.

A cause de certaines personnes ayant dévié de nos valeurs humaines, ancestrales et chrétiennes, d’équité, de justice, d’honnêteté, de loyauté, de pudeur, aujourd’hui la société congolaise cède la place aux antivaleurs de corruption, d’incivisme, de déviances de nos valeurs culturelles. Ces antivaleurs restent virulentes, actuelles, nocives et interpellent la société toute entière..

Et pourtant l’Église et l’Etat en tant que communauté politique et sociale, œuvrent de manière indépendante et à des niveaux différents, toutes deux servent les mêmes sujets, qui sont à la fois des fidèles de l’Église et des citoyens de l’État. Dans cette mission de service en faveur de la dignité de chaque homme, l’engagement pour le bien commun et pour la promotion des valeurs spirituelles et morales l’église du Congo s’efface et ne joue plus son rôle par peur ou par volonté de se taire après avoir été corrompu. C’est là aussi il faut comprendre la nature du système implacable imposé par l’un des plus grands dictateurs de l’Afrique. Nous avons désigné Denis Sassou Nguesso.

Nous comprenons que c’est par peur des enlèvements et de la répression à Brazzaville, on n’observe pas une solidarité à l’endroit des populations du Pool bombardées. Personne ne condamne les tueries de Sassou Nguesso. Les soi-disant « députés du peuple et les sages » sont corrompus. Nous sommes convaincus, demain, après le règne sanguinaire de Sassou, tout le monde va répondre de ces crimes imprescriptibles qui se commettent dans le Pool, région qui est devenue une locomotive négligeable.

Pourquoi ce silence de la France, de la Francophonie, de l’Afrique, de l’Europe et des Nations unies sur le sort d’une part des populations du Congo et du Pool en particulier et d’autre part sur les arrestations et la détention des personnalités comme le Genéral Jean Marie Michel Mokoko (arrivé au premier tour de l’élection volée par Sassou Nguesso), André Okombi Salissa, Paulin Makaya, Jacques Banangazala, Modeste Boukadia et bien d’autres sans oublier toutes les personnes anonymes prises dans des rafles à travers la république ? Le Congo est devenu un goulag et un mouroir ou l’on compte plus de 400 prisonniers politiques et de nombreuses personnes disparues et décédées des suites des violences politiques.

Depuis le passage de l’élu républicain de Californie à la Chambre des représentants des États-Unis Dana Tyrone Rohrabacher, les bombardements plus meurtriers ont été intensifiés. Voici le détail des moyens déployés dans la région du Pool sous le fallacieux prétexte de « neutraliser » le réverend Pasteur Ntumi. 8 hélicoptères de combat Mi 24 Hindik ; Hélicoptères Mi8 de transport avec rampe de lancement de missiles, équipés de 06 mitrailleuses lourdes de 23mm ; Des engins blindés du 1er groupement de gendarmerie mobile, du 1er régiment blindé mais aussi de la police. Des mortiers lourds de 82 et 120mm ; Des mitrailleuses lourdes de 112 mm, de 14,5mm puis 23 mm ; Les unités de combat et de services de la garnison de Brazzaville sont engagées à 85%. Personne ne dira qu’il ne savait pas de Sassou Denis à Mouamba Clément en passant par le Haut commandement et les « élus » et les hommes politiques de toutes les régions du Congo. Plus de 130 villages sont détruits, pillés et incendiés par Sassou Nguesso le grand Maître Maçon criminel le protégé des occidentaux corrompus. Comment les très distingués Maîtres Maçons peuvent –ils se taire devant les exactions commis dans le silence coupable de ses pairs des loges maçonniques ? Que demain personne ne s’étonne de l’étendue des crimes commis par le policier, et ouvrier militaire qu’est Sassou Nguesso.  Aujourd’hui, nul ne peut ignorer qu’au Congo plus de 130 villages du Pool ont été nettoyés pire qu’au temps des Nazis ou de Staline. Dans la majorité des villages, il n’y a plus aucun habitant. Et demain vous direz qu’il n’y a pas eu génocide au Pool.  On s’attend également au pool à une grande catastrophe écologique, l’eau, le sol et le sous sol sont pollués par les bombardements aux armes de destruction massive, ayant des agents pathogènes non seulement pour tuer, blesser des êtres humains ou des animaux, mais ayant le pouvoir de dissémination dans l’environnement. Ce crime d’écocide en face de nous est contraire aux décisions de la COP21, qui s’est déroulée à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 et, qui avait pour but de freiner les évolutions du dérèglement climatique qui menacent nos sociétés et nos économies. 

Il est important que les prédateurs Congolais sur l’environnement du Pool, région qui abrite une partie des forêts du bassin du Congo, soient sanctionnés. Nous rappelons que l’écocide étant devenu l’un des crimes contre la paix, aux côtés des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. Cela ne doit donc plus nous laisser indifférent, car l’écocide porte atteinte au droit fondamental à la vie, au droit de l’homme à un environnement sain, aux droits des peuples à vivre selon leurs traditions ancestrales et aux droits des générations futures.

Si les cas de la Syrie, du Burundi, du Gabon, de la RDC et de bien d’autres ont été médiatisés et ont mobilisé la communauté internationale, la guerre interne au Congo qui dure déjà 10 mois a reçu moins d’écho. L’origine de la crise politique et des violations des droits de l’homme, de la constitution du 20 janvier 2002, de l’imposition d’une nouvelle constitution et de la fraude aux élections présidentielles que Sassou a perdu avec seulement 8% des suffrages exprimés. Avant les élections lui-même et quelques uns de ses partisans avaient menacé d’envoyer ceux qui ne voteront pas dans les forêts, c’est ce qui fut en déclenchant la guerre dans le pool depuis le 5 avril 2016. Conflit qu’il attribue malhonnêtement au Révérend Pasteur Ntumi, alors qu’on sait que Sassou a un plan pour faire changer la démographie de cettepartie du Congo. Le pouvoir justifie ces actes contre les populations du sud de Brazzaville et de la Région du pool, par la recherche du Pasteur Ntumi qui est accusé d’avoir avec ses éléments attaqués à Brazzaville. Ceci est faux. Aujourd’hui on comprend bien que le Pasteur Ntumi n’est pour rien sur ce qui s’est passé dans la nuit du dimanche 3 au mundi 4 avril 2016, ce sont certains miliciens ninjas démobilisés et réarmés par le Général Ndengué sur instruction de Sassou lui-même, qui sont à l’origine des attaques de Brazzaville. Cette provocation et cette mise en scène du pouvoir avaient débuté au moment de la campagne référendaire.  Sassou par ses actions de prétendu médiateur dans les conflits régionaux, cache au monde entier la réalité des droits de l’homme au Congo et du génocide au Pool. Malgré ses milices qui tombent par dizaine chaque mois depuis le début des bombardements en avril, il reste d’un entêtement à vouloir exterminer la population et à occulter la vérité sur ses crimes. Aujourd’hui sous le prétexte de rechercher le Pasteur Ntumi, « responsable désigné des attaques du 4 avril 2016 », Sassou Nguesso poursuit son plan d’extermination des BaKongos en bombardant les villages du Pool et de la Bouenza. Les nombreux lieux de vie visés par les bombardements des hélicoptères sont constitués des centres de soin, des écoles, des églises et des habitations. Suite à ces bombardements on a donc procédé au meurtre de membres du groupe, on a porté atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; on a soumis intentionnellement le groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; le transfert forcé de la population ; l’emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international; la pratique systématique de la torture ; la persécution du groupe ou de la collectivité dirigée par le Pasteur Ntumi pour des motifs d’ordre politique, ethnique, culturel et religieux et les disparitions forcées de personnes de sa communauté ; la destruction et l’appropriation de biens, non justifiées par des nécessités militaires et exécutées sur une grande échelle de façon illicite et arbitraire; le fait de diriger intentionnellement des attaques délibérées contre la population civile en tant que telle ou contre des civils qui ne participent pas directement aux hostilités; le fait de diriger intentionnellement des attaques délibérées contre des biens de caractère civil, c’est-à-dire des biens qui ne sont pas des objectifs militaires; le fait de diriger intentionnellement une attaque en sachant qu’elle causera incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens de caractère civil ou des dommages étendus, durables et graves à l’environnement naturel qui seraient manifestement excessifs par rapport à l’ensemble de l’avantage militaire concret et direct attendu; le fait d’attaquer ou de bombarder, par quelque moyen que ce soit, des villes, villages, habitations ou bâtiments qui ne sont pas défendus et qui ne sont pas des objectifs militaires; le fait de tuer ou de blesser un combattant qui, ayant déposé les armes ou n’ayant plus de moyens de se défendre, s’est rendu à discrétion. Nous ne comprenons pas pourquoi les expéditions meurtrières de Denis Sassou Nguesso ne suscitent aucune indignation de la communauté internationale, malgré les preuves qui sont apportées et présentées. Veut-elle des actions violentes de la diaspora ou de ceux qui sont au Congo contre les intérêts étrangers pour qu’enfin les violations des droits de l’homme dans ce petit pays producteur de pétrole soient prises en compte ? Si l’on veut éviter les pires difficultés dans un prochain avenir pour ce pays, il faut exiger un sommet de Marcoussis des pour sortir le Congo de cette guerre dans le Pool qui dure depuis plus de dix mois.

C’est pourquoi nous exigeons des sanctions pour toutes ces personnes responsables des crimes commis contre la population et l’écocide en exigeant d’une part le gel de leurs avoirs à l’étranger et d’autre part d’une interdiction de circuler dans le monde.

Voici les villages qui ont perdu leurs habitants. Soumouna, Mvouanga, Mboukou, Siassia, Taba, Yanga, Sérieux, Nguela, Voula, Ngamindoko, Mbaya, Miheté, Mountota, Ngamikole, Mbamou, Manieto, Mardi, Nkampa Malengo, Mouzieto, Mayongongo, Mpeho, Ta Bakouma, Mfumuvoua, Bimboulou, Bongakopa, Londé Lami, La PTT, Moulila, Ngangakobo, Kikokolo, Kibitinsayi, Ntoba ilele , Matingou ma mvouri, Loumou, , Louweto, Ntelo, Kossa, Mbanza nguiri, Lokota, Ntouomi, Mbouambouri, Makaka, Moulabaka, Badimossi, Ngoyi, Bamboma, Bitelamanou, Kibossi, Nsoundi, Ngouwa, Kinimbiboloko, Kindounga , Ndolo, Kindounga, Ndolo, Kingandou wamba, Nkoué, Laurent, Kinsassa, Kimbele, Kololo, Moulouobo, Kintamou, Ngandoukitari, Zandou dia babakala, Moubiri, Kimipla, Ngandou, Massoumou, Kiesse, Nko, Kaba, Mounga Loubassa, Ta vouvoungui, Yindoula, Nganou, Kindamba, Ngouedi , Kilembe, Mamfoulou, Louwolo, Kivouti, Mouyama, missenga, Kimanika, Mouvimba, René Ville, Malela, Bantuonga, Bouzitou, Ngina, Mouyonzi, Yanga, Loukouo, Missamvi, Ta peleka, Zeka, Louomo, Moufouoto, Nsomo, Mayaloula, Moussaki, Nkouka Ibouka, Diba, Mbonza, Mpelo, Barika, Mercredi, Kiyala, Moungongoma, Poti, Goma tsé tsé, Loulombo, Parissala, Kindinga, Magola, Ngola ndoundou, Kinkoumba, Mpassafouelé, Mbouaba, Nzinzi , Sofiko, Toulankoutou, Kimfoutou, Mindou, Mimpala1 et Mimpala2 Moulandou, Mpassa Mine etc…

Tous ces habitants des villages victimes des bombardements aveugles sont devant vous comme morts, blessés ou en déplacement dans les forêts. Si on compte plus de 200.000 personnes déplacées ou errant dans la nature, on estime à des centaines de morts civils que les forces envahissantes s’empressent d’enterrer hâtivement. On ignore le bilan réel des victimes et de blessés. Comme sous le régime hitlérien le pouvoir de Sassou a fermé les zones des exactions au public et surtout aux organisations humanitaires.
Il jette sans ménagement en prison des leaders de l’opposition. « Des prisonniers à la pelle ». Augustin Kala-Kala et Ignace Romain Ngambou alias Nzété. Les derniers en date sont André Okombi Salissa, Gys Dombé Mbemba, Noel Mienazambi. La communauté internationale observe sans broncher.

Pour Gys Dombé Mbemba , c’est son article qui mentionne les vœux à la Nation du Pasteur Ntumi, qui appelle à la fin des bombardements et sollicite une médiation internationale pour résoudre la crise congolaise, que le procureur du pouvoir tyrannique a expliqué qu’il voyait dans cette publication la preuve d’une complicité entre le journaliste et le pasteur. Tout ceci n’est qu’une mascarade puisque le message circulait, déjà dans les réseaux sociaux depuis plusieurs jours. Nous pouvons en apporter les preuves.

Quant à Noël Mienanzambi Boyi, président de l’Association pour la culture de paix et de la non violence, arrêté depuis le 21 janvier 2017 à Kinkala, il croupit aujourd’hui à la maison d’arrêt pour avoir tout simplement été objectif dans son rapport sur les violences gratuites dans le pool. Ce rapport fait suite à une mission sollicitée par le Premier Ministre, ce dernier est devenu comptable des crimes contre l’humanité au Congo.

En tant que Président de l’Association pour la culture de la paix et de la non violence, il a rédigé un rapport accablant sur la violence au Pool. Après avoir sillonné les différentes localités et tenté de rencontrer le Réverend Pasteur Ntumi, son constat est accablant. Il termine son rapport par une conclusion personnelle ci-après: « Notre pays a besoin de profonds changements sociaux, économiques et politiques en matière d’éducation, de santé, de réflexivité intellectuelle et de sociologie politique. C’est indispensable si on veut faire reculer la violence sous toutes ses formes. Pour cela, il y a un préalable incontournable : « l’Education des citoyens pour les citoyens », en commençant par orienter les cœurs et les esprits vers la culture de la non violence active, afin de cultiver la paix par la résolution pacifique des conflits de tous genres. La non violence est aujourd’hui la seule vraie sagesse, le seule méthode qui donne orientation à la vie et qui permet aux peuples de choisir leur futur commun. La non-violence, c’est l’expression pratique de l’idéal d’humaniser le Congo. « Traité les autres comme tu souhaiterais être traité et fais le bien », parce que la non-violence est un comportement choisi et appris. Le Congo a trop souffert, maintenant il est temps d’apprendre la non violence. Notre Association s’y est engagée depuis 1997. Comme les sagesses traditionnelles et religieuses, porteuses et témoins en leur essence du respect absolu de la dignité humaine et de la vie, devraient par leur enseignement et leur autorité morale, nous fournir un appui inestimable ; au nom de notre association et en mon nom propre, nous attendons de vous , Mr le Premier Ministre et au-delà Son Excellence Monsieur le Président de la République un appui considérable à cette culture de la Paix et de la non-violence pour un futur meilleur de notre pays, d’ici à l’an 2026.  Atteinte à la sûreté de l’Etat est le chef d’accusation qui est retenu contre tous ceux qui s’opposent à la dictature de Sassou, c’est le cas du Général Mokoko en tête au 1er tour des élections du 20 mars 2016, c’est le cas de Paulin Makaya qui a eu le mérite de mobiliser des foules pour contester le référendum constitutionnel. 

Le Pasteur Ntumi n’est pas un terroriste. Il ne fait que résister comme l’a fait Sassou Nguesso de juin à octobre 1997, contre le pouvoir de Lissouba. Il résiste au nom de tous les Congolais, c’est pourquoi de nombreux jeunes l’ont rejoint pour défendre les principes qui fondent une société démocratique.

Face à un arsenal militaire aussi coûteux que sophistiqué, manipulé par des mercenaires et experts israéliens à la solde de Sassou, c’est un véritable miracle quand les jeunes résistants pour la défense de la démocratie, avec le Révérend Pasteur Ntoumi arrivent à faire de nombreuses victimes dans les rangs de l’ennemi composés de mercenaires Tchadiens, Rwandais, Centrafricains et bien d’autres. On se souvient, les Viets infligeaient les mêmes pertes dans les rangs yankees pendant la guerre du Vietnam. Comme quoi, la détermination, la soif de liberté restent la meilleure des armes. C’est pourquoi les officiers et les patriotes doivent prendre leur responsabilité pour stopper les crimes aveugles de Sassou Nguesso sinon le conflit au pool sera long et risque de déboucher à la répartition du pays. 

Ne dites pas que vous ne le saviez pas. Le Révérend Pasteur Ntumi n’est pour rien dans cette crise du pool. Il est simplement victime d’un tyran qui veut exécuter son plan d’extermination des populations d’une région qui ne le porte pas à cause de sa politique discriminatoire.

Les Congolais sont seuls aujourd’hui face à une tyrannie implacable dirigée par le grand Maître Maçon Sassou Nguesso. Ce dernier a le mérite d’être un maître boucher et maître de la corruption. Il est indigne de porter les valeurs de la franc-maçonnerie dont il se réclame fièrement tout juste pour conserver le pouvoir pour le pouvoir. La franc-maçonnerie est une association d’hommes attachés aux valeurs morales et spirituelles. Elle vise le perfectionnement moral de ses membres et la mise en pratique d’un idéal de paix ; d’amour et de fraternité. Comment se dictateur immoral et ignorant les principes de cette association, s’est –il imposé comme grand Maître des Franc-Maçons ? C’est à ce titre qu’il se fait ouvrir les portes du monde par la ruse, la corruption. Aujourd’hui il détruit la terre du Pool pour asseoir son pouvoir volé aux congolais qui l’ont abandonné avec ses 8%..

Dans un article publié en mars 2011, dans le même site ** j’attirais l’attention de la communauté internationale sur le risque de confiscation du pouvoir en Afrique par les pseudo-maître maçons charlatans et fétichistes ; Le devoir fraternel des maçons détourné de sa vocation première devient le tiroir-caisse du clientélisme des nostalgiques du monopartisme.  Aujourd’hui, les francs-maçons en Afrique sont à l’origine des manipulations constitutionnelles et du règlement de la succession présidentielle et des gouvernements de transition. Le droit du peuple à disposer de lui-même et le droit de choisir son dirigeant sont bafoués et ignorés par les réseaux maçonniques ou de réseaux mafieux qui organisent savamment des élections validées par des observateurs approuvés par des obédiences. La franc-maçonnerie doit aider au développement, à la construction et non au pillage et à la destruction de l’Afrique. Par exemple, ces francs-maçons s’ils étaient des bâtisseurs devraient se préoccuper du sort des millions d’enfants africains qui meurent chaque minute faute de soins de santé primaires, de famine, parce que l’agriculture est quasi inexistante ou incapable de nourrir la masse des populations vivant dans l’extrême pauvreté avec moins de 300 francs CFA par jour. Que Sassou Nguesso et son clan ne sont que des véritables sanguinaires qui ne connaissent pas l’école de la franc-maçonnerie dont le programme se résume ainsi : Obéir aux lois de son pays. Vivre selon l’honneur, Pratiquer la justice, Aimer son semblable, Travailler sans relâche au bonheur de l’humanité, Poursuivre son émancipation progressive et pacifique.

S’il est vrai qu’aucune de ces idées n’est exclusivement Maçonnique, mais toutes semblent pouvoir être universellement acceptées. Tous les véritables franc-maçons sont censés y adhérer et les mettre en pratique.

La Franc-maçonnerie n’est ni une religion ni une secte mais une démarche spirituelle basée sur la liberté de chacun et donc sur la tolérance réciproque. Elle admet des membres de tous les horizons spirituels. Elle n’est pas une société secrète puisqu’elle est constituée en associations officiellement reconnues et que son existence et ses buts sont publiquement déclarés. Elle n’est pas davantage une société occultiste, comme le fait puisque ses travaux ne reposent que sur la mise en commun des réflexions de ses membres et le partage d’un vécu commun des outils qu’ils utilisent: à savoir les symboles.  L’Amour Fraternel : Tout vrai franc-maçon doit se montrer tolérant et respectueux des opinions des autres, et se comporter avec bienveillance et compréhension envers ses semblables. 

L’Assistance Bienfaisante : Les francs-maçons apprennent à pratiquer la Charité et à se soucier, non seulement d’eux-mêmes, mais de l’ensemble de la société, autant par des dons charitables, que par leur implication personnelle.

La Vérité : Les francs-Maçons recherchent la Vérité en s’astreignant à un niveau élevé de morale, qu’ils espèrent atteindre dans leur vie même. Les francs Maçons estiment que ces principes sont une voie d’accomplissement de leur vie au niveau le plus élevé. 

Loin de faire le procès de ceux qui complaisamment considèrent Sassou comme leur grand Maître, demain ils répondront de leur complaisance et de leur silence coupable, face aux crimes que Sassou a voulu imprescriptibles, dans sa fausse, constitution du 24 octobre 2015./

Article 96 : Aucune poursuite pour des faits qualifiés crime ou délit ou pour manquement grave à ses devoirs commis à l’occasion de l’exercice de sa fonction ne peut plus être exercée contre le Président de la République après la cessation de ses fonctions.

La violation des dispositions ci-dessus constitue le crime de forfaiture ou de haute trahison conformément à la loi.

Les francs maçons doivent redorer leur blason en s’éloignant de ces régimes corrompus et autoritaires et en évitant les dérapages des membres affairistes constatés dans les loges de référence. Tout en ne faisant partie d’aucune obédience maçonnique, au nom de la liberté de conscience et d’opinion, je me permets de dire les francs-maçons du Congo sous la houlette du grand maître Sassou Satan, ne sont que complices d’un grand boucher de l’abattoir du Pool.

Me Maurice Massengo-Tiassé,

Avocat, Docteur d’Etat en droit, Vice-Président de la Commission Nationale des droits de l’homme (CNDH) Congo. Président Fondateur du Comité International pour le Respect de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.(CIRAC), Président Administrateur général du Réseau Forum Radio Télévision des Droits de l’Homme (FRTDH). Ancien Parlementaire. ———————————————————————- * Lettre ouverte à Monsieur François Hollandel Président de la République Française, Courneuve, le 25 juillet 2016 – Bernard Amédée Nganga, Avocat, Maître-assistant, enseignant chercheur à la faculté de droit Marien Ngouabi Brazzaville 

** http://www.frtdh.org/fr/article/la-instrumentalisation-de-la-franc-maconnerie-comme-un-viol-des-droits-de-la-homme-et-de-la-exercice-du-droit–18.html