AUX CORDES, LE MONSTRE S’APPRÊTE A NOUS MONTRER SA TRIGRITUDE !
Chaque fois que Sassou Nguesso a voulu se faire intéressant, Il remue ciel et terre monts et montagnes pour se faire entendre et surtout pour mieux exister. Et chaque fois, qu’il était en manque de sensation, de pouvoir, chaque fois qu’il était dans la tristesse, qu’il se sentait solitaire, il pondait un incident où il créait un incident pour que tous les congolais se tournent vers lui, fassent attention à lui et cherchent à l’avoir comme recours. Chaque fois qu’il a été aux cordes, il sème toujours la terreur, la désolation. C’est la nature même de l’individu qui, pour reprendre du poil de la bête, terrorise, menace, insinue, planifie, des procédures pour rebondir et celles-ci ne sont autres des menaces d’enflammer tout le territoire si par malheur un citoyen passait sur sa prébende. Sur ce qui est appelé son territoire son monopole de la terreur. Sassou est une psychopathe cruel, un névrosé doué d’un narcissisme délirant.
Tenez le 5 juin 1997, c’est lui qui a préparé le coup d’Etat, c’est lui qui as mis à feu et à sang la capitale congolaise. Quand il a compris que personne ne faisait attention à lui, et qu’il commençait à s’essouffler ; qu’il n’arrivait plus à avancer et qu’un coup d’état se fait en 24 heures et non en 5 mois. Il était allé revoir son mentor Jacques Chirac pour lui demander d’accélérer le processus. C’est alors que celui-ci, sous le prétexte fallacieux trouva que les congolais avec le Président Pascal Lissouba vivaient en insécurité. Il fallait ramener celle-ci et la seule personne capable de la faire s’appelle Sassou Nguesso. C’est alors que Jacques Chirac va demander aux angolais d’aider le putschiste pour atteindre cet objectif. C’est l’intervention des angolais, des tchadiens, des gabonais, des centrafricains, des zaïrois, des béninois, des maliens, des libyens, des marocains, des français, des cubains, des ukrainiens, des guinéens de sekou Touré etc…. Au total 17 nationalités intervinrent pour venir à bout des patriotes, défenseurs de la démocratie. Avec lui, ça toujours été ainsi. Il n’a jamais changé de signature, ni d’encre pour signer ses forfaits, toujours rouge.
Ce soir j’ai voulu vous ramener 36 ans en arrière. Il est dans ses fantasmes, il est comme un enfant gâté et très turbulent, un drogué en manque de sa dose et qui commence à rentrer en transe. Nous sommes le 15 août 1978, comme depuis 15 ans déjà, nous attendions pour que nous nous retrouvions au Boulevard des Grandes armées pour assister à ce qui était devenu, une habitude, une légende : Le défilé populaire.
Ce n’est pas ce que Sassou Nguesso nous servit, ce matin là. Un montage, en bonne et dûe forme qui nous laissa sans voix et sans voie. Oui le monteur des coups d’État, venait de nous en pondre un, comme d’habitude d’ailleurs. Mais cette fois, ce n’est pas comme les autres auxquels nous étions habitués. Celui-là, semble-t-il était plus structuré, plus organisé, plus scientifiquement et militairement plus à même et plus outillé.
LE COMPLOT : UNE GIGANTESQUE ATTAQUE DONT LES SERVICES DE SÉCURITÉ ONT SUIVI LES PRÉPARATIFS JOUR APRÈS JOUR
(JOURNAL MWETI DU 96 du 15 Août 1978)
En ces fêtes du 15 août, alors que le peuple s’apprêtait à célébrer dans la joie le 15 ème anniversaire des Trois Glorieuses, une nouvelle est venue soudain le bouleverser dans sa sérénité : l’annonce hier 14 août par le Chef de l’Etat d’un vaste complot, « le plus grand jamais enregistré contre la Révolution congolaise ».
Le coeur serré, mais le ton ferme et grave, le Président du CMP (Comité Militaire du Parti), le Général Joachim Yhombi Opango a révélé à la nation toute entière le sinistre plan que se proposait d’exécuter la réaction intérieure et extérieure. Un complot qui rappelle quelque chose près celui des mercenaires portugais en 1971 que le Commandant Marien Ngouabi annonçait à peu près dans les mêmes circonstances. A cause de l’ampleur du complot, toutes les manifestations du 15 août ont été supprimées. Et le chef de l’Etat a, une fois de plus, comme le 31 juillet, appelé à la vigilance permanente. D’ores et déjà, le Président du CMP (COMITÉ MILITAIRE DU PARTI) a annoncé qu’il sera sans pitié pour ces conjurés dont certains sont d’incroyables réactionnaires.
MESSAGE DU CHEF DE L’ÉTAT A LA NATION LU PAR LE GÉNÉRAL JACQUES JOACHIM YHOMBI OPANGO.
Mais nous savons qu’il ne joue ici que le rôle d’automate. Celui qui a préparé, planifié, conçu, son coup, s’appelle Sassou Nguesso. Comme il y a un an, c’est à dire le 18 mars 1977, quand il mit les autres devant le fait accompli. Lors qu’il pondit l’Institution qu’il a appelée CMP. Et quand pendant cette nuit du 18 au 19 celle que j’avais appelée : « la nuit des longs couteaux » quand Jean Pierre Gombé lui demanda : « d’où venait le nom de CMP alors que toutes les Institutions étaient en place et fonctionnaient normalement ». Il lui a simplement répondu : « Ne cherche pas à savoir ce qui est et reste une énigme, un mystère » et Jean Pierre Gombé rangea sa queue entre ses cuisses en signe de soumission car il avait devant lui, un homme très violent qui n’est capable que du pire. On comprit par la suite que c’est lui qui était à l’origine du coup d’Etat qui coûta la vie au Commandant Marien Ngouabi. Il avait déjà choisi ses victimes, leur région et leur ethnie. Il voulait marquer le coup et pour cela, il ne lésina pas sur les moyens mis en œuvre pour apeurer les congolais. Pauvre Général qui est obligé de jouer à l’automate !
Je m’apprêtais, à l’occasion des Trois Glorieuses et du 15 ème anniversaire de la révolution, à m’adresser à tout notre peuple, conformément au calendrier des festivités commémoratives du 15 Août.
Voici qu’un immense dossier, en possession de la direction politique, vient bouleverser complètement tout ce qui a été retenu dans le cadre de la célébration des 15 ans de la révolution prolétarienne de notre peuple.
C’est le cœur vraiment serré, entièrement habité par la tristesse en même temps que par une profonde indignation, que je m’en vais livrer les éléments de ce sale dossier au jugement révolutionnaire de notre peuple, au nom du devoir, au nom du Parti Congolais du Travail, au nom de la révolution. Devant les faits qui sont d’une extrême gravité, devant les exigences de la Révolution qui ne se marchandent pas, le langage qui s’impose de lui-même, ne peut être un langage clair, direct, qui n’hésite pas à trancher dans le vif.
LES CONJURES AU SERVICE DE LA RÉACTION NATIONALE ET INTERNATIONALE.
AUX SINISTRES PERSONNAGES IMPLIQUES DANS LE VASTE COMPLOT DÉNONCÉ HIER PAR LE PRÉSIDENT DU CMP S’AJOUTE DÉSORMAIS WAMBA ROBIN, EX CAPITAINE DE L’APN ET CERTAINEMENT BIEN D’AUTRES. QUOI QU’IL EN SOIT L’ENQUÊTE SE POURSUIT.
(LA PHOTO DES CINQ CONJURES.)
Dieudonné Miakassissa Félix Mouzabakani Bernard Kolélas Patrice Fina Matsiona Wamba Robin
A l’heure où je vous parle, camarades militants, la réaction locale, résolument soutenue par l’impérialisme international a tramé un vaste complot contre la Sécurité intérieure de l’État, contre les Institutions révolutionnaires du pays, « librement acceptées par tout notre peuple ». Pour atteindre de tels diaboliques objectifs, la réaction a choisi le massacre et la terreur comme moyen.(ENCORE UNE FOIS, ICI LE BOSSU NE VOIT PAS SA BOSSE. QUI UTILISE LA TERREUR ET LES MASSACRES ?)
Ainsi l’assassinat politique que notre peuple désapprouve absolument devient plus que jamais l’unique conduite de la réaction, face à la solide cohésion de pensée et d’action des révolutionnaires congolais.
Cette fois-ci, il ne s’agissait plus de liquider physiquement le seul chef de la Révolution comme le 18 mars 1977 ( suivez la logique et la suite de leurs idées ? Qui peut mieux parler de la date du 18 mars 1977, si ce n’est pas eux-mêmes), mais de procéder simultanément, pratiquement, au même moment, à l’élimination physique de plusieurs autres hauts responsables du pays. (retenez toujours leur vocabulaire)
Après un tel massacre général, la terreur allait être maintenue en profanant le musée Marie Ngouabi . (ils ne les avaient pas attendus pour profaner la tombe de leur fidèle continuateurs de ce qu’ils se sont autoproclamés injurieusement, insidieusement, se moquant du pauvre : « fidèles continuateurs de son l’œuvre », ces bandits du PCT et du CMP ; tout ce qu’ils dénoncent ici, c’est ce qu’ils ont fait et font encore aujourd’hui.)
Des troupes de mercenaires étaient venues, de même que des avions militaires. Nous sommes en mesure de localiser avec certitude où se trouvent et ces mercenaires et ces avions de combat que la réaction entendait lancer contre la République Populaire du Congo, les 13-14 et 15 août 1978, entre 01 h 30 et 3 heures du matin, nos services de sécurité intérieure et extérieure ayant suivi jour après jour les préparatifs de ce vaste complot. (Paranoïa quand tu nous étrangles. Quand on est putschiste psychopathe soi-même, on ne voit plus que des putschistes partout les ressemblant. Tel est la conception de Sassou Nguesso). .
Par son ampleur qui dépasse tout ce qu’on pouvait imaginer, par ses ramifications africaines et internationales, par le degré exceptionnel de l’agression, aucun coup d’État – de l’envergure de celui projeté, – n’avait jamais été encore enregistré dans notre pays.
On ne peut comparer les choses, d’après les plans et les intentions, qu’à une attaque gigantesque. Autant dire que cette fois-ci, la réaction locale, appuyée par plusieurs capitales occidentales et africaines, tenaient absolument au renversement des Institutions révolutionnaires de notre pays : en tuant, en massacrant, en profanant les hauts lieux de la révolution, en semant partout la terreur, en exhumant – au comble de la barbarie – le corps même du camarade Marien Ngouabi. (Vraiment, « le bossu n’a jamais vu sa bosse » et au village du PCT, « le ridicule ne tue jamais ». Comment arrivent-ils à se regarder, à se mirer ces malades, ces psychopathes, ces schizonévroses ?
Le contenu réactionnaire d’une telle provocation (Puisque vous le dites vous-mêmes) saute immédiatement au regard lorsque les valets locaux du commando étranger ont pour noms : Dieudonné Maikassissa, Félix Mouzabakani, Bernard Kolélas, Patrice Fina Matsiona.
Félix Mouzabakani et Bernard Kolélas tombent ainsi dans la récidive, car ils ont déjà été condamnés pour le même crime, celui de l’atteinte à la sécurité de l’Etat et de la Révolution. L’opposition au socialisme de Bernard Kolélas est notoirement connue de tous les congolais. L’indulgence constante d’un homme d’honneur comme Marien Ngouabi, n’a corrigé en rien Mouzabakani et Kolélas.
C’EST LA RÉACTION QU’IL FAUT DÉLOGER, ARRÊTER ET DÉTRUIRE.
Je ne vois pas la possibilité pour la Révolution d’avoir encore pitié de ces gens. Mon attitude n’a pas varié depuis le discours du 6 février 1978, prononcé à l’issu du procès historique sur le très ignoble assassinat du Président du Comité Central du Parti Congolais du Travail. Il n’est pas bon de continuer à subir les coups de la réaction. Tout au contraire, c’est la réaction qu’il faut déloger, arrêter et détruire. Ainsi donc, pour la direction politique, il n’y aura ni pardon, ni procès classique pour des gens indécrottables, incorrigibles, assoiffés de sang et de pouvoir, profondément enracinés dans le mal. (Qui peut mieux se peindre que soi-même ! Ils se connaissent mieux par eux-mêmes. On n’a plu besoin de le démontrer ici et ailleurs. Eux-mêmes nous disent ce qu’ils sont » profondément enracinés dans le mal ». Ce n’est pas MOUDILOU ou Mavoungou Tchiapi qui le disent mais eux-mêmes).
La gravité des intentions, l’ampleur et la minutie des préparatifs, les ramifications africaines et internationales de complot ourdi ces temps-ci contre la Révolution prolétarienne congolaise, tout cela m’amène à prendre promptement un certain nombre de mesures immédiates. Le Parti congolais du Travail dans son organisation interne doit être debout partout. La vigilance révolutionnaire et la défense armée des idéaux des 13- 14 et 15 août 1963 doivent remplacer chez les militants les moments de joie et de fierté que pouvaient nous procurer la célébration de 15 ans de révolution. Toutes les manifestations publiques prévues pour ce 15 ème anniversaire sont en conséquence supprimées.
Par ailleurs, je demande expressément que les militants soient consignés dans les quartiers, les arrondissements, et qu’une vigilance vraiment accrue, soit exercée à tous les niveaux, sur l’ensemble du territoire national. Un contrôle des plus rigoureux doit être exercé minutieusement aux frontières du pays, de même qu’aux mêmes endroits habituels de fouille. Les services nationaux de sécurité ne doivent se permettre aucune fatigue, aucune indolence, aucun laisser-aller. Les temps sont graves.
De le même façon, l’Armée Populaire Nationale, avec tous ses corps, doit être vigilante au plus haut sommet point, se souvenant toujours et constamment qu’elle est le bras principal du Parti Congolais du Travail (voila une triste culture qui dure depuis et qui est aujourd’hui sujet de tous nos malheurs) une armée qui n’est qu’à la solde d’un Parti et qui dit Parti, dit région ; et qui dit Région dit ethnie). L’on comprend mieux maintenant pourquoi j’avais longuement insisté sur les manœuvres de la réaction, dans mon message du 31 juillet. L’on comprend aussi pourquoi la cohésion de tous les militants est absolument nécessaire : d’une nécessité impérieuse. Tous ces problèmes importants de la Révolution congolaise que nous appelons : cohésion des révolutionnaires, vigilance permanente, liquidation des manœuvres de la réaction, défense armée de la Révolution ; intensification du travail productif , mobilisation et éducation constantes de tout notre peuple, coopération harmonieuse avec les pays socialistes et communistes, avec à leur tête l’Union soviétique. Tous ces problèmes, dis-je, doivent renforcer notre solidarité au niveau de la révolution mondiale dans la lutte contre l’impérialisme, le colonialisme, le néocolonialisme, l’apartheid, le sionisme, le racisme, l’exploitation de l’homme par l’homme.
Peuple congolais, Ouvriers, Paysans, Combattants, Cadres et Intellectuels révolutionnaires,
Chers compatriotes,
Dans toute cette vaste conspiration réactionnaire, c’est le programme d’action gouvernementale que l’on vise particulièrement. L’ennemi souhaite son échec total. Une grande campagne de dénigrement du programme biennal avait été largement orchestrée par la réaction au même moment où cette même réaction se préparait à envahir militairement le Congo, comme elle avait agressé la République Populaire du Bénin le 16 janvier 1977, et tout dernièrement les Iles Comores.
Si le programme biennal est tant attaqué par la réaction locale et internationale, c’est que ce programme présente bien un travail important de fond, pour le déblocage définitif de la Révolution et l’accélération du processus révolutionnaire dans notre pays ne peut, dès lors que gagner en profondeur et en vigueur. Aussi faut-il nécessairement durcir, toujours davantage le processus révolutionnaire. La victoire à court terme de notre combat politique et économique est évidemment liée au durcissement de la Révolution.
Peuple congolais, garde ton immense confiance en tes capacités créatrices, et reste à jamais fidèle à ton idéal qui a toujours illuminé l’humanité entière. Peuple congolais, tu sais que la réaction ne passera jamais au Congo. Continue d’être ferme dns la défense des acquis des Trois Glorieuses, dans la défense armée de la révolution. Peuple congolais, ton avenir est radieux, dans la solidarité de combat de tous tes enfants, dans le sacrifice quotidien des hommes et des femmes de ce pays qui sont debout à toute heure, à tout moment.
Peuple congolais, le Parti congolais du Travail est la seule force dirigeante, que ton inépuisable force matérielle et humaine serve toujours les causes justes, en Afrique et partout ailleurs dans le monde.
La réaction ne passera pas ! Le camp de la paix, du progrès, de la démocratie et du socialisme vaincra ! Gloire immortelle au Camarade Marien Ngouabi Fondateur du Parti Congolais du Travail. (SALAUDS, ils l’égorgent et le rendent immortel par la suite, quelle offense, quel mépris, quelle moquerie !).
Le chien n’a jamais changé sa façon de se torcher. Il tourne toujours en rond comme s’il cherchait à vouloir attraper sa queue et la mordre.
Il annonce les couleurs et dans la foulée, il attaque. Nous sommes à la veille de 2016 où ce monsieur est victime de sa propre paranoïa. Il croyait qu’en cherchant à vouloir interdire aux Bernard Kolélas, Tchystère Tchikaya, Général Ngoulondélé et autres en 2002 qui frôlaient les 70 ans ou les avaient déjà. Que lui, ne les aurait jamais. Qu’il s’était absoute. Jean Pierre Thystère Tchikaya inspiré, n’oublia pas de leur lancer : » nous serons rattrapés par notre propre âge ». Sassou croyait toujours sur son éternelle jeunesse. mais hélas, si on sonde le fond de ses fesses, on vera que c’est rempli des poils blancs sur lesquels il n’arrive pas à mettre le « yombo ». Aujourd’hui, il les a largement dépassés. Et 2016 lui pose un problème inespéré et inextricable.
C’est l’occasion qu’il trouve pour commencer encore une fois à vouloir « nous faire boire l’eau par les narines », à nous sortir sa gracieuse litanie, sa légendaire bible chérie : le mensonge arrogant et hallucinatoire : parler de la paix sociale, de la sécurité, des hôpitaux à nous construire, des autoroutes partout, des centres de recherche, des Ecoles, des table-bancs dans toutes les écoles, de l’électricité dans tous les foyers, de l’eau qui va enfin commencer à couler normalement et régulièrement dans nos robinets ; qu’après lui il y aura un véritable déluge, que personne ne doit toucher à la paix du peuple congolais, que lui seul est le garant, que les congolais l’ont trop chèrement acquise ; à la sueur de leurs fesses et de leurs fronts. Et lui Sssou n’a pas envie de recommencer, il a déjà trop tuer qu’il ne veut pas reprendre le même boulot. Enfin tout ce charabia dont il est coutumier pour faire peur au peuple congolais déjà très traumatisé par ses incessants chantages. Ne l’écoutons pas; c’est un malade qui ne vit qu’au dépens de celui qui l’écoute. Et si, ça pouvait être vrai, pourquoi, il lui fallait attendre l’approche de 2016, pour nous construite 12 Hôpitaux ? Qu’il commence seulement à donner le vrai nom d’Hôpital le CHU de Brazzaville qui ne l’a que de nom. Le reste n’étant que le tonneau vide, que l’intérieur de ce qu’il appelle CHU est complètement vide. Pas de médicaments. Rien, rien et rien. Alors au lieu de vouloir aller nous construire 12 immeubles qu’il veut appeler « HOPITAUX », qu’il équipe déjà, le seul qui existe et qu’on a appelé pompeusement « CHU » : un immeuble vide de son contenu. Même pas un comprimé de nivaquine.
Sassou Nguesso est aux cordes, il s’agite dans son enclos. Il ne sait comment faire pour encore une fois, tromper les congolais car il a déjà fini toutes ses recettes. Les congolais le connaissent déjà. Et qu’il peut continuer à tromper ses parents d’Oyo mais pas en tout cas les congolais de mon village à KONGO, de Kibouéndé, Musana, Louingui, Komono, Sibiti, Djambala, Mvouti, Mossendjo, Loukoléla et même SOUANKE. Ta recette ne passe plus Sassou. On te connait assez. Tu ne peux plus nous mentir. Tu nous as assez volés, tués, pillés, affamés, démunis, dépossédés. Ca suffit !
Il se passe pour le semeur de la paix et que sans lui le Congo serait enseveli dans des déluges de guerres interminables. Tout bilan fait, le plus grand semeur des troubles au Congo, le plus grand terroriste, le putschiste inné, l’escroc, le bandit, l’assassin inné, le barbare patenté, celui qui a le bilan le plus effroyable de l’ensemble de ceux qui ont été à la tête de notre Congo : il s’appelle ni plus ni moins SASSOU NGUESSO. C’est lui qui a souvent caché sa main meurtrière quand il jette une pierre. C’est lui qui a toujours planifié les coups d’Etat depuis 1960, les exécute.
Ce fameux coup d’état manqué ce 15 août 1978, ce n’était ni plus ni moins la volonté manifeste de vouloir récupérer son pouvoir qu’il avait momentanément prêté au Général Yhombi Opango. Comme il ne savait plus comment le lui arracher, comment le reprendre, il pondit ce coup dans lequel le pauvre Général Yhombi Opango s’est laissé avoir. Le temps que la fumée ait été dissipée, que toutes les suspicions qui pesaient sur lui se soient envolées, que les congolais l’aient oublié un peu quant à son implication sur l’assassinat du Président Marien Ngouabi.
Dès que ce qu’il attendait fut fait, c’est à dire reprendre son pouvoir, dès qu’il a finit par envoyer son allié 11 nas en prison, l’année d’après, il sortit tous les prisonniers : tous ceux qu’il avait dénoncés la veille et qui étaient les fameux conspirateurs du coup d’Etat le plus sophistiqué que le Congo n’ait jamais connu et que lui l’initiateur, n’ai jamais imaginé ni pondu. Tous ceux qui avaient été condamnés dans le procès de l’Assassinat du Président Marien Ngouabi furent tous libérés car aucun grief ne sera retenu contre eux. Sassou Nguesso lui même, venait de les réhabiliter tous. Malheureusement, il ne pouvait ressusciter tous ceux qu’il avait assassinés dans sa soif de tuer, tous les Kongos qu’il s’empressa de massacrer dont l’ancien Président de la République le plus brillant : Alphonse Massamba-Débat à qui, d’ailleurs, il refusa de donner une sépulcre, un tombeau. Alors qu’il s’empressa d’aller chercher les restes du bourreau des congolais : Pierre Savorgnan De Brazza qui se repose dans un lieu qu’il ne peut mériter, quels qu’en soient les enjeux. C’est la place des : André Matswa, Bouéta-Mbongo, Mabiala Ma Nganga, Mama Ngounga, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Fulbert Youlou, Jacques Opangault, Barthélémy Kikadidi, Doudy Ganga, Mizélé, Konda, Kinkonda, Sissoulou, Kikouba, Samba dia Nkoumbi, Kandza, Konda, Mizélé, Dianzenza, Kianguila, Ontsou? Emile Biayenda etc…
Peuple congolais, il faut savoir se rappeler, se mémoriser car: « un peuple qui oublie son passé est un peuple qui est condamné à le revivre d’une façon plus marquante : dans le sang ou les larmes » Elie WIESE.
Il faut assurer en outre le combat contre l’oubli et l’indifférence. C’est ce qu’on appelle : LE DEVOIR DE MÉMOIRE. Après avoir connu l’horreur du mal absolutoire, après s’être confrontés à ces attentats : à l’abject, à l’odieux, aux crimes, aux massacres des innocents : massacres des corps, massacres des âmes, quels messages forts que nous pourrions partager ensemble ? Nos cœurs, nos familles, nos émotions,, nos sentiments et au-delà notre éthique qui restent meurtris et bouleversés à jamais ! ! !
Faire bloc ensemble contre l’homme, contre l’horreur de l’homme, contre le crime, contre les milliers de massacres des âmes…Essayons de retrouver, SAGESSE, SÉRÉNITÉ, ESPOIR pour construire avec courage et détermination un Congo moins violent, sociable ; dans lequel chacun pourra réaliser son rêve et prendre le relève de ses défis. Il faut revigorer le moral des familles: de toutes les victimes du pouvoir de l’homme. Quand nous savons qu’avec l’homme, nous avons découvert l’horreur du mal absolu ! Quand nous savons qu’avec l’homme, nous sommes confrontés à ces attentats abjects, odieux, criminels ! Quel message partager ensemble ? Nos cœurs, nos familles, nos émotions, nos sentiments, et au-delà notre éthique qui reste meurtrie et bouleversée à jamais !
Faire bloc, ensemble contre l’horreur, contre le crime, contre la manipulation, contre les montages dont notre homme est et reste le chantre. Faire bloc contre les massacres des corps, contre les massacres des âmes. Nous devrions nous unir pour construire un Congo dans lequel : le courage, la détermination devant prendre le dessus. Un Congo moins violent, plus humain, plus heureux pour le bien être des vivants. Cet espoir crée l’impérieux devoir d’œuvrer pour que le sourire et la joie l’emportent sur les larmes imposées.
Pour ce faire, il faut dresser de véritables barricades contre le chantage terroriste que l’homme nous ventile et qui nous menace tous.
COMMENT APPRENDRE A VIVRE CES NOUVELLES PEURS, CES NOUVEAUX RISQUES ?
COMMENT DEVELOPPER CHACUN D’ENTRE NOUS NOS CONVICTIONS ET NOS VALEURS EN HARMONIE AVEC L’INTÉRÊT GÉNÉRAL ?
Courage, Tolérance, Solidarité : peuvent donner naissance à une modernité plus fraternelle.
COURAGE : C’est en osant rencontrer nos peurs que nous pourrons la dépasser. Comment apprendre à vivre avec nos peurs, nos angoisses, notre anxiété.
TOLÉRANCE : « Frères si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis« . La grandeur d’un grand homme, c’est de savoir unir et rapprocher les hommes. Quand on voyage on est émerveillé par la diversité des richesses de la terre, des cultures, des religions, de la nature tout simplement. Pourquoi alors cette haine des hommes sur terre ? Alors qu’on peut tout avoir tous ensemble. Pourquoi ce terrorisme étatique ? Ne pouvons-nous pas apprendre à mieux nous respecter, à respecter l’autre, la nature, ses beautés, son développement harmonieux et durable ?
Ne peut-on pas apprendre à mieux utiliser nos prouesses techniques (Science et technologie) pour vivre en parfaite harmonie, en fraternité entre nous et tout autour de nous. C’est l’humain et le naturel.
SOLIDARITÉ : L’illusion du progrès aboutit à la constatation qu’il faut d’urgence éduquer l’homme. Lui proposer des vrais valeurs dignes de son destin !
Courage, Tolérance, Solidarité et Fraternité en font partie pour survivre demain dans un même Congo hier complexé et désuni ; demain plus soudé à jamais dans une solidarité retrouvée. Tel doit être notre combat de tous les jours.
ANXIÉTÉ : Comment gérer les risques et l’incertitude et transformer les énergies négatives en moteur dynamique de progrès. Tout nous stresse, dans notre Congo traumatisé, dans notre société anxiogène. L’obsession sécuritaire, la pieuvre de la menace terroriste, la peur de l’autre. Nous devrons passer de l’ère du risque, de la menace à la sécurité totale de tous les congolais.
CONCLUSION : Dans un Congo plein d’incertitude où nos peurs intimes laissent place au pessimisme ambiant, et nos convictions métaphysiques prendre le dessus sur la froide réalité des choses. Il nous faut progresser individuellement et collectivement. A nous de construire un avenir plus heureux pour nous tous.
COURAGE, TOLÉRANCE, FRATERNITÉ grâce à leur synergies bénéfiques, édifions une vie plus intime, plus conviviale, plus fraternelle, plus belle, plus heureuse, plus intense pour nous tous dans un Congo plus soudé, libre et solidaire. C’est ça que nous devrons prouver à Sassou Nguesso. Peuple congolais, là il est aux cordes, aux abois, il va nous terroriser avec tout ce qui va lui passer sur sa grosse tête. Mais ne l’écoutons pas. C’est un escroc, un imposteur, un bluffeur, un usurpateur.
Restons vigilants, éveillés et ne plus dormir jusqu’en 2016
Que Dieu bénisse notre Congo !
A Paris le 21 août 2014.
Le Premier ministre du Gouvernement congolais en exil
Tony Gilbert MOUDILOU.