SI POUR LAURENT GBAGBO QUI N'A RIEN FAIT,C'EST POSSIBLE : COMBIEN DE FOIS POUR SASSOU NGUESSO LE GENOCIDAIRE ?

« Il n’ y a que l’expérience et l’intelligence qui puissent hanter, apprendre aux hommes à ne pas préférer ce qui les pique dans le présent, à ce qui doit les toucher bien plus essentiellement dans l’avenir » disait le Cardinal de Retz.

Oui le cas de Laurent Gbagbo devrait inquiéter plusieurs des Chefs d’Etat qui croient ou qui ont cru à un moment ou à un autre disposer de la vie de leurs concitoyens. C’est le cas de Dénis sassou Nguesso. Nous sommes en train d’écrire ici notre histoire qui ne doit pas être travestie, dépravée et refoulée. Le cas de ce personnage devrait être étudié dans les grandes Écoles de criminologie et de Droit tout court. Car ce monstre froid a plus tué que les deux bombes atomiques d’Hirochima où rien ne pousse plus : la paix sociale, la cohabitation, l’équité, le partage, le patriotisme et enfin la RÉPUBLIQUE etc….

On parle de campagne de violence, de meurtres, des viols et des massacres orchestrés par le Président Laurent Gbagbo contre les populations civiles ivoiriennes.  Pour cela, pour ce seul fait, la Cours pénale internationale a retenu que ceux-ci  constituaient des crimes contre l’Humanité. Donc passible de la Cours Pénale Internationale. Des témoignages recueillis, des preuves et des documents qui ont constitué le travail de plusieurs mois par la Procureur qui vient de déposer auprès des juges  qui eux, ont la certitude probante  que ceci est suffisamment étayé, prouvé et donc susceptible d’un procès devant leur cours.

Au regard des éléments que nous avons sur ce dossiers, nous pourrions dire sans trop nous tromper qu’ici, sur ce dossier, il n’y a pas eu de plan concerté en vue de faire mourir en masse une population donnée, ou prendre en otage des populations proches ou pas du concurrent, en l’occurrence Dramene Ouattara. A Abdjan quand les rebelles ont commencé à semer les troubles dans les rues d’Abidjan, l’Armée ivoirienne sécurisait toutes les populations de la capitale. Cependant les rebelles sévissaient partout, dont les IB et compagnies. Donc la responsabilité  de Laurent Gbagbo ici, telle qu’elle est décrite par l’accusation reste juridiquement à démontrer.

ET SI ON FAISAIT DES PARALLÈLES SUR LE CAS SASSOU NGUESSO QUI NOUS INTÉRESSE TANT !

QUE DIRE DE DENIS SASSOU NGUESSO ? EUT-IL PLANIFIE  TOUS SES CRIMES, ASSASSINATS, MEURTRES ET FINALEMENT GÉNOCIDE QU’ON LUI REPROCHE ?

18 mars 1977 et 5 Juin 1997 ? Coup d’État OU Remise  en cause des institutions de l’État légalement instituées, entrainant la mort des milliers  d’hommes et des femmes ; destruction massive des biens, meubles et immeubles des personnes privées et de l’État, remise en cause de l’équilibre sociale.

23 octobre 1998 massacre des missionnaires partis pour une médiation à Mindouli par des cobras mis à leur rescousse ceci  pour faire porter la chapeau aux Ninja.  Sassou se croit plus main et pense que nous ne connaissons pas ses pratiques de duplicité. Où à cette même date, il a dans dans la région des troupes angolaises et tchadiennes qui subissent la furia des Forces patriotes composées des Cocoyes, des zoulous et des Ninjas.

Du 7 décembre au 17 décembre, Sassou Nguesso envoie sa troupe d’élite commandée par le colonel Obosso, un élément très important sur lequel il comptait mettre fin à la pugnacité des troupes républicaines. Hélas, le chef du contingent, dès qu’il mit ses petits pieds dans le Pool, alors qu’il venait d’engager les hostilités, est littéralement abattu d’une balle sur le front,  entrainerait une véritable débandade de ses hommes mais surtout un état d’esprit qui fit fléchir le moral des troupes. C’était la débâcle, l’humiliation la plus hallucinante qu’on ait pu faire subir à une armée dite moderne.

18 décembre 1998

Quand ce 18 décembre arrive alors et qu’au front là-bas, c’est la débandade totale des troupes de Sassou se trouvant dans un état d’esprit de délabrement, de déconfiture et de décomposition très avancée, la panique est totale.  A Brazzaville, c’est comme le dit un proverbe bantou : » Quand on envoie quelqu’un à sa place, aller demander une dette, vos pieds se reposent mais pas votre cœur« . Ainsi IBOVI Ministre de la communication va commettre la faute politique qu’il ne fallait pas parce que trop lourde de conséquences.

LA PLANIFICATION ET L’EXÉCUTION DE CE QUE NOUS ALLONS APPELER : « GÉNOCIDE ».

Francçois IBOVI Ministre de la Communication et Porte-parle du Gouvernement, va pousser les Cobras et les troupes étrangères aux massacres et finalement au Génocide. Au micro de Christophe BOISBOUVIER de RFI :

«  Il ne peut y avoir de dialogue avec des gens qui prennent des populations en otage, qui pillent, qui violent, qui tuent sans vergogne. Les tirs que vous entendez rentrent dans le cadre des préparations de ratissage. Puisqu’il s’agit des bandits armés, des gens qui sont disséminés d’ici et là. IL s’agit de regarder tous les M2 par M2 où les gens peuvent se cacher: dans les caniveaux, dans les égouts pour, à tout moment, un certain moment réapparaître et perturbe cet ordre ».

Le ton avait été donné et les chiens dressés  passèrent à l’attaque.

L’autre crime va provenir du Ministre l’Intérieur qui décrète

les quartiers Sud de Brazzaville « zone militaire ». Que tous les habitants y habitant, doivent les quitter  au risque de se faire purement et simplement se faire tuer sans autre forme de procès.

Ainsi, vieillards, fœtus, bébés, enfants, femmes enceintes, tout le monde devrait partir ce vendredi 18 décembre 1998 dès 8 heures.

LE GUET-APENS !

Et pendant ce temps, au Pont du Djoué où le Pouvoir a  installé un gros piège, on égorge depuis  8 heures du matin. Ils sont déjà à plus 30.000 personnes voire 40.000. Mon petit frère qui était arrivé au Djoué et tous ceux qui ont témoigné lors de mes enquêtes en 2001, n’ont vu que l’épouvante, l’hécatombe des morts partout depuis la descente de la montagne du Djoué jusqu’au Pont. Il n’y avait plus un seul centimètre de vide. Partout il y avait des corps et du sang. Mon neveu qui avait fait le mort entre les morts pour échapper, avait la vie sauve à partir de ce geste salutaire et inespéré, le dernier spasme où ils le crurent mort. C’est quand il a commencé à voir des personnes arrivées vers 11 heures et que les bourreaux, fatigués certainement d’avoir trop massacré, où qu’ils n’avaient plus de balles, plièrent bagage. Et c’est là qu’il s’est levé au milieu des dizaines des milliers  de morts.

Et celles qui avaient réussi à passer entre les mailles, dès que les pauvres étaient  arrivées dans la nature, sans abri ni protection aucune, le Pouvoir  décréta contre elles un embargo. Les malheureuses ne devraient pas être assistées d’aucune ONG. C’était pour mieux les faire mourir en masse, les cobras et tous les mercenaires achetés avec notre argent pour massacrer les congolais, ils se mirent  à couper tous les arbres fruitiers dans toute la région. L’eau fut empoisonnée pour qu’ils moururent en masse. C’est une planification et s’appelle en DROIT: UN « GÉNOCIDE« .

Eh oui nous sommes ici devant un PLAN bien CONCERTE, bien PLANIFIE, BIEN MIS AU POINT pour TUER EN GRAND NOMBRE et devant une population SPÉCIFIQUE, bien CIBLÉE : les « KONGO ». Les éléments alloués pour perpétrer  le GÉNOCIDE. Tous les ingrédients, tous les éléments constitutifs pour perpétrer un GÉNOCIDE sont remplis. Et là, on peut  parler en effet de GÉNOCIDE.

La première question que pourrait  se  poser la Procureur du TPI et que je pose moi-même Tony Gilbert MOUDILOU JURISTE, AVOCAT. Je me suis tant posé et reposé cette question  qui est : COMMENT UN CHEF DE L’ÉTAT PEUT-IL PRENDRE UNE TELLE DÉCISION POLITIQUEMENT DRAMATIQUE ET PLEINE DE CONSÉQUENCES SOCIALE A ENVOYER UNE PARTIE DE SON PEUPLE SOUS PRÉTEXTE QU’IL N’EST PAS D’ACCORD AVEC MON POUVOIR ET QU’IL N’EST PAS RESSORTISSANTE DE MA RÉGION. CA S’APPELLE EN DROIT UNE DÉPORTATION, C’EST A DIRE FORCER LES GENS A QUITTER LEURS DOMICILES PAR LA FORCE DES ARMES POUR LES POUSSER LOIN. ET POUR QUELLE RAISON ? SEULE SASSOU POURRA RÉPONDRE A CELLE-CI.

Les conséquences : plus de 600.000 PERSONNES VONT SE RETROUVER PAR LA FORCE DES ARMES DANS LES FORETS PENDANT 12 MOIS. UNE DÉPORTATION QUI FERA PLUS 100.000 MORTS. MÊME HITLER N’AVAIT PU IMAGINER UNE TELLE SOMMITÉ D »IGNOMINIE, DU DÉGOUT, DU MÉPRIS CONTRE LES JUIFS OU TOUS LES PEUPLES QU’IL MÉPRISAIT.

Et pour couronner leur œuvre de mépris par un succès réconfortant, les GÉNÉRAUX comme les DABIRA QUI, après avoir vidé tout ce qui se trouvait à l’Ambassade des États UNIS d’AMERIQUE ce qui nous a valu la suspension des relations diplomatiques et il a fallu  que notre pays accepte d’indemniser les États Unis pour qu’ils reviennent encore au Congo  (Voitures de luxe qu’on a retrouvées dans le parc auto du Général voleur et chef pilleur, ordinateurs et tout ce qu’il y avait de luxe dans une Ambassade, on voit jusqu’où ces gens là, cette race est vicieuse. Ils avaient envoyé leurs  chiens dressés dans la zone qu’ils venaient de libérer pour aller vider toutes les maisons des pauvres populations.

Et ensuite, ils ont continué à perpétrer leur GÉNOCIDE bien planifié. Sassou Nguesso prend les micros à la radio et à la télévision. Il s’adresse aux populations réfugiées dans les pays environnants et plus singulièrement à ceux qui sont au Congo Kinshasa où il envoie même deux émissaires pour aller négocier leur retour au pays, que Sassou dit avoir pacifié. Que rien ne devrait leur arriver. Ce sont des  fils du Pool qu’il dépêche pour la circonstance afin  d’aller convaincre les récalcitrants qu’il pouvait y avoir. Ce sont : Nicodème NGANGA et le Général BOUISSA-MATOKO qui y sont envoyés.

AUTRE PIÈGE, AUTRE GUET-APENS.

En mai 1999 des milliers et des milliers de réfugiers convaincus par les propos de SASSOU NGUESSO sont contents de vouloir rentrer chez eux après avoir connu pendant 8 mois une errance malheureuse. Alors, décidés, ils commencèrent à rentrer au Congo sous la bénédiction et la protection du HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES POUR LES REFUGIERS. Alors qu’ils commencèrent à traverser, cependant, ne savaient pas ce qui les attendaient de l’autre côté de la rive gauche du Fleuve, au BEACH. UN PIEGE, UN TRAQUENARD, UN VÉRITABLE GUET-APENS QUI VA ENCORE UNE FOIS, SE REFERMER SUR EUX ET CETTE FOIS SUR PLUS DE 1.000 d’entre eux.

Nous avons des documents qui nous ont été légués à titre gracieux pour les procès futurs , par les GÉNÉRAUX, pas des moindres : Yves MOTANDO comme ancien Chef d’Etat Major Général des armées pour ce qui s’est passé pendant la déportation des populations du Sud de Brazzaville et Bouissa-Matoko, envoyé spécial à Mbanza Ngoungou pour aller convaincre les réfugier de rentrer.

Comme vous pouvez le voir, nous avons tous les éléments pour traîner devant les tribunaux internationaux , le génocidaire Sassou Nguesso et ses Généraux pour répondre des crimes qu’ils ont commis contre les populations du Sud de Brazzaville et qui sont classés comme un GENOCIDE, CRIMES CONTRE L’HUMANITE etc…. Mais tout dépend du comportement de ce dernier. S’il veut partir pacifiquement, son dossier serait réexaminé.

Alors si pour le Président Laurent Gbagbo qui avait une tête toute rasée, on lui en a cherché des poux jusqu’au point de lui trouver des oeufs sur sa tête, combien de fois pas Sassou Nguesso qui a des cheveux jusque dans son « anus » ?

A Paris le 13 juin 2014.

Maître Tony Gilbert MOUDILOU.