Tic tac tic tac ! C’est le bruit dans la tête de Sassou qui chauffe à 90°

aaarevoir-7245201Tic tac tic tac tic tac ! C’est le bruit des aiguilles d’une montre. Sauf qu’ici, ce bruit là, c’est le bruit qu’entend désormais Denis Sassou à chaque seconde qui passe dans sa tête de mule qui bouillonne parce que ce bruit là, c’est le bruit du reste de sa vie comme Président du Congo qui s’écoule car le délai de la sacro-sainte constitution approche à grand pas et, c’est le 14 août 2016 à minuit. Tic tac tic tac tic tac ! Dans la tête de Sassou qui est effervescence parce que le compteur du nombre de ses jours a été déclenché le vendredi 31 octobre 2014 après la chute de Compaoré et pas seulement. La rue avait mis un terme à son ambition de rester au pouvoir après 2015. Et comme cela n’arrive pas qu’ailleurs depuis, Sassou ne dort plus parce que les (fourmis), c.-à-d. le peuple congolais qu’il à toujours écrasé est prêt à reprendre son bien: le pouvoir à partir de l’échéance fixée par la constitution ou bien avant, s’il sent que Denis veut contrecarrer l’alternance par un moyen quelconque. La peur a donc changé de camp au Congo et elle se trouve aujourd’hui, du côté d’Oyo.

Nouvelle donne En Afrique noire, les africains nés en 1943 comme Sassou Nguesso ne sont plus nombreux. Aujourd’hui, la majorité de la population africaine comme celle du Congo Brazzaville est jeune avec une moyenne d’âge de 20 ans. Cette jeunesse là qui a connu Sassou étant bébé dans le berceau, enfant, adolescent, et adulte ce jour pour certains a grande soif de démocratie, de changement donc, de l’alternance. Les jeunes ont n’en marre de ne connaître que le seul visage de Sassou comme Président. Ils veulent voir un autre visage à la tête du Congo. Il y a donc une nouvelle donne en Afrique noire et la France a bien intégrée ce nouvel enjeu et, elle vient de changer sa diplomatie. Plus de discrétion et plus de soutien aux dictateurs faiseurs de malheur en Afrique comme Sassou. C’est pour cela que François Hollande a adressé un message de bonne gouvernance aux dirigeants africains, les enjoignant de ne pas céder à la tentation de s’accrocher au pouvoir, notamment en modifiant la Constitution de leur pays : « On ne change pas l’ordre constitutionnel par intérêt personnel », et à Dakar, Hollande encore lui, a enfoncé le clou devant le parterre des dictateurs indécrottables que compte l’Afrique noire tels Sassou Nguesso, Biya, Obiang Nguema etc… En appelant « au respect des ordres constitutionnels et des aspirations des peuples ». « Là où les règles constitutionnelles sont malmenées (…) là où l’alternance est empêchée, j’affirme, ici, que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver un soutien dans l’espace francophone » a-t-il lancé.


Tic tac tic tac tic tac !
Dans la tête de Sassou le « démon-crate » parce que le devoir démocratique rappeler fermement sans cesse par le Président Hollande et exigé par le vrai peuple Congolais, lui fait chauffer à 90°. Il faut craindre qu’elle n’explose via un AVC.

Tic tac tic tac tic tac ! Dans la tête de Sassou qui n’arrête plus de bouillonner. Entend t-il le compteur de la « sacré-constitution » qui tourne

Tic tac tic tac tic tac… ? Est-ce il sent que le pétrole a commencé à brûler au large de Pointe-Noire ? Sait-il qu’à Paris, l’opération « Mbata ya poto » (la gifle de l’Europe) a commencé et ne s’arrêtera qu’après son départ ! Et que Ngolo le piteux Secrétaire Général de son parti qui arguait sur RFI « que la souveraineté appartient au peuple. Et si le peuple veut, personne ne peut s’opposer. Nous constatons qu’au sein de la population congolaise il y a comme une volonté allant dans le sens du changement de la Constitution » ce nain d’esprit, a été enfariné par le vrai peuple qui ne veut pas entendre parler du changement de la constitution.

Tic tac tic tac tic tac ! Dans la tête de Sassou en pleine fermentation. Entend t-il le compteur de la bombe volcanique démocratique du vrai peuple qui tourne avant qu’elle n’explose sur lui au cas où ?

Tic tac tic tac tic tac ! Dans la tête de Sassou en agitation. Va-t-il « speedeeeer » pour dire aux Congolais qu’il ne sera pas candidat en 2016 ? Il est entrain de « flippeeer » ! Un conseil : Parti au dernier moment, Compaoré a regretté d’être parti en retard x 2.

Tic tac tic tac tic tac ! Dans la tête de Sassou en ébullition. Avant son départ pour Dakar, vers 17h, sa caboche cramait tellement à cause de l’angoisse de castration de son pouvoir le bâtisseur familial infatigable, avait décidé d’aller prendre un peu d’air pour refroidir ses neurones au bord du fleuve Alima sous le manguier qui lui avait inspiré son insipide roman (le manguier, le fleuve et la souris) et là, contre toute attente, il s’est mis à rugir tel un lion ‘’ Mon pouvoir… Mon pouvoir…’’ Il a éclaté en sanglots puis, il s’est mis à s’adresser à un agglomérat de souris (Mpoukou) qui était entrain de se sustenter d’une mangue : «C’est vrai qu’il me reste 1 an et 8 mois à la tête du Congo puis c’est fini ?» À quoi les souris (Mpoukou) ont répondu Oui sans sourire. Un Oui tellement massif que Sassou a fondu en sanglots. Tu pleures pour le pouvoir du peuple lui ont demandé les Souris ?

Signes de dépression chez Sassou Nguesso

Tic tac tic tac tic tac ! Dans la tête de Sassou énervé et qui, s’adresse même aux souris au lieu de parler au vrai peuple congolais. Le mal-être de Denis est donc visible. Sa famille n’admet pas volontiers qu’il a mauvais moral et considère encore moins cela comme un signe de maladie. Sassou a peur. Ses crises d’angoisse aiguë (crises de panique) sont accompagnées de palpitations, de vertiges et de tremblements. Il se plaint en outre plus que de coutume de troubles physiques depuis la déclaration de Hollande. « On ne change pas l’ordre constitutionnel par intérêt personnel » et son échec d’imposer Henri Lopes à la tête de l’OIF à Dakar. Depuis, il a -un sentiment de faiblesse/une fatigabilité rapide -des maux de têtes violents- des palpitations -des douleurs diverses – des vertiges -une difficulté à respirer/le fait d’être court d’haleine…

La perte de pouvoir pour Sassou est une question vitale. Les Congolais doivent accompagner Sassou en fin de règne. L’accompagner c’est lui permettre de conserver un sens humain à ce qu’il vit, lui permettre de trouver ses propres points de repère, pour qu’il ne puisse pas perdre son identité et l’aider à se réconcilier avec lui-même. C’est l’aider à passer à autre chose et à faire face à beaucoup de fins à la fois, (fin du trésor public congolais chez lui à Oyo, fin du pillage du pétrole, fin de viol de nos enfants, fin de leza lenua lésiba bassi aux frais du peuple etc.) donc à faire ses propres deuils, à faire le grand choix qui est pour lui un grand défi : –accepter la réalité de la perte du pouvoir.

Quels sont les étapes de fin de règne de Sassou.
– le déni
– la colère
– le marchandage
-;la dépression.
L’évolution de la fin de règne n’étant linéaire, elle peut passer par des périodes d’instabilité émotionnelle qui feront qu’à un moment, Sassou pourra donner l’impression d’être dans une étape d’acceptation et deux ou trois heures plus tard, d’être dans une étape de colère ou de dépression. La première des notions à intégrer si l’on veut aider Sassou à partir dans la paix est donc la flexibilité. Mais pas au point d’accepter un dialogue naptaline avec lui. Nous dialoguerons oui mais après son départ.

Le déni : C’est un mécanisme de défense qui consiste pour Sassou à se comporter comme s’il n’avait pas intégré l’information sur le départ de Compaoré et l’avertissement de Hollande. La colère : au fur et à mesure que le délai du peuple va se rapprocher, Sassou s’apercevra que le déni ne sert à rien, il pourra devenir alors très irritable. Le marchandage: Epuisé et peu à peu, Sassou le sera. Il renoncera à son agressivité. Il essaiera de trouver un compromis via un faux dialogue exclusif avec ceux dont il estime qu’ils ont un pouvoir sur la fin de son règne y compris sur sa vie. Il va se comporter alors comme s’il tentait de faire valoir qu’il mérite un sursis, il va s’efforcer à différentes pratiques (corruption à coup de milliards, sorcellerie, franc-maçonnerie) pour mériter ce sursis, pour marchander son maintien au pouvoir. Il faudra beaucoup de discernement pendant cette phase pour éviter le pire au Congo. La dépression: L’état de Sassou s’aggravant, il rentrera dans une étape de dépression qui comportera deux temps : – l’adieu au pouvoir et, – la préparation à la fin de règne. Ce sera dur dur… puis viendra : L’acceptation. Les inquiétudes de Sassou:

– ne pas connaître le sort de ses proches après;
– subir un départ douloureux
– être rejeté et abandonné de ses proches.
Craignant d’apeurer son clan, Sassou aura des difficultés à parler de sa décision finale qui est un grand défi pour lui: accepter la réalité de la perte du pouvoir. Or, cela lui fera du bien de pouvoir assurer sa famille, son clan et les Congolais qu’il ne se présentera pas en 2016 au risque de se retrouver en exil au Maroc et pour combien de temps car dans ce cas, le gouvernement de transition ouvrira les dossiers de la mort de Ngouabi, Anga, Katali, Massamba-débat, du Cardinal Biayenda, des disparus du beach… Et son extradition sera exigée. A ces étapes succèderont la période d’agonie du pouvoir puis, la fin de règne.

720pchs20capitaux-8611349Voici les sept (7) grandes peurs de Sassou 1. La peur du processus de la fin de règne : (-la peur d’être chassé comme Compaoré, -peur d’être mutilé comme Samuel Doe -peur d’être pendu comme Saddam Hussein, peur d’être fusillé comme Ceausescu -peur d’être enterré vivant…)

2. La peur de perdre le contrôle de la situation.

3. La peur de ce qui va arriver aux siens après son départ du pouvoir

4. La peur des autres

5. La peur de l’isolement et de la solitude

6. La peur de l’inconnu

7. La peur

finale de Sassou Nguesso qui approche de la fin du règne est que sa vie n’ait eu aucune signification. Mais pour cela, qu’il soit rassurer que le tableau de plus d’un demi-siècle de son règne absolutiste, est un tableau sombre ponctué de meurtres, complots, et coups d’Etat. Il n’est autre que l’illustration d’une politique d’un barbare sans grandeur sous une présidence sans hauteur.
Ce que les Congolais doivent faire pour aider Sassou qui va partir pour toujours à Oyo. Nous pouvons faire beaucoup pour favoriser un «départ» plus paisible de Mr Sassou. Nous pouvons le soutenir par certaines attitudes et certains comportements.

Être présent.
Sassou doit sentir que nous sommes là, dans les rues, dans les bars, au marché, à l’université, au lycée, à l’école, au travail, etc…Entrain d’exiger une seule chose : son départ du pouvoir le 14 août 2016 à minuit. Ce sera réconfortant pour lui qui va bientôt perdre le pouvoir de savoir qu’il n’a plus de la valeur aux yeux des Congolais. La présence n’exige rien d’autre que d’exprimer à Sassou qui va partir qu’il n’a aucune importance dans notre vie.

Écouter. Le partant Sassou aura souvent besoin d’un confident. Mais on se rendra vite compte que ça ne changera rien tant qu’il n’aura pas lui-même choisi ses propres solutions. On essayera tout simplement d’accepter ses silences sans les craindre.

Aider à nommer. Si Sassou n’arrive pas toujours à identifier ce qu’il vit intérieurement. S’il se sent triste ou fâché. Certaines questions pourront l’aider à nommer ce qu’il ressent. Une question comme : « qu’est-ce qui te rend triste ces temps-ci?» C’est la perte de l’argent du trésor hein ! Ou encore: « sais-tu ce qui te fâche, pourquoi tu es en colère? ». C’est le pétrole qui va te manquer hein ! C’est la peur d’aller en prison hein ! Ce genre de questions permettra à Sassou de nommer de façon plus précise ce qu’il ressent et ainsi nous comprendrons mieux ce qui se passe en lui.


Être réaliste.
Sassou sait qu’il va perdre le pouvoir. Il a l’avantage de connaître déjà le jour et l’heure. Il ne sert à rien de créer des illusions en lui disant: « Organise un dialogue avec exclusif, tu verras, ça va aller mieux. Tu es l’homme providentiel du Congo et les Congolais veulent de toi…ils t’aiment parce que tu es le plus beau…» et tu resteras Président à vie. C’est à proscrire.

Respecter. Les dictateurs ne réagissent pas de la même façon devant la fin de règne. Certains passent par des périodes plus ou moins longues de colère, d’isolement, de dépression, etc. Chaque dictateur a son propre rythme dans l’acceptation de la fin de son règne. C’est pourquoi le respect du rythme de chacune des étapes par lesquelles passera Sassou sera fondamental pour éviter de se faire égorger.

S’exprimer. Sassou va nous quitter pour toujours, il sera souvent utile d’exprimer ce qu’on ressent face à la séparation d’avec lui. On pourra lui dire par exemple : qu’il a été un crétin et un imbécile dans la gestion du pays voilà plus de trente ans… Qu’il n’est pas important pour le Congo, et qu’il ne nous manquera pas quand on ne le verra plus.

N’oubliez pas de prendre soin de vous-même. N’oubliez pas que nous vivons, nous aussi, une période troublante au même rythme que Sassou que devons désormais accompagner. Mais surtout, n’oubliez pas de lui dire que s’il essaie de passer en force pour modifier la constitution. Avec l’aide de la France et des pays francophones, le peuple Congolais (les fourmis) souverain qu’il a souvent piétiné, humilié et qu’il a volé tous les jours, marchera sur lui, son clan mafieux et reprendra tout ce dont il nous a spolié. Et cette fois, l’armée (les lions) qui est une composante du peuple, se joindra à nous. C’est une question de temps, et le temps est proche.

On vient d’apprendre que le Président de la Namibie Hifikepunye Pohamba a choisi de respecter les textes constitutionnels en vigueur. Il se retire après 2 mandats. En voilà donc un qui s’en va dignement. Bravo à lui, c’est un vrai démocrate qui aime son pays. Quant à Denis Sassou…

Tic tac tic tac tic tac ! Dans la tête qui est en éruption ‘’démocratique’’. C’est le bruit du reste de sa vie comme Président du Congo qui s’écoule et, ce sera FINI le 14/08/16.

Aura-t-il assez de paix intérieure en lui, pour partir dans la paix et laisser le Congo en Paix ? Je suis encore à Oyo hospital Center au cas où ?

Dr Biliaki Yé Bikoki