Tony MOUDILOU plaide non coupable pour Marcel MAKOME

moudilou-et-makome-300x172-4520326Par : Tony Gilbert MOUDILOU

Que celui n’a jamais été tenté d’aller « manger » avec Sassou Nguesso en dehors de moi-même, et ya Toussaint MAVOUNGOU  jette la première pierre a mon frère Marcel MAKOME .  Marcel Makomé plaide non-coupable. Il n’est pas ce voleur attrapé en flagrant délit : la main dans le sac.

Si les uns et les autres, avez pardonné le Général Jean Marie Mokoko plus de 20 ans Conseiller très écouté de notre bourreau national, donc co-auteur de tous les crimes commis par celui-ci. Vous avez pardonné Okombi Salissa le plus grand Génocidaire de tous les temps (je veux dire ici pour ceux qui comptent sur ce salaud et terroriste et qui croyez qu’il est à remettre dans notre société pour refaire de la politique au Congo de demain, détrompez-vous, nous l’avons dans notre viseur.

C’est un bandit qui doit connaître NUREMBERG au même titre que son père SASSOU NGUESSO), il est l’un des grands acteurs principaux avec ses bourreaux du « Front 400 », qui ont mis à feu et à sang le Pool dans le Génocide contre le Pool du 18 décembre 1998 et suivantes. Ensemble avec leur parrain, ces deux voyous (MOKOKO ET OKOMBI-SALISSA) avaient remis en cause nos acquis de la Conférence Nationale Souveraine en participant activement au « Coup d’Etat » du 5 juin 1997.

Le Général Jean Mokoko et Okombi Salissa que vous soutenez sont ceux qui, si aujourd’hui nous souffrons, ces deux là font partie de ceux qui ont mis notre pays en coupe réglée. Ils l’ont pillé, volé, assassiné, ensanglanté. Et si nous sommes dans cette situation : eux sont comptables de celle-ci.

Pourquoi ne pardonnez-vous pas mon frère Marcel Makomé ; un véritable républicain, un patriote qui malheureusement est victime des vicissitudes, des grands jeux qu’aime faire notre bourreau pour ridiculiser ses adversaires politiques. Il aime les exposer au peuple pour la vindicte et pendant ce temps, lui se gausse dans son coin. Sassou Nguesso aime semer le trouble dans l’opinion.

Entre ceux qui avaient pris les armes et les ont fixées contre le peuple congolais dont ils étaient censés protéger et Marcel qui lui, n’a fait que parler, qui est plus traître à l’égard de notre peuple, qui a fait plus de mal à notre société, Marcel ou MOKOKO-OKOMBI-SALISSA ?

« Sassou Nguesso, quand il jette une pierre, il a toujours l’habitude de cacher sa main meurtrière» Dit un proverbe du Pool.

Regardons-nous froidement maintenant que la chaleur est dissipée et que le temps de l’émotion est passé. Le cas de notre Frère Marcel Makomé tombé dans les traquenards, les troublions et le doute du Cobra tyrannique, peut encore tomber sur chacun d’entre nous. Car nous avons affaire à un véritable virus qu’il a métastasé dans notre société et dont on a du mal à s’en défaire.

Il a fallut que je rentre en contact avec mes hommes, mes amis de la Piscine, des Services pour que je comprenne que mon pauvre Marcel était tombé dedans, dans le « trouble et le doute » du bourreau Sassou NGuesso. Qu’il avait rentré sa tête dans ce cambouis où tous les congolais après qu’il ait eu à assassiné le Président Marien Ngouabi, les a tous plongés : « Bakongo ba bomi Marien ». Quel « doute et troublions », quel opprobre, quelle flétrissure, quelle ignominie que le CMP jeta en plein visage du Peuple congolais complètement émasculé, désemparé et désabusé dont les yeux restent complètement hagards jusqu’à ce jour. Et depuis ; ce trouble ne nous a plus jamais quitté. Il nous hante toujours et continue à nous hanter. On s’interroge et on se demande encore plus de 41 ans, qui avait vraiment assassiné ou fait assassiner le Président Marien Ngouabi ?

Même si les uns et les autres avions quelques brides d’informations sur le sujet. Cela ne compte pas en Droit pénal. Car tant que la vraie justice n’aura pas désigné et exonéré les uns e les autres notamment les boucs émissaires, le doute persistera et continuera toujours à semer le trouble dans notre opinion nationale.

LA CULTURE DU PCT CONSISTANT A SEMER LE TROUBLE DANS L’OPINION NATIONALE.

Ceux qui sont passés par cette Ecole et qui ont cette culture notamment Marion Mandzimba, Guy Mafimba et d’autres truands jouent dessus dans ce trouble qu’ils ont inculqué et métastasé au niveau de notre opinion nationale. Quand ils vous ont dit : « MOUDILOU a trahi Mokoko » Vous ne vous êtes pas posés les ou la question de savoir : en quoi MOUDILOU pouvait-il trahir MOKOKO un GÉNÉRAL formé à Saint Cyr semble-t-il et par conséquent devrait être plus futé qu’un civil. Alors sommes-nous devant un vrai Général ou un paillasson ; un véritable « cacapoté » disait l’une de mes filles quand elle était énervée.
On venait de me confirmer que c’est lui-même qui a balancé le pauvre Marcel. C’est vrai ce qu’il dit dans sa plaidoirie est immonde et innommable mais quand même ? Est-ce que le destinataire avait-il besoin de balancer et de le jeter aux chiens qui aujourd’hui se gaussent et se vident de leur panse ainsi que de leur venin ?

Marcel Makomé a été victime de l’état mental de Sassou Nguesso qui a l’habitude de : « jeter la pierre et cacher sa main meurtrière ». On n’a pas tous le même comportement devant une dépouille d’un parent. Soit qu’on pleure à chaudes larmes, soit qu’on pleure intérieurement selon qu’on a les moyens de faire face à ce qui arrive soit qu’on n’a pas les moyens et là on se met à chialer à chaudes larmes, à hurler comme un malpropre.

Je vous en supplie, accordons lui des circonstances atténuantes pour ce qu’il a dit de bonne foi et selon qu’il était traversé d’un esprit de déshérence et de panique intérieure. J’ai tout simplement compris que n’adressant à nous mais à l’autre, il appelait sa compassion et son sens aigu de père. El là malheureusement Marcel avait oublié qu’il n‘était pas en face d’un humain qui pouvait le comprendre mais d’un zombie qui le balança devant les chiens que nous sommes et attendions que nous nous en fassions un Makomé.

Voyez-vous, la joie qu’il s’est fait, c’est de chercher à détruire son adversaire politique et ça, c’est le propre de Sassou Nguesso. Il aime voir les gens aller s’agenouiller à ses pieds quand il a fini de les déposséder. Il vous appauvrit, vous dépossède de votre patrimoine et vous attend aller le supplier. S’agenouiller à ses pieds en guise de supplications, il adore et ça le rend viril. Et c’est ce qui fait sa personnalité macabre.
Tout le monde peut tomber dans le traquenard de ce fou, dans le guet-apens de ce vicieux. C’est pourquoi je vous demande de ne plus trop vous attarder sur ce qu’à fait notre parent Marcel. Il est simplement victime de sa naïveté. Il a tout simplement cru que Sassou était un humain or ce monstre a quitté notre monde : celui des humains il y a très, très longtemps. Il vit dans le monde des zombies.

Marcel est un élément important dans notre dispositif. Il est très intelligent et je l’ai vu en 1998 alors que nous sommes bloqués à l’Aéroport International d’Accra et que nous n’avions pas pu sortir de ‘Aéroport pour aller rencontrer les Officiels ghanéens. Il y avait là toute la grosse ceinture d’intelligence et politique de l’Opposition. Le Président Pascal Lissouba, Bernard Kolélas, Jacques Joachim Yhombi, Christophe Moukouéké, Victor Tamba-Tamba, Not-Agathan, Bokamba Yangouma et beaucoup d’autres où toute l’Opposition devrait se retrouver pour aller rencontrer les autorités ghanéennes et évidemment les deux INTELLIGENCES que tous, unanimement avaient désignées pour rédiger un communiqué. Ils nous ont désignés sans état d’âme : lui Marcel Makomé et moi-même qui leur avions rédigé le plus beau texte que d’aucuns désignèrent comme le mieux écrit.
Et je me rappelle encore que j’avais pu faire rire toute la nuit le Général Yhombi et qui me dira qu’il n’avait jamais autant ri de sa vie que cette nuit là. Je devais les tenir en haleine toute la nuit puisque nous étions interdits d’embarquer et nous devrions veiller à nos vieux pour les tenir en éveil toute la nuit afin d’être en forme le lendemain pour reprendre notre avion.

Il est et reste un élément « chicrilatif » pour chasser et redresser notre pays. Nous aurons besoin de lui. Voyez-vous, il m’a toujours parlé de Dialogue et c’est son point fort. Même Dabira l’avait affirmé à son Procès et moi son Frère, ai un tempérament de tueur, lui n’a toujours parlé que de Dialogue.

Aujourd’hui là où vous êtes en dehors de mon grand Frère Toussaint Mavoungou et moi-même son petit Frère à qui il a inculqué sa grande culture KONGO, qui de vous peut dire qu’il n’a jamais été tenté d’aller demander quelques liasses à ce monstre ? Je dis bien en dehors de nous deux. Personne ! Car celui qui n’a jamais été tenté d’aller même s’agenouiller sous ses pieds palmés, jette la première pierre à Marcel Makomé.

Le seul jusqu’ici qui a refusé des postes vrombissants de Sassou Nguesso au Gouvernement comme dans l’Administration (Député et Maire de Makélékélé en remplacement de Maurel Kihouzou, c’est MOUDILOU Tony Gilbert. Et celui qui n’a jamais voulu transiger avec l’homme pour sa culture de bandit invétéré et ses crimes ; pourtant avec lequel ils avaient tiré les 400 coups ensemble, c’est mon grand Frère et qui, il suffit qu’il se baisse, a tout et de sa sœur Mme Sassou avec laquelle ils avaient enseigné ensemble ; et de l’homme. Mais sa morale et sa culture Kongo le lui ayant interdit.

En justice quand on prononce une peine, on tient compte du statut de l’accusé, son rang social ; s’il est un délinquant primaire, un récidiviste ou quelqu’un qui n’a jamais rien fait auparavant. Marcel n’est pas un délinquant ni un récidiviste. Il vient à peine de se tromper. Alors s’il vous plaît, je vous prie de lui accorder « le bénéfice du doute » ou même des circonstances atténuantes car c’est un homme bien.

Merci peuple congolais. La balle est dans votre camp. Pardonnons pour que demain, nous aussi soyons pardonnés. Comme l’ont déjà fait d’autres compatriotes avec MOKOKO qui est 1 Milliard de fois plus ignominieux a reçu à même le pardon de beaucoup d’entre nous qui avions refusé de lui jeter des pierres. Et pourquoi, ne le ferons-nous pas pour ce Saint ?

J’ai plaidé !

Je vous remercie.
A Paris ce 4 décembre 2018.

Maitre Tony Gilbert MOUDILOU.