Aerco (Aéroports du Congo), une société privée de droit congolais, avec participation de l’Etat, a, officiellement, pris la gestion des aéroports Maya-Maya, à Brazzaville, Agostinho Neto de Pointe-Noire et Ollombo. C’était au cours d’une cérémonie dans le nouvel aérogare de l’aéroport international Maya-Maya, à Brazzaville, sous le patronage de Dominique Bemba, directeur de cabinet du ministre des transports et de l’aviation civile, en présence d’Olivier Baric, directeur général d’Aerco, de son D.a.f, Philippe Santoni, du directeur général de l’Anac (Agence nationale de l’aviation civile), Michel Abendé, du représentant de l’Asecna, Ernest Mabiala, et des syndicalistes.
Suivant l’option prise par le gouvernement, après l’extension et la modernisation de certains aéroports, ceux-ci sont placés sous une gestion privée, pour en garantir, de manière pérenne, le respect des normes internationales. C’est ainsi que la société Aerco (Aéroports du Congo) a été créée, avec l’apport d’une société internationale, pour prendre la gestion de certains aéroports congolais. Le lancement officiel des activités d’Aerco fait suite à la convention de concession du 14 décembre 2009, signée avec la République du Congo.
Aux termes de cette convention, la société Aerco bénéficie d’une concession de 25 ans, période durant laquelle, elle réalisera, également, des investissements dans la zone fret, la construction du mur de clôture de l’aéroport Maya-Maya et l’extension de l’aéroport de Pointe-Noire.
Le directeur général d’Aerco donne de plus amples détails: «Le démarrage des activités est constaté aujourd’hui. Donc, juridiquement, aujourd’hui, l’Aerco est gestionnaire des aéroports. Nous avons la gestion, l’exploitation et la maintenance des installations. Tout ça, c’est la partie traditionnelle du métier d’exploitant aéroportuaire. Et au-delà, nous avons une mission de développement également. Puisqu’à côté du programme d’investissements réalisé par l’Etat, le bâtiment qui nous accueille, aujourd’hui, en est le plus bel exemple, plus somptueux exemple», a confié le directeur général d’Aerco, Olivier Baric. Et de poursuivre: «Nous avons également, à Aerco, sur 25 années de concession, en particulier sur le premier programme d’investissements dans la zone fret, la clôture du mur de l’aéroport Maya-Maya et l’extension de l’aéroport de Pointe-Noire. Donc, un programme très précis d’investissements. Nous avons la charge d’amorcer le recrutement du personnel, mais de façon à prendre en mains les installations et surtout être certain qu’il y ait une continuité dans les services publics de l’aéroport».
Le lancement officiel des activités d’Aerco est l’aboutissement de longues négociations. Les syndicalistes sont satisfaits, comme le souligne le secrétaire général de la C.s.c, Daniel Mongo: «Pour la nouvelle société, tenant compte des documents qui ont été signés au niveau du gouvernement, le concessionnaire se retrouve, aujourd’hui, donc dans la possession des installations, pour exercer ses fonctions. Je crois que, dans ce chronogramme, l’Anac qui doit, d’abord, accompagner cette société, a comme une phase transitoire. Je crois que l’administration le dira mieux que moi».
Pascal-Azad DOKO