ZACHARIE BOWAO SERAIT-IL L’HOMME DE DEMAIN ?

Nous demandons la nomination du Professeur ZACHARIE BOWAO, PRÉSIDENT DE LA TRANSITION.

Loin de nous, l’idée de vouloir diviser l’opposition ni encore moins de jeter l’opprobre sur les anciens candidats aux dernières élections présidentielles survenues au Congo-Brazzaville, mais force est de constater que parmi les cinq candidats, il y règne un climat de suspicions et d’égocentrisme inextricable. Mon mea-culpa est un cri de colère et d’amertume contre les opportunistes, les politiciens du ventre et surtout les manipulateurs. Je n’ai jamais été dans le positionnement ni dans  la quête d’une quelconque gloire. Mon seul combat, c’est le Congo. .

Le Congo vit des moments tragiques et son avenir ne cesse de s ‘assombrir de jour en jour et pourtant les leaders de l’opposition se vautrent dans des considérations plus que personnelles qui plus est naviguant, dans un sens, contraire de celui de sortir le Congo du fléau destructeur imposé par le despote Sassou depuis une trentaine d’années. De sources sûres, nous avions la certitude que les contacts sont presque inexistants entre les cinq candidats aux dernières élections. Pourquoi continuer à entretenir la flamme d’une union sacrée de l’opposition, alors même qu’une guerre larvée couve entre les PROS MOKOKO et les PROS KOLELAS ? Pourquoi continuer à enfumer le peuple congolais alors même que L’UPADS de TSATY MABIALA s’enfonce devant la remontée fracassante de la « DAME DE FER » « CLAUDINE MUNARI ». L’entente cordiale, on aurait pu le dire presque salutaire existant entre OKOMBI SALLISA et PARFAIT KOLELAS n’est plus que l’ombre d’un lointain souvenir. Faute de n’avoir pas pu trouver un accord sur le candidat unique de l’IDC.

Notre peuple a besoin des femmes et des hommes qui sachent transcender leurs intérêts par des actes de probité morale, de courage, d’abnégation et qui aient réellement de volonté politique patriotique que par des slogans et des pamphlets balancés à longueur de journées dans la presse pour donner l’impression qu’ils existent. Nous sommes estomaqués de constater que depuis 48 jours qu’on ait réussi à imposer un black-out à certains leaders de  l’opposition et à d’autres réduits considérablement ses actions et déplacements et que la seule réponse qu’on donne aux Congolais c’est le spectacle de deux tigres enragés devant une proie.

Qui peut me dire aujourd’hui, avec les tenants et les aboutissants que nous avions pu collecter entre GUY BRICE PARFAIT KOLELAS et JEAN-MARIE MICHEL MOKOKO, qui mériterait d’être le nouveau Président du CONGO ? Les deux personnages ont fait preuve d’une animosité destructrice annihilant de facto leur aura pour un rassemblement populaire du NORD au SUD et d’EST en OUEST. Or ce qui nous a été démontré lors des dépouillages des résultats est une mascarade d’unité entrainant l’envoi des accusations sanguinaires de part et d’autres. Englués dans l’envie pressant d’être calife à la place du calife, les couteaux ont été vite sortis et les noms d’oiseaux balancés créant ainsi une discorde qui n’avait pas lieu d’être. Aujourd’hui ne nous leurrons pas, ils sont tous tombés dans le piège de Sassou. Croyant vouloir disqualifier GUY BRICE PARFAIT KOLELAS, à deux jours  de la proclamation des résultats par la CTE, les partisans de MOKOKO ont repris à cœur et se donnant à cœur joie « le PSEUDOS ARRANGEMENT DE KOLELAS POUR UNE NOMINATION AU POSTE DE PREMIER MINISTRE » et les autres répliquant « LA TRAITRISE DE L’AUTRE EN VOULANT FALSIFIER LES RÉSULTATS ».

Mes amis où est le Congo dans cette guéguerre de tigres domptés ? Où sont passés les beaux discours d’unité, de réconciliation, de libération et surtout de solidarité tant vantés par les uns et les autres lors  de vos compagnes respectives  ? Le PASTEUR FREDERIC NTUMI est plus que jamais abandonné à son triste sort pour avoir voulu simplement porté son lot de bravoure au combat pour la démocratie. Ses champs agricoles, ses infrastructures éducatives et sociales, ses engins et matériaux agricoles (Tracteurs, brouettes, pelles…) ses résidences pour personnes âgées et malades ont été simplement bombardés, brulés ou saccagés. Ses partisans pourchassés, tous les jours dans la forêt comme des gibiers, mais pourtant tous les jours, on vous met en avant les mises en résidences surveillées de MOKOKO  et d’OKOMBI. Quel est  le degré de souffrance dont serait plus victime MOKOKO, KOLELAS ET OKOMBI ?

Dans cette quête de restauration de la démocratie qui paie le prix le plus fort ? Pensez-vous que c’est celui qui est arrivé à deux mois des élections en laissant les autres faire tout le boulot auparavant  et venir se présenter en sauveur ? Ou à celui qui s’est calfeutré dans ses appartements alors que les soupirs de ses militants agonisants arrivaient jusqu’à sa fenêtre ? Ou à celui qui livre un combat à arme inégale pour défendre une cause juste ?

À PARFAIT et MOKOKO, vous avez refroidis un bon nombre de Congolais qui ont cru en vous. Surtout cette couche juvénile en quête d’espoir et d’un Congo nouveau. Vous avez brisé un rêve d’espoir placé en vous par des milliers de Congolais. Lorsque j’entends dans certaines officines de l’opposition que la machine pour gagner les législatifs prochains  est en place, je suis simplement secoué au plus profond de moi. TOUT CA POUR CA !!  Tous ces morts, ces sacrifices, ces nuits blanchies, c’est juste pour permettre à quelques opportunistes d’être des députés ? Où est passé le MOISE,  le sauveur,  le fil conducteur vers la terre promise ? Qu’attend JOSUÉ pour reprendre le bâton de pèlerin abandonné par MOISE ? Pourquoi le Coq a-t-il cessé de chanter ?   La politique n’est pas  une scène où le prix du meilleur acteur est attribué au plus grand menteur et vendeur d’illusions.

Messieurs, vous avez manqué de courtoisie politique et surtout de valeur unitaire pour redonner au Congo ses lettres de noblesse. Vous avez été obnubilés par l’appât du gain où je dirais du pouvoir pour le pouvoir. La confiance du peuple ne vous sera peut-être  plus accordée aussi facilement, car le peuple n’a pas la mémoire courte.

Serait-ce la fin du Combat contre la dictature SASSOUISTE ? Loin de là. Car il existe encore des êtres animés d’un esprit chevaleresque pour conduire le bateau Congo. Devant l’intransigeante du dictateur qui continue à se murer dans un silence narquois mais combien pernicieux pour le pays, nous demandons à l’opposition, enfin ce qu’il en reste d’aller au bout de votre logique. Il faut imposer un rapport de force,  de faits et par les actes. Si nous reconnaissons que nous avions triomphé par les urnes et que la démocratie, c’est la voix du peuple par le peuple, NOMMONS SANS PLUS ATTENDRE ZACHARIE BOWAO, PRÉSIDENT DE LA TRANSITION.

BOWAO , vous aviez suffisamment démontré que vous n’êtes pas un homme de clan, ni d’ethnie. Vous aviez été aux côtés de MOKOKO dans la CUVETTE et de GUY BRICE PARFAIT KOLELAS à Brazzaville et surtout votre crédit au sein de la diaspora est resté au beau fixe. Mais ce n’est pas suffisant, me dira-t-on ? Quel autre leader de l’opposition insuffle encore la flamme de l’unité et du combat contre la dictature sans susciter une quelconque animosité ? Vous avez su être au-dessus de la mêlée en gardant la tête bien froide devant tant de turpitudes politico-mercantiles. C’est le moment de faire le choix  de la responsabilité.

Jean-Claude BERI , Président du DAC

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