Avec ce discours creux, sans substance, sans panache et sans vision, Monsieur Clément Mouamba, Premier Ministre du gouvernement illégal issu du putsch électoral du 20 Mars 2016 vient de manquer une très belle occasion, sur la forme comme sur le fond, de rallier à sa cause, le dernier carré des indécis.

Ce moment solennel que lui confère la constitution écrite avec sang de nos martyrs et les larmes de nos mères, aurait été pour lui l’occasion d’apporter des solutions aux sujets qui taraudent l’esprit des congolais. Mais hélas ! Comme son mentor Sassou Nguesso le samedi 16 avril 2016 devant un parterre composé en majorité de ceux qui lui ont permis de réaliser son braquage électoral, Monsieur Clément Mouamba, le petit dernier des reconvertis au Sassouïsme, s’est prononcé en faveur d’une politique de Rupture. Pas étonnant de la part de celui qui pense désormais que le PCT est un parti de valeurs.

Cette politique de Rupture dans la continuité qui suscite, à la fois, de l’inquiétude et du désespoir, conduira notre pays à court et moyen terme dans une impasse. La continuité du statu quo proposée par le couple SassouMouamba, entrainera inexorablement l’aggravation de la situation politique, économique et sociale et particulièrement la situation misérable des congolais les plus défavorisés. – Comment peuvent-ils parler de Rupture lorsqu’ils sont incapables de respecter leur propre constitution qui veut que les gouvernants puissent déclarer leurs biens avant leur prise de fonction ?

– Comment osent-ils parler de probité, de morale et d’éthique quand ils ont au sein de leur gouvernement Gilbert Ondongo, un ministre cité dans le scandale mondial des « Panama Pepers » et un ministre de la Culture qui excelle dans l’exhibitionnisme sur la toile ? Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que celui qui se considère comme l’Eternel des Armées Claniques s’est installé à la tête de notre Etat à coups d’obus de mortiers et de baïonnette et qu’il a toujours pris le Congo pour un bien familial, les congolais pour ses sujets qu’il peut utiliser et traiter comme il veut. En 1992, la Conférence Nationale Souveraine (CNS) avait conclu sur un échec cuisant du pouvoir de Sassou Nguesso  qui avait ruiné le Congo.

A cette époque, la dette publique avait atteint les 3 000 milliards de F CFA. A la clôture de cette grande messe, les participants avaient dans leur immense majorité réclamé l’arrestation du principal acteur de cette mise à sac des deniers publics, Mr Denis Sassou Nguesso. Près de 25 ans plutard, Monsieur 8 % et ses économistes de pacotille récidivent. Son Premier Ministre « de fait » a reconnu devant les parlementaires, que la dette publique avait de nouveau atteint les 2 700 milliards de F CFA. C’est le retour à la case départ avec les mêmes acteurs et les mêmes méthodes. La Nouvelle Génération ne peut pas à son tour accepter ce que les Anciens ont rejeté et condamné. Le Premier Ministre « de fait » qui se vante d’être un Economiste Rigoureux devrait selon les règles simples de l’orthodoxie financière, demander un audit sur la dette publique. Il est inadmissible que chaque enfant qui nait au Congo aujourd’hui, porte sur ses frêles épaules, une dette de plus de 600 000 F CFA, avant même de prendre sa première bouchée de bouillie de maïs. On comprend mieux pourquoi le think tank londonien Legatum Institute qui a publié l’ « Africa Prosperity Report 2016 » le 1er juin 2016, classe le Congo 32e en matière de gouvernance sur 38 pays africains, derrière un pays pauvre et en guerre comme le Burundi qui se classe 23e.

Monsieur le Président de fait et son Premier Ministre par défaut qui symbolisent à eux deux, l’échec de l’Unité Nationale, la faillite économique et le système répressif mis en place pour broyer l’opposition et les congolais trouveront en face d’eux un peuple Uni et toujours mobilisé. Monsieur Guy Brice Parfait Kolelas et les militants de la CODEHA refuseront toujours de s’accoutumer à l’inacceptable.

Face à ce pouvoir qui se déshumanise de jour en jour et qui s’est fixé comme objectif de museler les responsables politiques de l’opposition, le peuple congolais peut compter sur Guy Brice Parfait Kolelas et sur les plateformes IDC-FROCAD pour maintenir toujours allumée la flamme de l’espérance. Monsieur Guy Brice Parfait Kolelas, défenseur acharné de la démocratie, du bien-être social et très attaché aux valeurs de la République, aura, dans les jours à venir, l’occasion de s’exprimer sur tous les sujets brûlants de l’heure afin d’éclairer l’opinion nationale et internationale.

Comme l’affirmait Tchich Nhat Hanh : « L’espoir est important, car il peut rendre l’instant présent moins difficile à supporter. Si nous pensons que demain sera meilleur, nous pouvons supporter les difficultés d’aujourd’hui ».

Département de la communication  APAKO